Goethe se mheurt, Thomas Bernhard
Éditions Gallimard
128 pages
12€
« J’ai écrit ce qu’il y a de plus grand, cela ne fait aucun doute, mais c’est aussi de cette façon que j’ai tétanisé la littérature allemande pour quelques siècles. J’aurai été, mon cher, avait dit Goethe à Riemer, le tétaniseur de la littérature allemande. Ils sont tous tombés dans le piège de mon Faust. »
La férocité de Thomas Bernhard fait rage dans les quatre récits rassemblés ici en un volume, selon son souhait. Qu’il s’agisse de Goethe mourant, de la haine de l’Autriche ou de la détestation de la famille, l’humour et l’ironie du grand prosateur se révèlent toujours aussi percutants. Mais surtout, ces quatre miniatures contiennent tout l’univers de Bernhard et forment un condensé très maîtrisé des motifs qui traversent toute son oeuvre.
Un coup de coeur de Bertrand.