La sélection de lamachinealire


Mardi 15 mars

18h30

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Carte blanche aux éditions Chandeigne pour leur série Lusitane

Installées à Paris, les éditions Chandeigne, à travers la série Lusitane, proposent des textes concernant tous les pays ou communautés de langue ou de culture portugaise. Il s’agit de textes littéraires, sociologiques, de nouvelles ou de pièces de théâtre souvent proposés en édition bilingue.
Cette rencontre sera l’occasion de découvrir les deux nouveaux ouvrages qu’ils publient dans cette série. Tout d’abord, la nouvelle traduction de Mon oncle le jaguar & autres histoires de Joao Guimaraes Rosa qui est un des auteurs les plus jubilatoires de la littérature lusophone. Dans ce recueil de nouvelles, l’auteur dévoile les instants surnaturels d’un homme qui se fait animal, d’un texte qui se fait voix (Mon oncle le jaguar). Les autres nouvelles empruntent le même chemin fantastique.
Joao Guimaraes Rosa explore les langues et les mythes pour façonner neuf nouvelles hybrides qui éblouissent par la richesse de la langue et la subtilité de l’intrigue.

Les éditions Chandeigne publient également le texte prononcé par le grand écrivain lusophone, Mia Couto, Murer la peur, lors de la Conférence d’Estoril (Lisbonne) dont le but est de susciter des débats internationaux sur les effets de la mondialisation. Il est intervenu sur l’instrumentalisation de la peur. Mia Couto a reçu en 2012 le prix de la francophonie, le prix Camoes en 2013 et le prix Neustadt en 2014 pour son oeuvre.
Rencontre organisée en présence de l’éditeur.

Lundi 14 Mars

18h30

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Autour de son livre Journal d’un curé de quartier publié par les éditions Le Festin.

2016 : 80ème anniversaire de la publication du Journal d’un curé de campagne de Bernanos. Relisant la vie de l’abbé d’Ambricourt, le père Francis Aylies est séduit et, le soir, dans l’intimité de sa chambre, écrit le sien, non sur les feuilles d’un cahier mais sur l’écran de son ordinateur.
Ayant trouvé l’adresse personnelle du pape François, il en fait son destinataire privilégié. Il lui dit sa vie, ses angoisses, ses énervements et ses espérances, espérant une réponse qui le réconforte.
Un livre d’actualité. Le témoignage d’un religieux qui, face à des mouvements radicaux et intolérants qui « ne font pas de quartier », aime vivre dans notre monde qui bouge et brise les cadres.

Francis Ayliès a été prêtre à Bordeaux, à la chapelle de la Trinité au Grand Parc jusqu’en 2011, avant de rejoindre la paroisse de Bègles. Il a publié un premier roman, Le corps du crime (Lattès) ainsi qu’un essai, Les convertis (Lattès).

La rencontre sera animée par Dominique de Laage.

Samedi 12 mars

11h

psyscha.jpgAutour du livre Le métier de psychanalyste publié aux éditions Erès.

Ecrit par trois psychanalystes qui travaillent ensemble depuis longtemps, ce livre aborde la pratique psychanalytique dans ce qu’elle a de plus quotidien. Il ne s’agit pas de l’aborder d’un point de vue idéal mais de questionner le psychanalyste au travail, à travers la position prise par rapport à son acte ainsi que le désir qui est le sien dans la direction de sa cure.
La situation du psychanalyste aujourd’hui, le style d’une cure, la position de transfert, le début d’une analyse, le diagnostic et l’interprétation, … sont autant de thèmes abordés dans ce livre.

Roland Chemana est psychanalyste à Paris, il a été membre de l’Ecole freudienne de Paris fondée par Jacques Lacan, et président de l’Association lacanienne internationale et de la Fondation européenne pour la psychanalyse. Christiane Lacôte-Destribats est psychanalyste à Paris et ancienne présidente de l’Association lacanienne internationale. Bernard Vandermersch est psychiatre et psychanalyste à Paris, membre de l’Ecole freudienne de Paris et actuel président de l’Association lacanienne internationale.

La rencontre sera animée par Samuel Nelken.

Vendredi 11 mars

18h30

pessancarnet.jpgAutour de son livre Parfois, je dessine dans mon carnet publié aux éditions de l’Attente.

Parfois, j’invente les raisons pour lesquelles je suis devenu écrivain. Eric Pessan fréquente les salons du livre, participe à des ateliers d’écriture ou à des rencontres scolaires. Parfois, il s’ennuie, doute de son travail. Il a pris l’habitude de consigner dans un carnet ses réflexions et ses dessins.
L’ouvrage est composé immuablement de la même manière avec une phrase qui commence toujours par Parfois et pour laquelle il imagine un dessin. Elles sont à prendre comme autant de réflexions sensibles, humoristiques, contradictoires sur le travail littéraire et la portée de la création.

« Au début, il s’agissait de dessins destinés à moi seul, en marge des carnets. Des dessins nés de l’ennui. Puis, peu à peu, une forme s’est imposée : partir des interrogations banales et quotidiennes d’un écrivain », confie l’auteur.

Eric Pessan est un auteur prolixe. Il a écrit des romans, des pièces de théâtre, des romans pour la jeunesse et de la poésie. Ce journal dessiné est le troisième livre d’une collection créée par les éditions de l’Attente.

La rencontre sera animée par Marie-Laure Picot.

Jeudi 10 mars

18h30

vermen.jpgAutour de son livre Le choc des décolonisations. De la guerre d’Algérie aux printemps arabes publié aux éditions Odile Jacob.

La France aurait-elle raté sa décolonisation ? A partir d’une analyse historique et socio-politique, Pierre Vermeren revient sur le passage de la colonisation à la décolonisation choisissant de montrer les éléments de continuité qui l’emportent sur une rupture souvent symbolique. L’aspiration à la liberté et à l’indépendance aurait été confisquée pour laisser la place à des régimes autoritaires, incapables d’impulser un véritable développement de leur pays. L’auteur analyse l’évolution de ces sociétés, propose une sociologie des élites, des relations qu’entretiennent les intellectuels avec le pouvoir et cela jusqu’aux printemps arabes. Du côté français, la période de décolonisation semble marquée par l’amnésie mais aussi par la mauvaise conscience. Pierre Vermeren étudie l’essor d’un mouvement comme le Tiers-mondisme, le maintien de relations ambigües entre les élites françaises et les responsables politiques des pays anciennement colonisés, à l’image de la Françafrique.
Un livre érudit et documenté qui permet de reconsidérer bien des idées reçues.

Pierre Vermeren est professeur d’histoire contemporaine à l’Université Paris 1 – Panthéon Sorbonne et est un spécialiste du monde arabe, de l’Afrique et de la décolonisation.

La rencontre sera animée par Christophe Lucet.

Jeudi 10 mars 2016

De 17h à 19h

alain_finkielkraut_max150x150Alain Finkielkraut, écrivain et philosophe

Né le 30 juin 1949 à Paris, ancien élève de l’Ecole normale supérieure de Saint-Cloud, philosophe et essayiste, Alain Finkielkraut a été reçu à l’Académie française le 29 janvier 2016.

« Il y a toujours en effet, chez vous, une frontière fragile et poreuse entre la dissidence héroïque et le dérapage plus ou moins contrôlé ; entre un solide bon sens et l’argument légèrement spécieux ; entre l’assurance de la raison et, devant l’objection de fond, l’art de botter en touche ; entre l’audace de l’indépendance, la liberté de l’esprit et le flirt avec la provocation ou avec la polémique, dont on se demande toujours si vous l’attirez comme la foudre ou la déclenchez comme l’éclair ». Pierre Nora, dans son discours de réponse à Alain Finkielkraut, lors de la réception de ce dernier sous la Coupole, a peut-être dit l’essentiel de cet auteur prolixe (près de 40 ouvrages édités). Il conviendra de se souvenir de ces propos en écoutant le grand oral d’Alain Finkielkraut. Mémoire qu’évoque le philosophe à son tour dans son hommage à Félicien Marceau, son prédécesseur au fauteuil 21 de l’Académie : « ce n’est certes pas que le temps est venu de tourner la page et d’enterrer le devoir de mémoire, mais qu’il faut impérativement sortir celui-ci de « l’œuf » où il a pris ses quartiers pour lui rendre sa dignité et sa vérité perdues ».

Amphithéâtre Montesquieu | Sciences Po Bordeaux (11 Allée Ausone, 33600 Pessac)

En partenariat avec Sciences Po Bordeaux. 

Du 9 au 15 mars 2016

Cinéma Jean Eustache de Pessac

FAL33Un festival de cinéma organisé depuis 33 ans par l’association France Amérique Latine de Bordeaux.

Mardi 8 mars

18h30

revue lumieres.jpgAutour de la Revue Lumières publiée par les Presses Universitaires de Bordeaux.

Le XVIII° siècle apparait comme un moment particulier dans l’évolution de la réflexion sur la situation des femmes. On peut y voir les prémisses d’une réflexion sur le genre dans la mesure où l’on commence à penser les différences entre les hommes et les femmes comme un conditionnement social et non plus comme seulement fondée sur les données biologiques.
Même si le statut le plus fréquent reste le mariage, certain-e-s sont très critiques sur la situation des épouses tandis que d’autres réfléchissent à l’alternative possible que constitue le célibat et envisagent une instruction différente qui transformerait leur situation dans la société.
Les deux numéros de la revue Lumières reviennent sur la cause des femmes (N° 23) et la condition des femmes au XVIII° siècle (N° 24).

Avec la participation de Marie-Lise Paoli, maîtresse de conférences en langue et civilisation anglophone à l’Université Bordeaux Montaigne, de Dominique Picco, maîtresse de conférences en histoire moderne à l’Université Bordeaux Montaigne, coordonnatrices des deux numéros et de Jean Mondot, professeur émérite en civilisation germanique, co-directeur de la revue.

Mardi 8 mars

16h / 18h

Rencontre philosophique proposée par Bordeaux Accueille.

Renseignements et inscriptions auprès de Jean-François Rémongin (06 78 77 95 17, jeanfrancois.remongin@gmail.com). Une participation de 6 euros est demandée par les organisateurs.

L’atelier se déroulera à la Machine à Musique (successeur Lignerolles), au 13-15 rue du Parlement Sainte-Catherine.

8 et 9 mars 2016

Hôtel de ville

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2e édition
Deux jours consacrés aux femmes et à leur vie active dans les sphères personnelle et professionnelle.
Avec des rencontres et des échanges, des réseaux pour parler emploi, économie et engagement au féminin.
Ouverts à toutes (et tous…) !

Lundi 7 mars

De 11h30 à 13h30

logoalephLe prochain atelier ouvert d’Aleph Écriture à la Machine à Lire. L’atelier ouvert est lié à la rubrique « Lire pour écrire » de la revue numérique l’Inventoire – la revue de l’écriture de création. Lecture d’extraits, proposition d’écriture, retours, échanges autour d’un livre. Pour cette séance, il s’agit de La robe de mariée, de Katherine L. Battaiellie, publié aux éditions Marguerite Waknine.

Si la littérature contemporaine et les ateliers d’écriture vous intéressent, l’Atelier ouvert pourrait vous passionner…

Animé par Arlette Mondon-Neycensas, formatrice en écriture littéraire.

Inscription : a.mondon@aleph-ecriture.fr, participation : 10 €.

 

 

Samedi 5 mars

11h

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Les sons à la fabrique du sens, avec les éditions Le Bleu du ciel.

A l’occasion du Printemps de la Poésie, cette rencontre sera consacrée à la poésie sonore et au rapprochement actuel de la littérature et de la musique. Ces genres littéraires se connectent avec la performance, la poésie virtuelle, la musique contemporaine et improvisée. De plus en plus aujourd’hui, dans le cadre de festivals ou de salons du livre, les écrivains proposent des lectures musicales, collaborent avec des artistes.
La rencontre propose d’aborder les notions d’oralité, de lecture à voix haute, de musicalité dans la langue mais aussi de réfléchir à la réception de ces formes ainsi qu’aux relations qui se nouent entre les acteurs du livre et les structures culturelles.

En compagnie de Jacques Demarcq, poète et traducteur – auteur entre autres de Rimbaldiennes (Atelier de l’Agneau, 2015), Tonton au pays des Viets (Passage d’encres, 2014), Avant-taire (Nous, 2013), Nervaliennes (Corti, 2010) – et David Christoffel, écrivain, musicologue et producteur à France Musique, auteur en particulier de Consolante électorale (éditions Passages d’encres, 2015), Judex (éditions cinquième couche, 2015), Littéralicismes (L’Attente, 2010) et des disques suivants : Kaléidoscope du deuxième étage (Le chant de Linos, 2015), Radio Toutlemonde 1 et 2 (SuperMoyen, 2010 et 2014).

La rencontre sera animée par Didier Vergnaud, poète et directeur des éditions Le Bleu du ciel.