La sélection de lamachinealire


du 23 octobre au 24 novembre 2014

presentsExposition au Rezdechaussée, lieu d’intention artistique, 66 rue Notre Dame, 33000 Bordeaux. 

Avec les pièces de William Acin / Emmanuel Aragon / Bruno Baratier / Lucie Bayens / Cécile Bobinnec / Thomas Déjeammes / Virgine Delannoy / Patrice de Santa Coloma / Patrick Hospital / Judit Kurtág / Véronique Lamare / Emmanuelle Leblanc / Christophe Massé / Bruce Milpied / Krunoslav Pticar / Nathalie Ranson / Michèle Rossignol / Stéphanie Tréma / Vincent Vallade.

L’exposition « Présents » est une réflexion sur l’œuvre et ses filations. Hybridations de pratiques, mutations des formes… cette proposition nous invite à penser les interférences en art, les relations que les artistes entretiennent avec le passé. Elle fait écho à un quartier historique de Bordeaux, ouvert sur les échanges et de tradition antiquaire, aujourd’hui en pleine évolution.  

Lundi 3 novembre

De 11h30 à 13h30

Le prochain atelier ouvert d’Aleph Écriture à la Machine à Lire.

Animé par Arlette Mondon-Neycensas, formatrice en écriture littéraire, l’atelier s’appuie sur la découverte et la lecture du roman de Nicolas Clément, Sauf les fleurs (Buchet-Chastel, 2013).

Inscription auprès de Béatrice Dumont : 05.56.99.21.71.
beatrice.dumont@aleph-ecriture.fr

Participation : 10 €.

Prochaines séances : 8 décembre 2014, 19 janvier, 9 février, 13 avril et 8 juin 2015.

Du 6 au 8 novembre 2014

Ritournelles-2014

Depuis 2000 et la création du festival Ritournelles, Permanences de la littérature développe chaque automne des axes de programmations qui s’apparentent à des variations sur un thème relevant de la création contemporaine et dont la synthèse est la littérature.

Cette année, pour fêter les quinze ans du festival, aucun thème et tous les thèmes : littérature et danse, art contemporain, musique, chanson, cinéma, rugby… !

Le programme.

 

 

 

 

du 6 au 8 novembre

 

tdlpQuatrième édition des Rencontres Les Tribunes de la Presse : L’Europe, la défendre ou la pourfendre ? au TnBA , les 6, 7 et 8 novembre.

Mardi 21 octobre à 20h30 : soirée de présentation des Tribunes de la Presse au cinéma Utopia – Bordeaux.

Jeudi 23 octobre

18h30

desmesure.jpg

Pour son ouvrage Postures publié aux éditions Le bleu du ciel, catalogue de photographies issues de la résidence Écritures de Lumière, projet du CRARC et du FRAC en 2011-2012.

Diplômé de l’École Nationale Supérieure de Photographie d’Arles en 1991, Frédéric Desmesure travaille simultanément en agence, en créateur-studio et reporter free-lance reconnu, ou avec des commanditaires. Dans le domaine culturel, il réalise notamment depuis près de 20 ans, des clichés qui témoignent de la vitalité artistique de la région Aquitaine. Il est l’actuel directeur artistique de la Maison de la Photographie des Landes.

Frédéric Desmesure a été accueilli en résidence dans deux lycées agricoles des Landes. Dès le départ, et en lien avec ses travaux de création autour de la posture, il a proposé de porter son regard de photographe sur les jeunes adolescents de ces établissements. On parle des adolescents, des jeunes, ni enfants ni adultes ; finalement trop peu visibles, mal connus. Le photographe les saisit dans les moments où ils ne contrôlent plus leurs images, leurs postures sociales et symboliques. Dans des instants où l’identité se stabilise, alors ils sont eux-mêmes : des personnes remplies d’énergie, mais aussi de doutes.

Avec ses séries, Frédéric Desmesure, par son approche attentive, son regard tendre et singulier sur ces lycéens en formation, nous lie avec beaucoup d’attachement à ces jeunes qui deviennent aussi figure et représentation de cette génération « d’adolescents d’aujourd’hui ».

La rencontre sera animée par Gilles-Christian Réthoré et Didier Vergnaud.

Mercredi 22 octobre

18h30

feldman.jpgAutour de l’ouvrage collectif co-dirigé avec Marie-Rose Moro et Hélène Asensi : Devenir des traumas d’enfance (éditions La pensée sauvage).

Marion Feldman est psychologue clinicienne et maître de conférences en psychologie. Elle exerce dans une crèche familiale préventive, enseigne à l’université Paris-Descartes et elle est, par ailleurs, coordinatrice pédagogique du diplôme universitaire, DFSSU Interventions en protection de l’enfance, à l’université Paris-8.

Elle est l’auteur de nombreux articles (revues et ouvrages collectifs) et a déjà publié : Entre trauma et protection : quel devenir pour les enfants juifs cachés en France (1940-1944) ? aux éditions Érès.

« Les travaux concernant les impacts d’un traumatisme à long terme chez les enfants sont relativement récents. Ils viennent démontrer les effets des violences sur la construction psychique de la subjectivité. C’est avec une intention d’ouverture et de transversalité que cet ouvrage rend compte d’études sur le devenir des traumas d’enfance, c’est-à-dire des effets à moyen et long termes des violences sur les bébés, les enfants et les adolescents qui les ont vécues tout autant que sur ceux qui en sont les héritiers, que ce soit en lien avec leur histoire familiale ou avec l’histoire du pays d’où vient leur famille. »

La rencontre sera animée par Claire Mestre.

Mardi 21 octobre

20h

Autour de la littérature noire et policière.

Présentation du cycle bimestriel de rencontres autour du « Noir » organisé par la librairie avec Hervé Le Corre, Yan Lespoux et Olivier Pène.

Samedi 18 octobre

11h

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Présentation de la vingt-deuxième livraison de la revue L’En-je lacanien : Condensation et déplacement : du rêve au poème (éditions Érès).

La condensation et le déplacement sont les deux mécanismes fondamentaux du travail du rêve, découverts par Freud. Ils sont aussi à l’œuvre dans la poésie. Lacan les a réévalués à partir de la métaphore et de la métonymie sans pour autant les y réduire, tant ils relèvent de la prise directe du signifiant dans le réel de la langue.

« Il faut revenir à la source, c’est-à-dire à Freud, pour retrouver l’introduction des deux termes condensation et déplacement. C’est dans le chapitre VI de la Traumdeutung que Freud avance que la condensation et le déplacement traduisent les déformations que subissent les pensées du rêveur pour passer des pensées latentes en contenu manifeste.

Avec les théories linguistiques et notamment les travaux de Saussure et Jakobson, Lacan avancera la métaphore au côté de la condensation et la métonymie au côté du déplacement pour rendre compte de « l’incidence du signifiant sur le signifié » [...]. »  (Didier Castanet, éditorial)

La rencontre sera animée par Philippe Madet.

Samedi 17 octobre

de 17h à 19h

dorsemaine[1]Rencontre autour de son roman Le pyjama noir (éditions Vents salés).

Xavier Dorsemaine est journaliste, chroniqueur au quotidien Sud Ouest, écrivain et auteur du Blog : Le Bordo de Dorso, Chroniques matinales du port de la lune.

« Il faut du courage pour avouer qu’on a été alcoolique. Il en faut sans doute aussi pour s’avouer qu’on aime une femme qui ne sera jamais la vôtre. Mais quand ces deux courages additionnés donnent un livre aussi fort et aussi poignant que Le Pyjama noir, on ne peut qu’applaudir l’auteur d’être passé aux aveux. D’habitude, on trouve Xavier Dorsemaine de l’autre côté de l’article. Du côté de la signature. Depuis plusieurs années, ce marcheur infatigable, observateur amoureux de sa ville, borsalino ou panama sur la tête selon la saison, sillonne les quartiers Fondaudège et de la Bastide pour le journal « Sud Ouest « dont il est correspondant local. Et puis il rédige aussi des chroniques sur les collectionneurs, les familles de Bordeaux ou les histoires de stades. [...]

Quand il n’est pas à Bordeaux, Xavier Dorsemaine peut être à Eindhoven, aux Pays-Bas. Non pas pour y faire du tourisme, personne ne pourrait le croire. Il y retrouve Malou, une femme mariée dont il est amoureux. Comme un adolescent. Malou et le pyjama noir qu’elle porte qui, tous deux, font lever son désir. Elle et lui savent que cet amour-là est sans issue. Qu’il faut se contenter d’escapades interdites et clandestines dans les hôtels bataves. Un deuxième coup de foudre, un quart de siècle après le premier, sur la plage du Grand Crohot. [...]

Il y raconte les copains, ceux qui, avec le docteur Fleury, l’aident à tenir la tête hors du verre, la famille, les histoires d’amour qui (se) finissaient au bar, la Coupe du monde de rugby à regarder sans bière à la main, sa colère contre Marguerite Duras quand elle fait l’éloge de l’alcool. Tout ceci écrit sans aucun apitoiement mais avec le sens de la dérision dont Dorsemaine est… imbibé. À lire cul sec. Chapeau, Xavier ! »       (Benoît Lasserre, Sud-Ouest).

Jeudi 16 octobre

18h30

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Pour leur ouvrage : Femmes, travail, métiers de l’enseignement. Rapports de genre, rapports de classe (Presses universitaires de Rouen et du Havre).

Marie Estripeaut-Bourjac est Maître de Conférences HDR en études hispaniques et en linguistique (université Bordeaux-Montaigne), spécialiste des questions se rapportant au genre et aux inégalités homme-femme.

Nicolas Sembel est Maître de Conférences en sociologie (IUFM / université de Bordeaux). Il est l’auteur de nombreux articles et ouvrages dont Le travail scolaire (Nathan, 2005).

 « Malgré d’indéniables avancées, des inégalités entre les sexes perdurent. L’école et le travail sont des lieux privilégiés pour identifier les mécanismes de leur reproduction/recomposition à l’œuvre dans les sociétés occidentales contemporaines : loin d’être un sanctuaire qui se trouverait à l’abri de la fureur du monde, l’école se situe au contraire au cœur d’enjeux sociaux et politiques, également présents dans le monde du travail, mais de façon plus brutale.
C’est la confrontation entre ces deux « pôles » qui donne à ce volume tout son intérêt : elle fait apparaître l’existence d’une continuité dans les représentations des rôles sexuels, qui place le travail au centre de l’analyse de la répartition sexuée des tâches, tout en abordant le système éducatif comme l’un des principaux lieux où les stéréotypes se construisent.
En croisant les apports de différentes disciplines, ce volume témoigne de la richesse de recherches menées sur le genre et les rapports sociaux de sexe, champ foisonnant et toujours en construction. »

 Rencontre Espaces Marx, animée par Vincent Taconet. 

Jeudi 16 octobre

17h

Guy RechenmannRencontre-dédicace autour de son roman Flic de papier publié aux éditions Vents Salés.

Écrivain et homme de télévision, Guy Rechenmann est un personnage original au parcours atypique. Flic de papier est son quatrième roman.

« Printemps 1988, un homme disparaît au Cap-Ferret. La disparition, c’est une blessure jamais refermée et c’est un peu mon histoire… Originaire de Chambéry et récemment muté au commissariat d’Arcachon pour retrouver des couleurs après une sordide affaire, moi Anselme Viloc, simple inspecteur de police, suis chargé de l’enquête. Alors, tous les jours ou presque, je prends la pinasse et traverse le bassin. Cela, je ne m’en plains pas : la presqu’île est envoûtante… Dans cette affaire, bizarrement, il n’y a pas le moindre embryon de piste. De surcroît, ici les gens parlent peu aux étrangers et encore moins aux flics. Par chance, j’ai noué des liens avec Éric le jeune pilote de la navette et David, le patron de l’Escale, garçons de bon sens. Eux, ils connaissent du monde… »

 

Mercredi 15 octobre

18h30

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Pour la parution en France de son roman Place ouverte à Bordeaux aux éditions Noir sur Blanc (traduit du norvégien par Céline Romand-Monnier)

Hanne Ørstavik est née en 1969, dans le Finnmark, la partie la plus septentrionale de la Norvège. Chacune de ses parutions est très attendue, souvent acclamée et parfois controversée. L’émotion vive suscitée par ses livres a grandement contribué à la place unique qu’elle occupe dans le paysage littéraire de son pays. En 2002, elle a reçu le prix Dobloug pour l’ensemble de son œuvre et en 2004 le prestigieux Brageprisen, pour son livre Presten publié en 2008 aux Allusifs sous le titre La Pasteure. Depuis sa parution en 2006, Amour (Les Allusifs, 2011) est considéré en Norvège comme un classique parmi les romans contemporains. Il est traduit dans une quinzaine de langues.

 « L’héroïne, divorcée et mère d’une adolescente, est artiste plasticienne. Bouleversée par l’article d’un critique d’art dont elle ignore tout, mais dont chaque mot la touche, elle se décide, après quelques tergiversations, à lui envoyer un message de remerciement. Une première réponse plutôt laconique est bientôt suivie d’une proposition de rencontre. Dès lors, de fil en aiguille, s’instaure entre les deux personnages une relation sexuelle singulière, explorée ici sans pudibonderie ni honte.

Hanne Ørstavik nous plonge dans les méandres psychologiques de la sexualité au moyen de spirales narratives qui se révèlent fascinantes et envoûtantes. Elle réussit à exprimer des sentiments complexes, profonds et rares, par la magie seule de son style. »

La rencontre sera animée par Vincent Lafaille.