Mardi 14 octobre18h30Pour son roman Le bonheur national brut publié aux éditions Albin-Michel. Réalisateur de films et metteur en scène d’événements, François Roux est aussi auteur et metteur en scène de théâtre. Son premier roman La mélancolie des loups est paru en 2010 aux éditions Léo Scheer. « Le « bonheur national brut » est cet indicateur qui, depuis plus de quarante ans, vaut au petit royaume du Bhoutan la curiosité – admirative ou condescendante – du reste du monde. Le BNB, grosso modo, substitue au seul PNB quatre critères : croissance et développement économique, conservation de la culture, sauvegarde de l’environnement et gouvernance responsable. Qui, tenus ensemble, doivent permettre de jauger l’état de santé du pays. Du Bhoutan il n’est guère question dans le second roman de François Roux. De la richesse, du bonheur et des liens plurivoques qu’entretiennent l’une et l’autre, si. Le bonheur national brut suit quatre garçons, de la première élection de François Mitterrand à celle, 31 ans plus tard, de François Hollande. [...] Du parcours des uns et des autres, on ne dévoilera rien. Il abrite un lot attendu de gloires plus ou moins éphémères, d’illusions perdues et (re)conquises, comme l’apprentissage d’une violence qui s’inflige et se subit indifféremment dans les bureaux des multinationales, les couloirs de l’Assemblée, les plateaux de théâtre. L’auteur, on l’en remercie, se garde d’en tirer une leçon de morale. Une conclusion, tout au plus : « Le bonheur n’est pas du tout une affaire sérieuse. » (Marion Cocquet, Le Point) La rencontre sera animée par Christian Jacquot. |
Mardi 14 octobre
Les bénévoles de l’association nationale Les Blouses Roses proposent, le mardi 14 octobre dans la librairie, une vente de livres au profit des enfants malades de Bergonié.
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Vendredi 10 et samedi 11 octobre
Le Genepi organise le festival Venez passer une Journée à l’Ombre les vendredi 10 et samedi 11 octobre. Le programme du vendredi :
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Vendredi 10 octobre18h30Pour son roman La Ballade d’Ali Baba publié aux éditions Sabine Wespieser. Catherine Mavrikakis est née en 1961 à Chicago, d’une mère française et d’un père grec qui a grandi en Algérie. Elle enseigne à l’Université de Montréal. Elle a déjà publié chez le même éditeur : Le Ciel de Bay City (2009) et Les Derniers Jours de Smokey Nelson (2012). « [...] Le spectre qui s’invite subitement dans la vie d’Erina, la narratrice, écrivaine et universitaire à Montréal comme Catherine Mavrikakis, est cette fois celui du père : un père hors du commun capable de traverser en deux jours l’Amérique, de Montréal à Key West, dans sa Buick Widcat turquoise, avec ses trois filles enfants, pour passer le réveillon devant l’océan, chimère magnifique, intensément impossible ; un père digne d’Ali Baba et de ses quarante voleurs, emporté par ses propres fictions, jouant son existence comme sur une scène de théâtre et risquant ses revenus toujours incertains dans des casinos accompagné par sa fille de dix ans pour lui servir de porte bonheur et attendrir ses futures conquêtes féminines ; un père imprévisible capable de resurgir neuf mois après sa mort, en invoquant le spectre d’Hamlet et le temps désigné par Shakespeare comme hors de ses gonds. [...]« (Aliette Armel, Le Magazine Littéraire) La rencontre sera animée par Pierre Mazet. |
Jeudi 9 octobre18h30À propos de son roman Les nouveaux monstres 1978-2014 publié aux éditions Stock. Née à Padoue en 1961, Simonetta Greggio vit depuis 1981 en France où elle a été journaliste (City, Télérama, La Repubblica, Le Figaro…) et auteur d’une douzaine d’ouvrages d’art de vivre consacrés aux jardins et à la cuisine. Depuis La Douceur des hommes (Stock, 2005), elle a publié Étoiles (Flammarion, 2006), Col de l’ange (Stock, 2007), Les Mains nues (Stock, 2009), Dolce Vita 1959-1979 (Stock, 2010), L’Odeur du figuier (Flammarion, 2011), L’homme qui aimait ma femme (Stock, 2012). Elle écrit en français. « En Italie, la ligne la plus droite entre deux points est l’arabesque. Il faudra un jour étudier l’importance du baroque sur le peuple italien [...] À travers la relation entre don Saverio, jésuite, héritier de la lignée Valfonda, et sa petite-nièce Aria, journaliste d’investigation à laquelle il confie ses secrets, ce roman raconte la fin de la dolce vita, l’implosion de la Démocratie chrétienne et du parti communiste et la montée en puissance du berlusconisme sur fond de mafia, d’argent sale et d’affaires troubles au Vatican. Mais aussi la merveille de cette terre où l’on sait encore sourire, sa beauté, ses héros au quotidien. Dans cette Italie sublime et tragique Silvio Berlusconi a débarqué sur la scène politique comme surviennent les grandes pestes. Jugé inéligible en 2014, le vieux caïman n’est pas mort. Faisant suite au très remarqué Dolce Vita, Simonetta Greggio signe avec Les nouveaux monstres le roman de l’Italie des trente-cinq dernières années. » La rencontre sera animée par Christian Jacquot.
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Samedi 11 et dimanche 12 octobre
L’Escale du Livre, en partenariat avec Fradin Culture, la Villa 88, la librairie La Machine à Lire et avec le soutien de la ville de Lormont, vous invite à une Escale du Livre au Prince Noir, les samedi 11 et dimanche 12 octobre au Château du Prince Noir à Lormont. Rencontres, débats, lectures, sculptures. Entrée libre. |
Mardi 7 octobre18h30Guy Tapie pour son ouvrage Sociologie de l’habitat contemporain. Vivre l’architecture publié aux éditions Parenthèses. Guy Tapie est professeur de sociologie à l’Ensap de Bordeaux. Il dirige le Pave, laboratoire des écoles d’architecture associé au Centre Émile Durkheim (université de Bordeaux / Cnrs). Ses travaux portent sur la production de l’habitat, la fabrication de la ville et les questions d’architecture dans la société contemporaine. Il est l’auteur de nombreux articles et ouvrages dont, aux éditions Parenthèses : Bordeaux Métropole, un futur sans rupture, direction avec Patrice Godier (2009) et La fabrication de la ville : métiers et organisations, direction avec Véronique Biau, (2009). « L’habitat, en étant situé à l’interface entre sphère publique et sphère privée, constitue un espace support essentiel à la construction de l’identité individuelle et à celle d’une vie en société. Guy Tapie présente dans cet ouvrage en quoi certains projets architecturaux et urbanistiques contemporains, et surtout les pratiques des habitants, sont le reflet d’évolutions importantes de nos modes de vie. Il y dessine également les contours d’une approche méthodologique particulière sur ces questions, ce qu’il nomme une « socio-architecture de l’habitat », au « croisement de l’anthropologie, de la sociologie, de l’architecture et de l’urbanisme. »[...]« (Romain Maurice, Revues.org) La rencontre, organisée dans le cadre des Géo-Mardis d’ADESS, sera animée par Pierre-Yves Saillant.
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Vendredi 3 octobre18h30Autour de son roman L’Exception publié aux éditions Zulma (traduit de l’islandais par Catherine Eyjólfsson). Auður Ava Ólafsdóttir est née en 1958. Elle a fait des études d’histoire de l’art à Paris et a longtemps été maître-assistante d’histoire de l’art à l’Université d’Islande. Directrice du Musée de l’Université d’Islande, elle a organisé plusieurs expositions d‘artistes et donne de nombreuses conférences. Elle vit à Reykjavík. Elle a déjà publié, aux éditions Zulma : Rosa candida (2010) et L’Embellie (2012). « [...] L’Exception, l’histoire de la belle Maria que son mari quitte après onze ans d’un mariage sans nuages pour s’installer avec un homme. Incrédule, désemparée, l’éconduite tient le coup pour les enfants, Björn et Bergthora, adorables jumeaux de 2 ans et demi. Mais elle convoque ses souvenirs avec obsession, y cherche des signes annonciateurs de cette rupture si brutale. Sa voisine, Perla, une naine épatante, lettrée, nègre pour un auteur de polars et conseillère conjugale, sera justement de bon conseil. « C’est un livre sur la mémoire qui se trompe, sur les relations compliquées entre un homme et une femme, sur l’écriture aussi. Mon héroïne est une exception à plusieurs titres. » Son roman n’est pas banal non plus, qui mêle profondeur et fantaisie, hiver polaire et mets roboratifs, dans une ronde de personnages aussi décalés qu’attachants. » (Delphine Peras, L’Express) La rencontre sera animée par Didier Delahais. |
Mardi 7 octobreLes bénévoles de l’association nationale Les Blouses Roses proposent, le mardi 7 octobre à La Petite Machine, une collecte de livres au profit des enfants malades de Bergonié.
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Jeudi 2 octobre18h30Pour son ouvrage Atlas du renseignement. Géopolitique du pouvoir (Les Presses de Sciences Po). Sébastien-Yves Laurent est professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Bordeaux où il codirige le master « Sécurité globale et analyste trilingue ». Il enseigne également à Sciences-Po Paris et à l’IEP de Bordeaux. Il est consultant et spécialiste des questions de sécurité. Il est l’auteur de nombreux articles et ouvrages dont : Politiques de l’ombre. État, renseignement et surveillance en France (Fayard, 2009), Politiques du renseignement (Presses universitaires de Bordeaux, 2009) et Secrets d’État. Pouvoirs et renseignement dans le monde contemporain (Armand Colin, 2005). « Le renseignement, dans sa double dimension intérieure et internationale, a longtemps relevé de la compétence exclusive de l’État. Mais à l’âge de la globalisation et de la souveraineté partagée, de nombreux facteurs – le développement des coopérations internationales, les changements géopolitiques liés à la fin de la guerre froide, la demande de transparence des sociétés postdémocratiques, le développement exponentiel des réseaux ainsi que la généralisation de l’accès à l’Internet – ont profondément bouleversé les conditions dans lesquelles s’exerce cette activité. En abordant les problématiques les plus contemporaines du renseignement dans leurs dimensions historiques, politiques, juridiques et éthiques, ce premier Atlas du renseignement tente d’apporter une vision complète sur un sujet secret. » La rencontre sera animée par Vincent Taconet. |
Mercredi 1er octobre18h30Pour son livre Psychomotricité, la conscience d’être un corps ou la non-séparabilité des contraires publié aux éditions de Midi. Né à Bordeaux en 1935, Jacques Garros entreprend des études de philosophie et de théologie avant de rencontrer Hilde Peerboom, initiatrice de la pédagogie du Travail Corporel. Psychomotricien, il sera son élève pendant 9 ans et consacrera sa vie à la transmission. En 1973, il s’associe à Jean Masse, disciple de Karin Waehner, dans le cadre du Centre Lafaurie Monbadon. Toujours en activité, il poursuit sa réflexion, nourrie par la pratique du Travail Corporel et questionne en permanence la nature, le rôle et la responsabilité de l’homme dans l’histoire du Vivant. Il livre ici les clefs de son enseignement. Il a déjà publié Corporellement T.1 et T.2 (éditions de Midi). « 40 ans après l’institution du diplôme d’état, ce livre apporte une aide essentielle aux psychomotriciens, qu’ils soient en formation ou déjà en activité, afin de retrouver les racines et poursuivre l’élan qui a donné naissance à une profession si nécessaire. Table ronde avec Agnès Benoît-Nader, Lucile Houdré, Geneviève Ponton, Olivier Rasal-Allué et Dimitri Tsiapkinis, organisée dans le cadre de la manifestation Le Centre Lafaurie fête ses 40 ans. |
Mardi 30 septembre18h30Pour son roman Journal de la chute publié aux éditions Buchet-Chastel. Journaliste et écrivain, Michel Laub est né en 1973 à Porto Alegre. Journal de la chute est son cinquième roman, et le premier traduit en français. Nommé et lauréat de nombreux prix au Brésil et au Portugal, Michel Laub figure sur la prestigieuse liste du magazine britannique Granta comme l’un des meilleurs jeunes écrivains brésiliens Journal de la chute, roman introspectif et puissant, revisite jusqu’à l’obsession trois catastrophes – trois chutes – qui travaillent et traversent la quête d’identité du narrateur, jeune quadra mal dans sa peau: celle du grand-père suicidaire, survivant d’Auschwitz exilé au Brésil ; celle de João, jeune goy victime des brimades constantes de ses camarades d’une école juive de Porto Alegre ; et la sienne dans l’alcool et la dépression. « Époustouflant de précision littéraire, de minimalisme et de puissance émotionnelle, ce bouleversant roman de Michel Laub interroge nos destins et notre histoire jusqu’au vertige. » La rencontre sera animée par Ilana Heineberg. |
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