La sélection de lamachinealire


Mardi 16 septembre

18h30

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Autour de son livre : Maladies et violences ordinaires dans un hôpital malgache (éditions L’Harmattan).

« Au premier regard, Claire Mestre, psychiatre et anthropologue, paraît frêle et délicate, sa voix est posée et douce. Cette première impression échoue vite sur la réalité de son histoire, de ses passions et de son métier : depuis 1994, au sein de l’hôpital Saint-André à Bordeaux, elle a ouvert une consultation pour une prise en charge ethno-psychanalytique de patients migrants dont 80 % ne parlent pas français.

Depuis cette date, elle est à l’écoute de ces patients en situation précaire, aux parcours souvent jalonnés de souffrances physiques – victimes de tortures – et psychiques. Des demandeurs d’asile présentant de graves états traumatiques, des femmes seules ou des jeunes mères avec leur bébé, des familles entières à la rue aux chemins de migration coupés par des séparations violentes, tortures, viols [...] Avec son équipe de psychologues, d’anthropologues et de traducteurs, la responsable de l’unité de consultation de médecine transculturelle reçoit également des adolescents et de jeunes adultes issus de l’immigration, avec « une explosion du nombre de mineurs isolés ces dernières années », précise-t-elle. Son association, Mana, fondée en 1992 et hébergée à l’hôpital, participe aux consultations hospitalières. » (Claudia Courtois, Le Monde)

Claire Mestre a déjà publié, avec Marie-Rose Moro à La pensée sauvage : Partir, migrer : l’éloge du retour (2008), Vivre c’est résister (2010) et Je t’écris de… (2013). Elle dirige la revue L’autre.

« Cette enquête anthropologique, réalisée à l’hôpital de Toamasina, se déroule dans le service de médecine et s’attarde sur les histoires de malades et leurs itinéraires, les relations soignants-soignés et l’exercice médical souvent mis au défi. L’auteur y découvre la violence du quotidien et tente d’en donner une compréhension qui ouvre sur les relations sociales et les conflits d’identité professionnels qui existent à l’hôpital et le débordent. »

La rencontre sera animée par Laurence Kotobi.

Vendredi 12 septembre

18h30

labbe.jpgPour son livre : Un certain regard : abécédaire de 14 années de chroniques sur l’architecture moderne et contemporaine (éditions Archibooks).

Claude Labbé travaille pour la société d’ingénierie Terrell Group.

« Claude Labbé n’est ni architecte, ni journaliste – il est ingénieur [...] – soient deux bonnes raisons au moins de s’intéresser à l’architecture et d’écrire sur le sujet. Ce que ce graphomane multirécidiviste ne s’est d’ailleurs pas privé de faire, et à plus de cinquante reprises (!), depuis 1998 et jusqu’à nos jours, dans la revue l’Ingénieur-Constructeur (la revue des ingénieurs de l’ESTP).

Cinquante papiers pour une centaine de réalisations commentées sous la forme d’un « abécédaire de quatorze années de chroniques sur l’architecture moderne et contemporaine ». De « A » comme « viaduc des Arts » à « Z » comme « Zaha Hadid », l’auteur livre, avec subjectivité, passion et bonne humeur ; sa propre lecture des édifices qu’il s’est plu à aller visiter, loin de tout voyage de presse, mais par volonté et par hasard, mu par le désir d’explorer la réalité construite de l’époque. D’où ce regard certain, un Certain regard, qu’il pose sur les œuvres, un regard toujours aimanté de sympathie qui cherche avant tout à jauger et à comprendre, davantage qu’à expliquer, juger ou condamner.

Et puis ce sont également des dessins et des croquis – pour certains inédits – qui viennent ponctuer le propos et le rehausser. Mais le mot de la fin sera pour Rudy Ricciotti qui, dans une courte postface à l’ouvrage, reconnaît en l’auteur « un esthète au sens de la nécessité historique », avant de conclure : « ta quête est romantique, et là est ton honneur », ce qui venant de notre « ingénieur-et-architecte-à-Bandol-(Var) » résonne comme un compliment, et pas des moindres. » (Jean-Franck Degioanni, Le Moniteur)

Organisée dans le cadre d’Agora 2014, la rencontre sera animée par Olivier Brochet.

 

Mardi 9 septembre

18h30

ayral.jpgSylvie Ayral et Yves Raibaud pour leur ouvrage Pour en finir avec la  fabrique des garçons (2 volumes) publié à la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine.

Ancienne institutrice, puis professeur d’espagnol, Sylvie Ayral est docteur en sciences de l’éducation.

Yves Raibaud est géographe, animateur du réseau Mixité Parité Genre.

Volume 1 : À l’école. Quels leviers peuvent permettre un changement, profitable aussi bien aux filles qu’aux garçons, dans une école plus égalitaire ? Une école émancipatrice ne devrait-elle pas être, avant tout, une école accueillante à toutes les variations des rôles de genre qui ne sauraient se résumer à la bicatégorisation fille garçon ?

Volume 2 : Loisir, Sport, Culture. Le second volume applique la réflexion de la fabrique des garçons aux activités organisées en périphérie de l’école. Le sport apparaît comme un temple du masculin, présentant l’homme comme l’être le plus fort, même si la place des femmes, minoritaire, n’a cessé de progresser, en particulier au sein de pratiques ludosportives plus mixtes. Quel pourrait être le rôle du sport, de la culture et des loisirs dans le renouvellement d’une réflexion sur la mixité et la coéducation des filles et des garçons ?

La rencontre, organisée dans le cadre des Géomardis d’ADESS, sera animée par Pierre-Yves Saillant.

Vendredi 5 septembre

18h30

dessin_kayak-514x385.jpgSoirée de lancement et baptême des kayaks de Donatien Garnier.

Né en 1969, Donatien Garnier, journaliste et poète, devient navigateur. Auteur d’un Recueil d’Écueils, cartographie du phantasme insulaire (éditions Les Bords Perdus, 2006) et, avec Éric des Garets : Match, rugby et poésie (éditions Atelier Baie, 2014), Donatien Garnier part sur les traces de Stevenson.

Grâce à deux kayaks conçus dans le chantier naval Bossuet à Arcachon, Donatien Garnier et le photographe Jean-Marie Huron rallieront Anvers en Belgique à Pontoise en Île-de-France comme l’ont fait il y a 143 ans l’auteur et explorateur Robert Louis Stevenson et son ami Walter Simpson. Ce voyage, l’écrivain-voyageur écossais l’a relaté dans un ouvrage paru en 1878 : Voyage en canoë sur les rivières du Nord (An Inland Voyage).

Tout l’été, les clients de la librairie ont proposé des noms pour les deux embarcations fabriquées spécialement pour refaire ce voyage. Les noms choisis seront dévoilés au cours de la soirée du vendredi 5 septembre, trois jours avant le départ des kayaks et de leurs pagayeurs pour Anvers.

Le baptême des kayaks aura lieu sur la place du Parlement, en présence d’Hélène des Ligneris, leur marraine, et de Jean-Baptiste Bossuet leur concepteur et constructeur. Il sera l’occasion d’une dégustation de vins de Graves et suivi d’une mise à l’eau dans la Garonne.

Pour suivre le voyage en amont, le blog de Donatien Garnier sur Rue 89 Bordeaux.

Découvrez les derniers coups de cœur de Yolande, libraire du rayon jeunesse, et aussi les événements à ne pas manquer !

27 et 28 août

 

Université-2014Le CECA organise la 20e Université Hommes-Entreprises, les 27 et 28 août 2014 au château Smith Haut Lafitte.

Christophe de La Chaise présentera l’ouvrage Remettre l’Homme au cœur de l’entreprise lors d’une conférence de presse à la librairie le lundi 25 août à 11h.

 

 

 

Retrouvez ici la sélection d’été 2014 pour les livres jeunesse  Sélection d’été 2014
Bonnes lectures estivales !

Vendredi 4 juillet

18h30

serne.jpgÀ propos de son ouvrage Des Verts à EELV, 30 ans d’histoire de l’écologie politique publié aux éditions Les Petits matins.

Administrateur territorial, Pierre Serne est ancien élève de l’École normale supérieure (Ulm), agrégé d’histoire et diplômé en sciences sociales et politiques. Il a été enseignant-chercheur à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et à Science-Po Paris entre 1996 et 2000, avant d’entrer, en 2000, au cabinet de Dominique Voynet, ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement, puis d’Yves Cochet à ce même ministère en 2001. Il est conseiller municipal de Vincennes depuis 2001 et conseiller régional et vice-président en charge des transports de la région Ile-de-France depuis 2010.

« C’est un opuscule qui se lit comme on se promène dans un panthéon vert. À la place de grands hommes, on y croise des figures écolos (ce qui n’est pas forcément incompatible) : de René Dumont à Cécile Duflot, en passant par Alain Lipietz, Antoine Waechter, Brice Lalonde, Dominique Voynet ou Noël Mamère…

À l’occasion des trente ans de la naissance des Verts, [...] Pierre Serne revient sur le cheminement des écologistes en politique, entre luttes internes de pouvoir, progressif ancrage à gauche et permanence du rapport de force avec le PS. Il insiste sur l’idée que « l’écologie s’est toujours construite dans la résistance… ». Jusqu’à la prise de conscience : « Avec ses premiers élus régionaux et municipaux à la fin des années 1980, les écolos estiment qu’il faut être dans les endroits où se prennent les décisions car, pour un écolo, “on ne peut pas attendre”. » Et d’expliquer pourquoi, désormais, les écologistes ont pour ligne conductrice « la volonté d’appliquer (leurs) solutions chaque fois que c’est possible partout où c’est possible ». » (Stéphane Alliès, Médiapart)

Le débat sera animé par Clément Rossignol Puech.

Jeudi 3 juillet

18h30

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Autour de l’ouvrage collectif Bijoux d’Hiver publié par les éditions Les Bijoux de Famille.

« 1882-1884 : pour procurer l’eau courante aux nouveaux Arcachonnais venus en masse profiter des atouts thérapeutiques de l’iode marin, la Compagnie générale des Eaux érige au cœur de la Ville d’Hiver une usine élévatrice puisant les eaux du lac de Cazaux voisin, réputées pour leur remarquable pureté.

1984 : après un siècle d’activité, l’usine ferme ses portes et devient propriété de la ville d’Arcachon.

1990 : un terrible incendie ravage le bâtiment, qui connaitra un long épisode de déshérence.

C’est en 2007 qu’il sort de l’abandon, lorsqu’Olivier et Nathalène Arnoux choisissent d’y poser leurs bagages. Désormais, l’usine élévatrice sera un hôtel. On découvrira dans ses dédales les vestiges de son activité passée, les indices d’histoires personnelles, un aïeul qui glanait chez les antiquaires des trophées de safaris, un grand-père juriste à l’étonnante fantaisie, qui avait sa vie durant amassé publications érotiques et ouvrages savants consacrés aux mille facettes des plaisirs de la chair. On y appréciera des couleurs, des matières, des formes et autant de manières pour le soleil et le vent de percer les sinueuses artères de cette Ville d’Hiver.

L’atmosphère poussera à écrire. Alors, c’est ce qu’on y fera. On invitera des auteurs de passage, en voisins ou en voyageurs, qui séjourneront quelques nuits à l’Hôtel de la Ville d’Hiver pour en puiser matière à réflexion. Pour cette première expérience, quatre auteurs d’horizons divers viendront cerner dans l’horizon d’hiver la substance d’histoires courtes : Jonathan Hénault, Nathalie Bernard, Hervé Le Corre, Arnaud Cathrine, qui conviera Guillaume Trouillard, auteur de bande dessinée, à mettre ses mots en images.

Ces quatre histoires sont réunies et publiées par les éditions Les Bijoux de Famille. Alors, on les appellera les Bijoux d’Hiver. »

La rencontre réunira Nathalie Bernard, Jonathan Hénault, Guillaume Trouillard et Nathalène Arnoux et sera animée par François Boyer.

Lundi 30 juin

de 11h30 à 13h30

Le prochain atelier ouvert d’Aleph Écriture à la Machine à Lire.

Inscription auprès de Béatrice Dumont : 05.56.99.21.71.
beatrice.dumont@aleph-ecriture.fr

Participation 10 €.

 

Juin / Juillet 2014

 

musique chambreL’association Musique de Chambre en Bordelais propose, pour sa saison 2014, quatre concerts à Bordeaux :

28 juin : Claire Désert – Quatuor Gabriel Fauré

17 juillet : Récital Ophélie Gaillard

21 juillet : Trio à Cordes et Hautbois

24 juillet : Récital Chant et Piano

Jeudi 26 juin

18h30

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Autour du recueil : Hess-O-Hess, chroniques 1966-1971 publié aux éditions Alter Ego.

Contrebassiste, critique et historien du jazz, musicologue, traducteur, écrivain, Jacques B. Hess (1926-2011) a entamé sa carrière de musicien à l’issue de la Seconde Guerre mondiale, pendant laquelle il fut emprisonné. Rescapé du camp de concentration de Buchenwald, décoré de la Légion d’honneur, il a accompagné de nombreux musiciens de jazz pour des séances d’enregistrement ou lors de tournées dans le monde entier. Entre autres, Claude Bolling, Guy Lafitte, Jack Diéval, Eric Dolphy, Bud Powell et Duke Ellington ont fait appel à lui.

Jacques B. Hess a écrit de nombreux textes pour des revues et magazines. Il inaugure en 1966 une série de chroniques dans Jazz Hot, intitulées Le Bloc-Notes puis Hess.O.Hess. Elles se poursuivent jusqu’en 1971 dans les pages de Jazz Magazine.

Auteur d’un ouvrage précis sur Le Ragtime dans la célèbre collection « Que Sais-je ? » (PUF, 1992), il a également réalisé de nombreuses traductions de l’américain comme celle de Moins qu’un chien de Charles Mingus (Parenthèses, 1985) ou de Ronald Morris : Le jazz et les gangsters, 1880-1940 (Le Passage, 2013). Il fut également chargé d’un cours d’histoire du jazz à l’université de Paris-Sorbonne, anticipant sur un enseignement devenu courant aujourd’hui.

La rencontre sera animée par Philippe Méziat, avec Érika Hess, Romain Jarry (lectures) et Monsieur Gadou (illustrations musicales).