La sélection de lamachinealire


Vendredi 4 mars

18h30

caché dans la maison des fous.jpgAutour de son livre Caché dans la maison des fous publié aux éditions Bruno Doucey.

Résistante et membre du Mouvement national contre le racisme, recherchée par la police, Denise trouve refuge en 1943 dans l’asile de fous de Saint-Alban, en Lozère. Accueillie par Lucien Bonnafé et François Tosquelles, psychiatres et résistants, elle comprend très vite que cette institution cache des personnes recherchées. Elle y croise notamment Eugène et Maris Grindel, noms d’emprunt de Paul Eluard et de sa femme Nusch. Ce dernier profite du séjour pour créer les éditions clandestines de la Bibliothèque française et publier ses Sept poèmes d’amour en guerre.
« Dans cet émouvant document romancé, fruit captivant d’une enquête historique, Didier Daeninckx fait revivre le séjour de personnages réels dans ce lieu de refuge où les médecins prônèrent la pratique d’une nouvelle psychiatrie« . Gilles Heuré (Telerama).
Le personnage de Denise est en fait Denise Glaser qui créera, en 1959, Discorama, où elle interviewera tous les talents de la scène musicale.

Auteur de plus d’une soixantaine de livres, Didier Daeninckx a vu son oeuvre couronnée en 1994 par la Société des gens de lettres qui lui a décerné le Prix Paul-Féval de littérature populaire.

La rencontre sera animée par Christian Jacquot.

Du vendredi 4 au mardi 29 mars 2016

Rocher de Palmer, Galerie de Verre

pht1Rendant vivantes les conséquences tragiques et les avancées réussies depuis le coup d’état des militaires argentins en 1976, des ressortissants argentins de Gironde vous invitent à rencontrer des intellectuels et des artistes argentins et à ne pas laisser « rentrer dans le commode pays de l’oubli* » ces quarante années d’histoire.

* J. Cortázar, 1981, écrivain argentin, colloque Assemblée Nationale

Conférence vendredi 18 mars, 18h30 – Cabane du Monde
Avec Inés Vazquez (anthropologue) et Oscar Lopez (artiste plasticien)

 

En partenariat avec le Rocher de Palmer

Jeudi 3 mars

18h30 – La Machine à Musique

péclard.jpgMini concert autour du disque Violoncelle 5 cordes édité chez Triton.

Pour enregistrer la 6e suite pour violoncelle de Jean-Sébastien Bach et rester fidèle au compositeur, Etienne Péclard a demandé à son luthier de lui fabriquer un violoncelle 5 cordes (le piccolo d’autrefois). Par la suite, il a sollicité des compositeurs contemporains comme Gabriel Bille, Jean-Louis Agobet, Maria Luisa Marcellaro La Franca, Etienne Rolin, Patrick Burgan, Didier Lacombe ou Sacha Chaban pour qu’ils écrivent des compositions pour cet instrument. Le disque qu’il propose est le résultat de cette collaboration.

Etienne Péclard est violoncelliste, interprète aussi bien de musique baroque que contemporaine. Il a joué comme soliste, chambriste ou violoncelle-solo d’orchestre. Il a collaboré avec des ensembles comme La Grande Ecurie et la Chambre du Roy, l’ONBA, le nouvel Orchestre philharmonique de Radio France, l’Orchestre de Paris. Il a pu ainsi côtoyer de nombreux musiciens, compositeurs et chefs comme Daniel Baremboïn, Pierre Dutilleux, Zubin Mehta, Armin Jordan, Pierre Boulez, Yo Yo Ma, Brigitte Engerer….

Un moment musical autour de son disque.

Du 3 au 5 mars

Auditorium de la Bibliothèque municipale de Bordeaux

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Organisé par l’A.R.D.U.A., l’Association Régionale des Diplômés des Universités d’Aquitaine, qui propose aux diplômés de l’Université d’Aquitaine un lieu de rencontre qui leur permette de garder vivante leur curiosité intellectuelle et de s’intéresser vivement à la vie de la Cité et de la Région.

Suite à la remise du grand Prix ARDUA 2015 à Michel SUFFRAN pour l’ensemble de son oeuvre le 21 mai dernier, un colloque sur l’oeuvre de Michel Suffran est organisé.

Plus d’informations sur le programme.

Mercredi 2 mars

20h

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Sixième édition de La Machine à Polar.

Une nouvelle soirée des rencontres dédiées à la littérature noire et policière avec la présentation de plusieurs romans. Il y sera question notamment de dix universitaires réunis en Suisse par le professeur Bobo pour un colloque sur Sherlock Holmes et bloqués par une avalanche (Le mystère Sherlock J-M Erre, Pocket), d’un boxer doté d’un punch exceptionnel mais d’une mâchoire en verre (Le roi du K.O, H. Crews, Gallimard Folio), d’une photo compromettante du président G-W Bush tombée entre les mains d’un malfrat minable (A poil en civil J. Stahl, Rivages) et de bien d’autres histoires.

Une soirée qui promet d’être décalée et déjantée !

La rencontre est animée par Hervé Le Corre, enseignant et auteur de nombreux romans (récompensé par le Prix Le Point du roman européen en 2014), Yan Lespoux, enseignant et responsable d’un blog sur le roman noir (encoredunoir) et Olivier Pène, libraire à La Machine à Lire et qui a animé une émission sur Radio Campus consacrée au polar. Leur invité pour la soirée : Sébastien Gendron, réalisateur de courts-métrages et auteur (Road tripes, éditions Albin Michel, 2013 ; La revalorisation des déchets, Albin Michel, 2015).

Du samedi 27 février au lundi 21 mars

La Machine à Musique

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Boustrophédon #3
Autour de l’exposition Placebo Domingo -Travaux récents de William Acin.

« J’applique le détournement du sens commun afin de provoquer chez le spectateur un regard critique et distancé sur sa vie quotidienne et sa conception du monde. J’utilise l’humour, l’ironie pour provoquer, instiller du désordre dans « notre » rapport aux objets et dans l’usage quotidien des signes, en explorant notamment la question de l’inquiétante étrangeté de l’ordinaire, afin de faire émerger chez le spectateur une réalité sensible. » William Acin

Pour découvrir le travail de William Acin, vous pouvez aussi consulter son site.

Rencontre avec William Acin le 1er Mars 2016 à 18h30.

 

Jeudi 25 février

18h30

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Pour son livre Il n’est pas si facile, publié aux éditions du Serpolet.

De l’enfance à l’âge adulte, Jean Dartigues livre le chemin d’un homme, ses souffrances et ses bonheurs, ses engagements, ses refus et ses questionnements.
Il n’est pas si facile… de se mettre à nu.
Pour cela, l’auteur a choisi la poésie plutôt que le récit autobiographique. Une manière tout aussi intime de se livrer.

Jean Dartigues est un ancien membre de la Commission Exécutive Confédérale de la CGT et ancien secrétaire de l’union départementale de ce syndicat. Poète, il est aussi un contributeur régulier de la revue Aperçus.
La rencontre sera animée par Jean Lavie.

Mercredi 24 février

18h30

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Prochain rendez-vous de l’atelier d’écriture proposé et animé par Bruno Tessarech, écrivain et auteur du récent L’atelier d’écriture. Lettre à un futur écrivain (éditions JC Lattès).

L’atelier se déroulera à la Machine à Musique (successeur Lignerolles), au 13-15 rue du Parlement Sainte-Catherine.

Mardi 23 février

18h30

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Rencontre avec Xavier Evstigneeff, Vincent Lafaille et Patrice Luchet autour de la fabrique d’édition Série discrète, spécialisée dans la poésie contemporaine.

Premier livre publié par cette maison d’édition, Ce presque là de Xavier Evstigneeff, né du travail quotidien d’écriture suivant un processus de remémoration et de trace, questionne le réel et sa présence.

Le sort du parasol, écrit par Patrice Luchet, se présente sous la forme de 24 textes correspondant à 24 heures d’une journée d’été dans une station balnéaire. L’auteur travaille la forme poétique classique du sonnet en jouant sur les rimes et les strophes tout en y intégrant une dimension narrative. Chaque vers est minuté, chaque page se déroule sur 4 minutes d’une heure de la journée.

S’éloigner du sujet, écrit par Vincent Lafaille, entremêle rapport à la ville et rapport à l’écriture. De l’effacement des aspérités urbaines par le biais d’opérations de rénovation, aux balancements entre mouvement de l’écriture et mouvement de la marche.

Xavier Evstigneeff, Vincent Lafaille et Patrice Luchet vivent et travaillent à Bordeaux. Patrice Luchet a publié Offrez des pissenlits (éditions Contre-pied), dirige la revue 4/5 et collabore à des revues de poésie contemporaine comme Boxon.

Vendredi 19 février

18h30

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Autour de son livre Poèmes évidents, publié aux éditions de l’Attente.

La poésie serait inaccessible et incompréhensible pour le commun des mortels, réservée à une élite de lettrés ? Guy Bennett tord allègrement le cou à ce préjugé avec Poèmes évidents écrits en 2008 à la fin de la présidence de G.W Bush. Il propose des textes courts, vifs, drôles, mordants et faussement naïfs.

Guy Bennett me semble développer ce faisant deux propositions qui, sans être contradictoires, rendent plus complexe qu’il n’y paraît l’évidence revendiquée. D’une part, en effet, il démontre par l’absurde qu’une langue pauvre n’enfantera jamais que de pauvres idées. Elle ne peut que coller au réel. L’imaginaire se recroqueville, la conscience du monde se réduit à celle des frontières et le sens politique à la défense de ses intérêts propres… Mais d’autre part, Guy Bennett, s’il dépouille la poésie de toute emphase, de toute éloquence même, s’il la dégrade sous prétexte de lisibilité, s’il la ravale à ces énoncés programmatiques les plus objectifs, ne renonce en rien à ses prérogatives. Eric Chevillard (Le Monde des Livres)

Guy Bennett est un écrivain, poète et traducteur américain. Il est par ailleurs professeur à l’Otis College of Art and Design de Californie. La traduction des poèmes est de Frédéric Forte et de l’auteur lui-même.
La rencontre sera animée par Vincent Lafaille, et se déroulera en présence du traducteur, Frédéric Forte.

Jeudi 18 février

18h30

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Autour de son livre Peuple ! Les luttes des classes au XXIe siècle, publié aux éditions Démopolis.

Pourquoi les peuples européens sont-ils impuissants à défendre les acquis sociaux et démocratiques obtenus suite aux luttes politiques du siècle dernier ? La lutte des classes a-t-elle disparu ou doit-on considérer, comme le suggère le milliardaire Warren Buffet, qu’elle a été gagnée par les dominants ? Dans son livre, Patrice Cohen-Séat revient, d’un point de vue historique et théorique, sur les ressorts de la lutte des classes, sur l’épuisement du socialisme d’Etat ainsi que sur les évolutions des sociétés occidentales mondialisées. Il ne s’agit pas de renoncer mais il devient urgent de repenser un projet de société et un projet politique qui soient articulés, de redonner un sens et un contenu aux classes sociales et notamment à la classe ouvrière. Comme le précise Gérard Mordillat dans sa préface, l’essai de Patrice Cohen-Séat nous place devant nos responsabilités. La première est de rendre aux classes populaires la conscience d’elles-mêmes, de leur force, de leur intelligence, de leur capacité à penser le monde en dehors du modèle néo-libéral qui les condamne.

Patrice Cohen-Séat est avocat et président de l’association Espaces-Marx. Il a exercé des responsabilités au sein du Parti Communiste Français. Il a publié, en 2007, chez Calmann-Lévy Communisme. L’avenir d’une espérance.

La rencontre, proposée par les Espaces Marx, sera animée par Vincent Tiberj.

Du 18 au 20 février

A Cap Sciences

Rencontres Culture PopulaireSous l’impulsion de Damien Thomas, metteur en scène et directeur artistique, Le Théâtre de la Rencontre propose une nouvelle manifestation les 18, 19 et 20 février 2016 à Bordeaux.

Les Rencontres pour une Culture Populaire se dérouleront durant ces trois jours et s’articuleront entre trois grands débats, projection de documentaire, actes artistiques et paroles citoyennes. Cet événement s’inscrit dans la continuité des Etats Généraux de la Culture qui eurent pour axe majeur la conviction qu’ « un peuple qui abandonne son imaginaire culturel à l’affairisme se condamne à des libertés précaires ».

Les Rencontres pour une Culture Populaire seront un espace de pensée et de réalité où la culture sera un vecteur de rassemblement…

Informations pratiques : Cap Sciences Hangar 20, accès libre