La sélection de lamachinealire


Lundi 12 mai

18h

larrouturou.jpgLa rencontre commencera à 18h et non 17h comme précédemment annoncé.

Pour son livre La grande trahison. Les élites ont abdiqué, à nous de reprendre la main publié aux éditions Flammarion.
Pierre Larrouturou est né en 1964 à Périgueux. Après des études d’ingénieur agronome et un diplôme de l’Institut d’études politiques de Paris, il débute sa carrière en 1989, en devenant ingénieur-conseil dans le secteur privé. Il adhère au Parti Socialiste, dont il devient délégué national Europe, en 2002. Au Congrès de Reims de  2008, il est élu membre du Conseil National du PS et dirige le mouvement « Nouvelle Gauche ».
En 2012, il crée le « Collectif Roosevelt » et en novembre 2013 le parti politique « Nouvelle Donne », en référence au « New Deal », le programme politique lancé par Franklin D. Roosevelt à partir de 1933 pour lutter contre les effets de la « Grande Dépression » aux États-Unis.

Avec de nombreux intellectuels dont Stéphane Hessel et des  personnalités publiques de la société civile et politique, ce mouvement citoyen vise à l’insurrection des consciences et à peser sur les décisions des dirigeants en proposant 15 réformes d’ordre financier, économique, social et environnemental pour éviter de s’enfoncer davantage dans la crise.

Il est l’auteur de très nombreux ouvrages dont : Ça ne peut plus durer (Le Seuil, 1994), 35 heures, le double piège (Belfond, 1998), Pour la semaine de quatre jours : sortir du piège des 35 heures (La Découverte, 1999), Urgence sociale, changer le pansement ou penser le changement ? (Ramsay, 2006), Pour en finir avec Sarkozy (Le Rocher, 2008), Crise : la solution interdite (Desclée de Brouwer, 2009), Pour éviter le krach ultime, préface de Stéphane Hessel (Nova, 2011), C’est plus grave que ce qu’on vous dit… mais on peut s’en sortir (Nova, 2012), La gauche n’a plus droit à l’erreur ; chômage, précarité, crise financière : arrêtez les rustines, avec Michel Rocard (Flammarion, 2013).

La rencontre sera animée par Jean-Claude Guicheney.

La Machine à lire est partenaire du festival Lis tes ratures qui aura lieu à Sainte-Eulalie, du vendredi 16 au dimanche 18 mai 2014

Nous accueillerons de nombreux auteurs sur notre stand : Jérémie Almanza (Cœur de pierre), Baptiste Amsallem (Monsieur Lapin : la carotte sauvage), Silvio Camboni (Le Voyage extraordinaire), Joris Chamblain (Les Carnets de Cerise : le zoo pétrifié),Vincent Bourgeau (Au secours voilà le loup !), Justine Brax (La Robe rouge de Nonna), Loïc Dauvillier (Monsieur Lapin : la carotte sauvage), Kris Di Giacomo (Le jour où j’ai perdu mes super pouvoirs), Denis-Pierre Filippi (Le Voyage extraordinaire), Séverine Gauthier (Cœur de pierre), Ariane Goetz (Tout sur le loup…et le reste), Mathilde Magnan (Le Héron et l’escargot), Caroline Pellissier (Le calme de la nuit), Michel Piquemal (La Robe rouge de Nonna), Cédric Ramadier (Au secours voilà le loup !) et Emmanuelle Tchoukriel (Le calme de la nuit).

Retrouvez le programme complet sur :
http://www.mairie-ste-eulalie.fr/15-actualites/185-lis-tes-ratures-chapitre-3-l-art-dans-tous-ses-etats.html

Vendredi 9 mai

18h30

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Pour leurs ouvrages respectifs : Faire l’aventure (éditions JC Lattès) et Combien de solitudes…(Présence Africaine).
Fabienne Kanor est née à Orléans de parents martiniquais. Après des études supérieures en littérature comparée puis en sémiologie, elle se lance dans le journalisme. Elle réalise également divers documentaires, notamment des portraits de femmes noires comme Jenny Alpha, Césaria Evora et Mimi Barthélémy.
D’Eaux douces, (Gallimard-Continents noirs, 2003), son premier roman est couronné du <%:Fspan>prix Fetkann. Suivent d’autres récits, comme Les Chiens ne font pas des chats(Gallimard, 2008), ainsi qu’un texte pour le théâtre, Homo Humus Est, qu’elle met en scène au Théâtre du Rond-Point en 2006, puis au Théâtre National de Toulouse en 2008. Son dernier roman, Faire l’aventure, raconte l’odyssée d’un jeune migrant sénégalais transplanté dans la « forteresse européenne ».

Véronique Kanor à longtemps travaillé dans les médias avant de se lancer dans une démarche artistique personnelle. Avançant sur ce chemin, elle regarde les hommes-debout dans des mondes qui s’effondrent. elle fouille les terres afro-caribéennes par la photo, la vidéo, l’écriture et les performances scéniques.

À son actif, 3 courts-métrages sur l’identité antillaise (La Noiraude, C’est qui l’homme et La femme qui passe), une dizaine de documentaires radio et télé sur les résistances et 2 performances de pictdub poetry sur l’errance insulaire et sur l’histoire d’un matin qui ne voulait plus se lever. Combien de solitudes… est son premier recueil de poésie.
La rencontre est organisée par la Fondation du Mémorial de la Traite des Noirs, dans le cadre de la manifestation Femmes Noires et Résistances, à l’occasion de la 9e journée nationale de commémoration de la traite des noirs, de l’esclavage et de leurs abolitions.
Elle sera animée par Jean-Éric Francœur.

Mardi 6 mai

18h30

reis.jpgDialogue autour de l’ouvrage collectif : La Réification ; histoire et actualité d’un concept critique publié aux éditions La Dispute.

Bruce Bégout est philosophe, essayiste et écrivain, maître de conférences à l’université Bordeaux Montaigne. Ses recherches portent sur la phénoménologie, la vie quotidienne et la ville. Il a notamment publié La Généalogie de la logique: Husserl, l’antéprédicatif et le catégorial (Vrin, 2000),  Zéropolis ; l’expérience de Las Vegas (Allia, 2002), La Découverte du quotidien. Éléments pour une phénoménologie du monde de la vie (Allia, 2005), Suburbia (éditions Incultes, 2013) et L’accumulation primitive de la noirceur (Allia, 2014).

Vincent Chanson est doctorant en philosophie, chargé de cours à l’université Paris-Ouest Nanterre, membre du laboratoire Sophiapol. Son travail porte sur l’esthétique et la théorie critique, plus particulièrement sur Adorno et la critique de l’économie politique. Il est l’auteur de nombreux articles.

« Le capitalisme est une totalité qui produit des effets dans toutes les sphères de la vie. Le concept de réification, élaboré par Georg Lukács pour désigner « le fait qu’un rapport, une relation entre personnes, prend le caractère d’une chose », permet d’en rendre compte et de critiquer la réduction des individus à de simples fonctions de la reproduction sociale, ainsi que la domination qu’y exercent la marchandise, la division du travail, l’État, le droit formel et la bureaucratie, sur les pratiques et les formes de vie. »

Cet ouvrage collectif, en montrant au-delà des théories philosophiques et sociologiques habituelles que le capitalisme est une forme sociale totale, porte un éclairage original dans les débats contemporains sur la question du capitalisme et de son dépassement.

Samedi 3 mai

à partir de 15h

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dédicacera ses derniers albums : Le grand méchant livre (éditions Seuil Jeunesse, avec Catherine Leblanc) et Super Bergère (éditions Milan, avec Catherine Romat).

Diplômée de l’école des arts décoratifs de Strasbourg en 2008, Charlotte des Ligneris vit et travaille à Nantes.

Elle a déjà publié : L’envol du hérisson, textes d’Agnès de Lestrade, (Le Rouergue, 2009), La jeune fille qui mangeait de l’herbe, textes du Comte de Barins (édtions Mouck, 2009), À Maman, collectif, textes de Victor Hugo (éditions Mouck, 2010), Les histoires de Tom Pouce racontées dans le monde, textes de Fabienne Morel et Gilles Bizouerne (éditions Syros, 2010), Le Paysan et le Samouraï (Nathan, 2011), Ça déménage !, texte de Cécile Chartre (Le Rouergue, 2011), Avant d’être grand, texte de Virginie Aldjidi (éditions Thierry Magnier, 2012), Les aventures d’Itamar, texte de David Grossman (Seuil Jeunesse, 2013).

du vendredi 16 au dimanche 18 mai

ratures

Lis Tes Ratures, la manifestation littéraire jeunesse intercommunale organisée par les bibliothèques de la CDC de la communauté de communes de Saint-Loubès est de retour pour sa 3e édition.

 

Bordeaux

Vendredi 9 et samedi 10 mai

ldhPremières journées régionales de la Ligue des Droits de l’Homme d’Aquitaine.

 

Mardi 29 avril

18h30

vitalisAutour de son ouvrage co-écrit avec Armand Mattelart : Le profilage des populations. Du livret ouvrier au cybercontrôle (éditions La Découverte).

André Vitalis, né en 1943, est diplômé de Sciences Po Paris, docteur d’État en sciences politiques et habilité à diriger des recherches en sciences de l’information et de la communication. Il a été directeur du Centre d’étude des médias de l’université Bordeaux Montaigne, de 1996 à 2005.

Il est notamment l’auteur de Informatique, pouvoir et libertés (Economica, 1981), La vie privée à l’heure des médias (Presses universitaires de Bordeaux) et assure la co-direction d’une collection « Médias et nouvelles technologies » aux éditions Apogée/PUF.

« Le scandale suscité par les révélations des écoutes de la NSA avec la complicité des principaux acteurs de l’économie numérique a montré combien la collecte des données personnelles constituait un enjeu sensible. Pour autant, celui-ci est à la fois plus ancien et surtout plus ample que les débats médiatiques actuels le laissent penser. Ce sont ces lacunes que les deux auteurs s’efforcent ici de combler.

Ils mettent en évidence la double face de ce profilage toujours plus perfectionné, pouvant être exploité à des fins policières ou commerciales, mais aussi indispensable à la mise sur pied d’un système de protection sociale. Internet n’est ainsi que le dernier stade d’une histoire déjà longue, conférant désormais un rôle prééminent à certaines firmes en situation de quasi-monopole à côté des pouvoirs publics. Les informations que nous leur fournissons souvent à notre insu représentent ainsi une véritable manne – ce n’est pas par hasard que nous parlons de banques de données ! -, en même temps qu’elles remettent en cause la notion même de vie privée. Un véritable débat démocratique apparaît ainsi nécessaire pour en faire un outil au service de la collectivité plutôt que de son contrôle. »     (Igor Martinache, Alternatives Économiques)

Organisée avec le concours de la Ligue des droits de l’Homme, la rencontre sera animée par Jean-Claude Guicheney.

Vendredi 25 avril

18h30

thieryÀ propos de la parution de son roman Échanges (éditions Versilio).

Danielle Thiéry a été la première femme de la police française à accéder au grade de commissaire divisionnaire. Elle est l’auteur de la série télévisée Quai n°1, et de vingt-deux polars, traduits à l’étranger et souvent récompensés (prix du polar à Cognac, prix Exbrayat…). Son précédent roman Des clous dans le cœur (éditions Fayard) a obtenu le prix du Quai des Orfèvres 2013.

« La commissaire Edwige Marion est revenue à la Crim, mais une balle dans la tête lui a laissé d’étranges séquelles : hallucinations et pulsions sexuelles inexpliquées.
Alors qu’une chasse à l’homme est lancée à travers Paris pour retrouver Gabriel, cinq ans, qui vient d’être enlevé, Marion est écartée des opérations. En attendant qu’elle retrouve ses capacités, on lui confie les affaires non résolues. En épluchant un dossier, elle fait la connexion entre une terrible enquête qu’elle a menée vingt ans plus tôt, plusieurs disparitions d’enfants… et l’enlèvement de Gabriel.
Mais ses collègues ne veulent pas l’entendre. Son cerveau ne lui jouerait-il pas des tours ? Elle part seule sur le terrain, au risque de se jeter dans la gueule du loup. Sera-t-elle capable de faire la différence entre fantasme et réalité ? »

La rencontre sera animée par Bernard Daguerre.

Mardi 22 avril

18h30

kaufmannPour son livre Identités : la bombe à retardement publié aux éditions Textuel.

Né en 1948, Jean-Claude Kaufmann est sociologue, directeur de recherche au CNRS. Il s’est fait connaître pour l’originalité de ses sujets d’enquête et est l’auteur de nombreux ouvrages et études sur la vie quotidienne et sur la vie de couple.

Parmi ses derniers ouvrages : La guerre des fesses (Lattès, 2013), Casseroles, amour et crises : ce que cuisiner veut dire (Fayard/Pluriel, 2011), Le Sac, un petit monde d’amour (Lattès, 2011), Sex@mour (Armand Colin, 2010).

La crise dans laquelle la France et l’Europe sont en train de s’enfoncer n’est pas seulement financière et économique, mais concerne tout un modèle de société.
Dans un moment particulièrement délicat de transition entre un ancien en voie de dérèglement et un neuf en pointillés, un péril nous menace. Celui de l’enfermement de chacun dans ses certitudes, désignant l’autre comme un bouc émissaire, coupable de toutes ses souffrances. Un danger qui prend notamment la forme de crispations identitaires et religieuses, voire d’un nationalisme agressif et de racismes. Les dérives identitaires pourraient se révéler une véritable bombe à retardement.
Une telle montée des risques se comprend mieux si on la situe au sein des modalités historiques nouvelles de fabrication de l’identité dans nos sociétés individualistes. Jean-Claude Kaufmann livre une pièce essentielle au dossier, en appuyant une vive interpellation politique sur les résultats d’enquêtes menées sur la vie quotidienne en France depuis une trentaine d’années.

La rencontre sera animée par Pierre Mazet.

Jeudi 17 avril

18h30

mesnardPour son ouvrage, co-écrit avec Catherine Coquery-Vidrovitch : Être esclave, Afrique-Amériques, XVe-XIXe siècle publié aux éditions La Découverte.

Éric Mesnard enseigne l’histoire et la géographie à l’université Paris-Est Créteil. Il travaille depuis de nombreuses années sur l’histoire des Antilles et de l’esclavage colonial et est l’auteur de plusieurs articles et livres sur la question.

« Ce livre comble une lacune : l’étude des relations directes entre Afrique et Amérique. La traite dite « en droiture », caractéristique de l’Atlantique sud, a concerné presque la moitié des esclaves transportés. En analysant la totalité de la chaîne, de l’intérieur du continent noir aux plantations, les auteurs éclairent « une partie du trafic négrier interne à l’Afrique, dimension du commerce triangulaire entre l’Europe, l’Afrique et l’Amérique jusqu’ici occultée », comme le souligne la préface de l’historien sénégalais Ibrahima Thioub.

L’identification de ce nouvel acteur, l’Afrique, non comme victime mais comme partenaire du commerce d’êtres humains, est un « pari délicat », admet-il, « car il suppose de s’émanciper des mémoires, victimaires ou non repentantes, en compétition ». Les groupes dominants des sociétés africaines avaient « conservé une autonomie qui leur a permis de négocier, souvent  avantageusement, les modalités de la traite dans leur espace de souveraineté ». Le livre se penche aussi sur la résistance des véritables victimes, les communautés paysannes. »  (Augusta Conchiglia, Le Monde diplomatique)

Le débat, organisé dans le cadre des rencontres Espaces Marx, sera animé par Karfa Sira Diallo.

Mercredi 16 avril

18h30

idee.jpgAvec Michael Bishop et Jean-Paul Michel.

Traduire et éditer l’œœuvre de Michael Bishop, dans le cadre de l’anniversaire de la création des éditions William Blake & Co.

Depuis sa création, la maison William Blake & Co. défend les beaux livres. Elle s’appelait à l’époque Architypographies. Elle travaille en collaboration avec les artistes pour  »fabriquer le meilleur », insiste Jean-Paul Michel, son fondateur. Le nom de la maison est symbolique : William Blake, poète anglais de la fin du XVIIe siècle, fabriquait lui-même ses ouvrages à la demande. L’ajout du « and Co » montre les relations fortes tissées avec les auteurs.
Jean-Paul Michel ne publie « que ce qui est bien », du livre d’art contemporain à la peinture en passant par la poésie. « Pour nous rejoindre, il suffit d’avoir du génie, affirme-t-il un sourire aux lèvres. Je lis une page et je sais si l’auteur vaut le coup. » Et il sait de quoi il parle : avant d’être éditeur, Jean-Paul Michel est écrivain. Pour lui, « l’édition n’est que le prolongement naturel de l’écriture. »

La rencontre organisée avec le concours de l’agence Écla Aquitaine, sera animée par Éric des Garets.