Samedi 12 avril11h
Danièle Pierre est psychiatre et psychanalyste ; depuis près de vingt ans, elle développe une consultation d’ethnopsychiatrie au centre Chapelle aux champs à Bruxelles (Association des services de santé mentale de l’Université catholique de Louvain). Elle est l’auteur de Voyager la nuit ; l’interprétation des rêves en ethnopsychiatrie (La pensée sauvage, 2005). « Selon Freud, l’interprétation du rêve est véritablement la « voie royale » menant à la connaissance de l’inconscient : la méthode de l’association libre doit permettre d’y découvrir un sens caché. Mais en clinique transculturelle, le rêve apparaît déjà interprété de l’intérieur par la culture. Comment comprendre cela ? L’auteur retrace à cet égard les apports de Géza Roheim et surtout de Georges Devereux. Elle propose de redécouvrir un concept freudien longtemps considéré comme mineur : celui de l’élaboration secondaire du rêve. Il s’agit du remaniement préconscient de sa façade qui le rend intelligible et communicable dans le registre de la pensée diurne. C’est lui qui ordonne les choses selon la logique culturelle du rêveur, selon sa « vision du monde ». À travers la thérapie ethno psychanalytique d’une jeune femme marocaine à Bruxelles, le rêve apparaît bien comme un lieu privilégié de ce qui se noue entre l’individu et son univers culturel. Il reste toujours le paradigme du travail psychique dans la cure et dans le transfert. » Le débat sera animé par Claire Mestre. |
Vendredi 11 avril18h30Avec Jacques Abeille et Anne-Marie Beeckman pour leurs ouvrages respectifs : Brune esclave de la lenteur (éditions Ab irato) et Le Ciel et autres contes (éditions Pierre Mainard) Née en 1952, Anne-Marie Beeckman vit dans le Lot. De 1994 à 1998, elle a été membre du comité de rédaction de la revue Le Cerceau. Elle anime les éditions de poésie françaises La Morale merveilleuse et la revue Le Grand I vert. Elle a publié plusieurs recueils parmi lesquels : Monsieur La Rousse (Pierre Mainard, 2002), Les boites trembleuses (Atelier de l’agneau, 2004), Serviteurs, les princesses ! (Oie de cravan, 2014). Poète, romancier, nouvelliste et peintre, Jacques Abeille est né en 1942. Il vit à Bordeaux depuis 1959. Il découvre le surréalisme, intervient dans la revue La Brèche et fréquente le peintre Pierre Molinier. Membre du groupe surréaliste bordelais Parapluycha, il poursuit des études supérieures de psychologie, philosophie et littérature et devient professeur agrégé d’arts plastiques. Il publie aussi sous différents pseudonymes. Il est l’auteur d’une œuvre considérable dont Les Jardins statuaires (Flammarion, 1982. Folio, 2012), La Clef des Ombres (Zulma, 1991), Les carnets de l’explorateur perdu (Ombres 1993), Les mers perdues, dessins de François Schuiten (Attila, 2010), Les Barbares, dessins de François Schuiten (Attila, 2011). La conversation entre Jacques Abeille et Anne-Marie Beeckman sera accompagnée par leurs deux éditeurs.
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Jeudi 10 avril18h30
Hervé Le Corre est né à Bordeaux, entre la rue Achard et la rue Blanqui dans le quartier de Bacalan. Il y a fait toutes ses études. Il enseigne actuellement dans un collège de la banlieue bordelaise. Lecteur passionné, il commence à écrire à l’âge de trente ans. Il entre dans la mythique Série noire, chez Gallimard par la grande porte avec La Douleur des Morts, son premier roman noir. Suivront Du Sable dans la Bouche, Les Effarés et Copyright, thriller d’anticipation. Il a depuis, publié aux éditions Rivages : L’Homme aux lèvres de saphir (2004), Les cœurs déchiquetés (2009), Derniers retranchements (2011). Après la guerre vient d’obtenir le prix Le Point du Polar européen. Bordeaux dans les années 50. La Seconde Guerre mondiale est encore dans toutes les mémoires et pourtant, un nouveau conflit qui ne dit pas son nom a déjà commencé : de jeunes appelés partent pour l’Algérie. C’est dans ce contexte qu’une série d’événements violents se produisent. Le commissaire Darlac, qui s’est compromis pendant l’Occupation, est lui-même bientôt happé par cette spirale de violence… « Voilà. Il faut lire Le Corre. C’est un formidable écrivain. » (Patrick Rödel, Médiapart) La rencontre sera animée par Olivier Pène. |
Mardi 8 avril18h
Dan Ferrand-Bechmann, professeur des universités, est présidente de l’Association française de sociologie et responsable des études au Centre d’études des solidarités sociales. Elle a participé à de nombreux congrès universitaires internationaux et est l’auteur de nombreux articles. Yves Raibaud, géographe, est maître de conférences habilité à diriger des recherches à l’université Bordeaux Montaigne, membre de l’UMR 5185 ADESS – CNRS), chercheur associé à la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine et vice-président du conseil de développement durable de la communauté urbaine de Bordeaux. Ses travaux les plus récents portent sur les usages de la ville dans une approche qui intègre les enjeux éthiques et politiques du « care » et du genre aux questions de gouvernance territoriale. Le monde associatif dans le domaine de la santé représente un secteur important, à la fois ancien et innovant, relativement peu exploré par les sciences sociales. Cet ouvrage fait apparaître les logiques qui opposent ou rapprochent l’institution médicale et le monde associatif. Il montre que les femmes jouent un rôle important dans ces engagements tout en restant souvent en retrait des responsabilités associatives. La rencontre, organisée dans le cadre des Géo-Mardis d’ADESS, sera animée par Pierre-Yves Saillant. |
Jeudi 10 avril18h
animée par Michel Suffran. |
Mardi 1er avril18h30À l’occasion de la parution de la traduction française de son dernier roman : Molosses aux éditions Gallmeister. Craig Johnson a exercé des métiers aussi divers qu’officier de police, professeur d’université, cow-boy, charpentier et pêcheur professionnel. Il est surtout l’auteur de la série Walt Longmire, qui compte huit titres à ce jour aux États-Unis. Il possède un ranch sur les contreforts des Bighorn Mountains, dans le Wyoming, où il vit. Les éditions Gallmeister ont déjà publié : Little Bird (2009), Le Camp des morts (2010), L’Indien blanc (2011), Enfants de poussière (2012), Dark Horse (2013). « Craig Johnson est en passe d’écrire l’une des très grandes séries policières du 21e siècle. Après Dark Horse [...] voici Molosses, un superbe polar givré, où l’auteur du Wyoming dévoile toute sa finesse, son sens de l’intrigue et cet indiscutable amour de sa région. [...] Ce nouvel épisode des aventures du sheriff Longmire garde sa poésie, ses pages contemplatives et une solide histoire où le héros, une fois de plus, y laisse des plumes mais ressort grandi. C’est du classique mais diablement ficelé, avec un univers rural assez unique. On a beaucoup pensé à Tony Hillerman quand Craig Johnson est arrivé sur la scène du polar [...] » (Christophe Laurent, Nice-Matin) La rencontre sera animée par Olivier Pène.
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Lundi 31 mars18h30
« On retrouve la volonté d’analyse et de décryptage des phénomènes sociaux… de Gérard Mordillat dans cet ouvrage sur l’art. La théorie n’est en soi pas nouvelle : mot et image seraient étroitement liés, chacun est écriture à sa manière, la forme faisant sens en soi. Il faut lire Le miroir voilé comme une ode aux artistes aux multiples talents, loin d’un classement académique, un hommage à ceux qui accompagnent Gérard Mordillat dans la création, qui l’inspirent, le nourrissent et l’influencent. « C’est l’expérience de soi face aux œuvres qui est importante« , explique-t-il. » (Camille de Marcilly, La Libre Belgique) Écrivain (il est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages) et réalisateur de films pour le cinéma mais aussi de documentaires pour la télévision, Gérard Mordillat est l’un des « papous » de l’émission de France Culture, Des papous dans la tête. Artiste militant, engagé, c’est un écorché vif qui admire Antonin Artaud, l’un de ses artistes phares, auquel il a consacré un documentaire, et ne cesse de prendre les problèmes sociaux à bras-le-corps pour les décrypter et en livrer sa lecture. Ernest Pignon-Ernest est né en 1942 à Nice. Il est l’un des initiateurs, avec Daniel Buren et Gérard Zlotykamien, de l’art urbain en France. Son inspiration trouve sa source dans les ombres sordides qu’ont laissé par les corps volatilisés sur les murs de Nagasaki et d’Hiroshima. |
Jeudi 27 mars18h30
Né en 1945, François-René Simon rencontre fin 1964 André Breton qui l’invite à participer aux activités du groupe surréaliste ; il publie ses premiers poèmes dans la revue surréaliste L’Archibras. En 2012, il co-organise, à la bibliothèque municipale de Lyon, l’exposition Les Horizons perdus de Stanislas Rodanski. Stanislas Rodanski (1927-1981) fait partie des marges du surréalisme, de ces figures extrêmes, comme Jacques Vaché, qui en posent naturellement les jalons. Exclu du mouvement par André Breton en 1948 en même temps que Sarane Alexandrian, Alain Jouffroy et Claude Tarnaud, il a néanmoins conservé son amitié et son admiration ainsi que celles de Julien Gracq. « Jusqu’à des temps récents, son nom même, Rodanski, servait autant de mot de passe que d’épouvantail. La folie, l’obsession de la mort (crime et suicide), du néant, la recherche d’un nirvana inaccessible ou illusoire, ajoutées à un comportement peu soucieux des règles de la vie en commun, ne pouvaient qu’effrayer. [...] Rodanski est de ceux qui, comme avant lui Hölderlin, Nerval, Antonin Artaud et tant d’autres, ne pouvaient attendre et leur destin s’apparente bien souvent à une tragédie. » (François-René Simon) La rencontre sera animée par Yves Charnet. |
Mardi 25 mars18h
Jean-Paul Engélibert est professeur de Littératures comparées à l’université Bordeaux-Montaigne. Il est l’auteur de nombreux articles (revues et ouvrages collectifs) et de plusieurs ouvrages dont : La postérité de Robinson Crusoe ; un mythe littéraire de la modernité, 1954-1986 (Droz, 1997) et Aux avant-postes du progrès ; essai sur l’œuvre de J.M. Coetzee (Pulim, 2003). « Les fictions de la fin du monde représentent l’histoire achevée : elles inventent une forme de tragédie qui place l’humanité sous son propre regard critique. La conscience tragique laïque de l’humanité juge sa propre histoire parvenue à la totalité et s’y reconnaît prométhéenne et apocalyptique. » La rencontre, organisée dans le cadre des Géo-Mardis d’ADESS, à l’occasion de l’édition 2014 de Géocinéma Chaos : ordre et désordre, sera animée par Pierre-Yves Saillant. |
Rencontre et dédicace avec Charlotte des Lignerisle samedi 03 mai, à partir de 15h.Dès 4 ans.
Alors qu’elle se rend chez sa grand-mère, Amélie Mélo rencontre un loup. Afin de lui échapper, elle se met à lui lire un livre sans images en prenant quelques libertés avec Le Petit chaperon rouge qui dévore le Grand Méchant Loup…
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Editions Casterman Amélia a quinze ans et, comme bien d’autres filles de son âge, vit mal son adolescence. Elle se trouve moche et inutile, contrairement à ses parents qui, à son âge, étaient de grands explorateurs.
Un jour, son père lui propose de partir en mission de bénévolat en Mongolie via une ONG. Elle accepte et découvre sur place une nouvelle réalité qui bouscule beaucoup de ses certitudes. À travers cette expérience, Amélia va se révéler à elle-même et mieux comprendre cette relation qui l’unit à ses parents.
On voyage avec Amélia jusqu’en Mongolie et jusqu’au plus profond d’elle-même.
Une écriture sensible et humble, un très beau roman.
A partir de 13 ans.
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Du 04 au 06 avril, la Machine à lire accueillera sur son stand à l’Escale du livre (J 02) de nombreux auteurs : Jean-Claude Mourlevat, Erik L’Homme, Christelle Dabos, Delphine Chedru, Delphine Perret, Annette Tamarkin, Yann Wackler, Romuald, Olivier Ka, Martine Perrin, Thierry Lenain, Julien Béziat, Marjorie Béal, Jean-Paul Mongin, Isabelle Simler, Gauthier David, Pascale Maret, Rascal et Jean Leroy. |
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