Jeudi 23 mai18h30
« Frédéric Roux est né dans la ville de Chaval, Ylipe et Sempé, celle où sont morts Raymond Guérin et Jean Forton ; ce qui explique qu’il n’ait laissé aucune trace dans une agglomération qui ne célèbre que les artistes commençant par M (comme Molinier). » Pédicure passé à l’écriture, membre du groupe Présence Panchounette (1969-1990), il pousse le mauvais goût, sinon le snobisme, jusqu’à s’exiler sur les bords de Seine. Mal lui en prendra puisque les éditeurs autochtones publieront nombre de ses livres, parmi lesquels : Lève ton gauche ! (Ramsay, 1984), Tiens-toi droit (Seghers, 1981), Mike Tyson, un cauchemar américain (Grasset, 1999), Assez (Sens&Tonka, 2000), Contes de la littérature ordinaire (1001 nuits, 2004), Éloge du mauvais goût (Le Rocher, 2011). Alias Ali vient d’être fort malencontreusement (pour son auteur, pas ses lecteurs) distingué du prix France Culture – Télérama 2013. « Il commence son roman par « Moi, je », pour parler de quelqu’un d’autre. Depuis trente ans, et dix-huit livres, Frédéric Roux est un brouilleur de piste, un amateur de la fausse citation et de la question à deux balles du genre : « Je m’appelle comment ? Alors, comment je m’appelle ? », phrase qu’il place en exergue de son dernier opus, Alias Ali. Et si le mot « roman » figure sur la couverture, une succession de témoignages forment, à l’intérieur, un puzzle étonnant sur « le plus grand sportif de tous les temps », Cassius Clay alias Muhammad Ali… Autant gommer tout de suite les idées reçues, Alias Ali n’est pas une biographie et ne parle pas forcément de boxe. Plutôt de l’Amérique sous Nixon, des années 1960 et 1970, de la condition des Noirs, du Vietnam, d’Elvis Presley, de quelques tragédies sur le ring et dans la vie… entre autres choses… Frédéric Roux n’a donc pas étalé son érudition ni fait directement parler le champion qui, d’ailleurs, ne prononce pas un mot durant six cents pages. Il a tourné autour de son cahier couvert de toile bleue pendant neuf ans, avant de « trouver le joint » : un montage vocal, un énorme Lego parfaitement recomposé de citations vraies ou fausses, pour dire une vie d’homme engagé dans le sport, la religion, la politique, l’amour… Il n’a pas fait de découpages mais cousu au petit point une performance polyphonique et addictive. » (Christine Ferniot, Télérama) La rencontre sera arbitrée par Bernard Daguerre. |
Du 31 mai au 14 juin
Le Node Bordeaux, 12, rue des Faussets, 33000 Bordeaux Avec les éditeurs : Emmanuelle et Thierry Boizet (éditions Finitude), Françoise Favretto (éditions L’Atelier de l’agneau), Susanne Juul, Bernard Saint Bonnet et Évelyne Lagrange (éditions Gaïa), Françoise Valéry et Franck Pruja (éditions de l’Attente), Marc Torralba (éditions Le Castor Astral), Didier Vergnaud (éditions Le bleu du ciel). Paroles d’éditeurs est une installation photographique et sonore consacrée à l’édition littéraire en Aquitaine. Photographe et portraitiste, Mélanie Gribinski a voulu saluer la créativité et l’engagement de six éditeurs au catalogue desquels ne figure que de la littérature : essais, romans et poésie. Cette sensibilité commune détermine leurs choix. Les portraits témoignent, au-delà de cette affinité, de leur singularité. Les entretiens, menés avec chacun d’entre eux, questionnent leur histoire, leur situation, leurs besoins, leurs souhaits, leurs utopies. Cette approche visuelle et sonore révèle comment, à force de convictions et de persévérance, ces éditeurs parviennent jour après jour à exister dans la chaîne nationale du livre. Exposition co-produite par le Conseil régional d’Aquitaine, le Conseil général de la Gironde, l’Escale du Livre, avec le soutien de GMT éditions et de l’agence Ecla. |
Mardi 21 mai18h30
Après une enfance passée entre la Gironde et Madrid, Iñigo de Satrústegui obtient une licence de philosophie. Il mène parallèlement un métier de correcteur de presse au quotidien Sud-Ouest et un travail d’écriture. Outre de nombreux articles sur l’art médiéval ou contemporain (dans Beaux-Arts Magazine et L’École des lettres ), Iñigo de Satrústegui a publié ses premiers poèmes dans Action poétique en 1986, puis deux textes aux éditions William Blake, Cahier de Jaizkibel (1988) et Cahier de La Chartre (1995). Cette courte prose, d’une haute tenue de langue, est à la croisée de l’essai et de la fiction autobiographique. À quelques encablures de La forme d’une ville, et au prétexte ici de Bordeaux, de son grand théâtre, de ses quais et de son fleuve, il s’agit d’une très belle méditation sur le paysage des villes, la façon dont chacun peut s’en sentir animé ou meurtri, à l’heure ou les « restaurations » planifiées et l’urbanisme administré ont déjà ravagé les sédiments naguère vivants des vieilles cités humaines. « Bordeaux tend à devenir encore une fois l’extension d’un théâtre que son architecte, Victor Louis, avait déjà conçu comme un édifice ouvert, à usages multiples ; et la pièce qui s’y joue depuis des années peut bien sembler ne consister en rien d’autre qu’en l’édification de son propre décor, il s’agit du drame nu d’habiter sous le ciel. » « L’entrée lente dans une dimension où, peu à peu, les jardins cloisonnés de Combray viendraient s’abriter derrière les façades blanches des villages d’Espagne, dans les quartiers à échoppes, manifeste peut-être une perte du sens de la réalité, elle correspond surtout, ainsi que les autres façons de laisser comme de lui-même se creuser le monde et advenir le désirable étrange, à l’intrusion calme du temps dans l’espace, par quoi nous sentons bien comme nous allons uniment avec les choses. » (extraits) La rencontre sera animée par Claude Chambard. |
Vendredi 17 mai18h30
Agrégé de philosophie, Yvon Quiniou a été longtemps professeur en classes préparatoires. Auteur de plusieurs ouvrages, dont une thèse remarquée sur Nietzsche, son travail vise à élaborer une théorie matérialiste de la morale. Il publie de nombreux articles et a participé à diverses émissions de France Culture. Il est membre de la rédaction de la revue Actuel Marx. « Ce Retour à Marx est un livre important. C’est un livre rigoureux restituant l’essentiel du corpus marxien, théorique, historique, pratique. C’est un livre honnête se démarquant radicalement des essais divers de démolition du marxisme et du communisme. Il dénonce les impostures sémantiques sur lesquelles reposent ces essais jouant leur jeu idéologique dans le combat entre le Capital et le Travail, essais relevant pour la plupart d’une pensée de droite mais aussi d’une pensée de gauche trop orthodoxe ou trop opportuniste. C’est un livre critique qui tout en restituant le corpus marxien en pointe quelques erreurs ou insuffisances. C’est un livre de propositions pratiques en vue de revivifier l’idée du communisme comme objectif à atteindre non par volontarisme mais par nécessité historique car le marxisme est une théorie du mouvement de l’histoire, du communisme primitif aux sociétés de classe (esclavagiste, féodale, bourgeoise) et du socialisme au communisme comme fin de la lutte des classes. » (Jean-Claude Grosse) Le débat, organisé dans les cadre des Rencontres d’Espaces Marx, sera animé par Laurent Boyer. |
Jeudi 16 mai18h30
Philippe de la Genardière est né en 1949 à Salon-de-Provence. Après un séjour en Iran comme lecteur de français (1974-1976), il travaille dans l’édition et collabore à diverses revues (Digraphe, La Quinzaine littéraire…), puis devient pensionnaire de la Villa Médicis de 1984 à 1986. Il est l’auteur de plus d’une quinzaine de livres – romans et essais. Il a été couronné pour l’ensemble de son œuvre et a reçu le Grand Prix Poncetton de la Société des Gens de Lettres à l’occasion de la publication de L’Année de l’éclipse (Sabine Wespieser, 2008). « S’il avait osé, il aurait appelé son roman Genardière/Roma, pour cligner de l’œil encore plus fort en direction de Fellini. Mais Philippe de La Genardière a l’ego trop morcelé, la vanité trop vaporeuse, pour se permettre une surexposition aussi directe. Percuter n’est pas son style, il préfère ondoyer, tournoyer, sous-mariner… Hommage à une certaine tendance du cinéma italien (Fellini, Antonioni) et français (Resnais, Godard), son livre raconte les retrouvailles à Rome, vingt ans après le tournage, de l’équipe du film Ciné/Roman, dans la chaleur de l’été 2010. Trois personnages volettent à travers la lumière orangée, comme des papillons de nuit à bout de souffle. La ville antique, qui décharge une électricité aussi roborative qu’émolliente, accueille les pensées labyrinthiques des hommes, marchant sur les traces les uns des autres avec la même angoisse de disparaître… Le roman est dédié à Alain Resnais. Comme lui, Philippe de La Genardière lie étroitement l’espace physique et l’espace temporel, et signe une œuvre aussi polyphonique que métaphysique sur la peur de l’oubli et le refus de vieillir. » (Marine Landrot, Télérama) La rencontre sera animée par Maïalen Lafite. |
Mercredi 15 maide 15h30 à 17h30Pour une séance de dédicace de son ouvrage Entretien avec Wolfgang A. Mozart publié aux éditions Plon. Originaire de Marseille, où il est né en 1961, journaliste de presse écrite (Ouest-France, Le Quotidien de Paris, Globe, Le Monde…), de radio (l’émission quotidienne Passion Classique sur Radio Classique) et de télévision, Olivier Bellamy est l’auteur de Martha Argerich : l’enfant et les sortilèges (Buchet-Chastel, 2010), Passion Classique (Arléa, 2010), et Mes amours classiques (La Martinière, 2011). « Entre le divin compositeur cristallisé par l’image d’Epinal et le sale gosse génial imaginé par Milos Forman dans le film Amadeus, qui est le vrai Mozart ? |
Mardi 14 mai20h30La rencontre se déroulera à l’église de la Trinité du Grand-Parc.
Francis Aylies est prêtre à Bordeaux, à la chapelle de la Trinité au Grand Parc jusqu’en 2011, puis à la paroisse de Bègles. « Pourquoi écrire aujourd’hui la vie du grand rabbin de Rome Israël Zolli qui, au lendemain de la dernière Guerre, après avoir vécu la violence de l’ère mussolinienne, non seulement s’est fait baptiser catholique mais a pris le prénom d’Eugenio en l’honneur de Pie XII (Eugenio Pacelli) ? Pourquoi écrire, en miroir, la vie de Donato Manduzio, paysan illettré des Pouilles qui, après avoir appris à lire pendant la première guerre et s’être passionné pour Le Comte de Monte-Cristo, cheminera avec une centaine de disciples vers la pleine intégration dans la communauté juive de l’époque… jusqu’à partir, pour certains, construire l’État d’Israël ? Tout d’abord parce que ces vies sont romanesques. Au même moment, une double conversion s’est opérée « à sens contraire». Et leur lien est évident car c’est bien la communauté de Rome qui a aidé le groupe pouillais à « devenir » juif. De plus elles sont totalement inconnues du grand public français et même italien. » C’est à travers une lecture critique de leurs autobiographies que ce livre veut chercher les raisons de leurs conversions si « impossibles » tout en ouvrant une série de questions fondamentalement actuelles : qui sont ces hommes libres qui osent chercher « ailleurs » que dans leur propre tradition ce qui les fait vivre, pourquoi adhérer à une religion, le concept de conversion qui enflamme et appelle souvent à l’extrémisme et quels rapports possibles entre les religions ? La rencontre sera animée par Christophe Lucet.
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Mardi 14 mai18h
Kamala Marius et Yves Raibaud sont géographes, maîtres de conférences à l’université Michel de Montaigne-Bordeaux 3 et membres de l’UMR 5185 ADES CNRS. « Alors que le nombre de publications sur les études de genre ne cesse de croître dans la plupart des disciplines des sciences sociales, il nous est apparu important de faire le point sur l’apport spécifique qu’elles apportent à la géographie si l’on considère que cette discipline est aujourd’hui une science sociale attachée à penser l’espace des sociétés humaines. Comment les études de genre peuvent-elles interroger l’organisation des espaces à toutes les échelles ainsi que la spatialité des acteurs ? La géographie est-elle toujours aussi marquée par une approche androcentrique, par la naturalisation sexuée des espaces et les interprétations qui en découlent ? Quelle place une approche critique des rapports de genre peut-elle avoir à l’intersection d’autres approches géographiques qui s’intéressent au post-colonialisme, aux phénomènes de globalisation, aux migrations ? » La rencontre, organisée dans le cadre des Géo-Mardis d’ADES, sera animée par Denis Retaillé. |
Jeudi 2 mai18h30
Né en 1953 et issu d’une famille modeste des quartiers Sud de Chicago, Kahil El’Zabar est bercé aux sons du blues dès sa plus tendre enfance. « C’est un vieil habitué. À Bordeaux comme à Chicago : chez lui ou presque. La relation avec Musiques de nuit et Kahil El’Zabar est ancienne, jalonnée de rencontres et de moments forts : dans un appartement ou sur une grande scène, auprès d’enfants dans une médiathèque ou de professionnels dans une master class, le musicien à écumé la région et a conquis les faveurs d’un public craquant pour cette personnalité musicale ébouriffante et sa faculté assez rare de transmettre. » (Yannick Delneste, Sud-Ouest) La rencontre organisée par le Rocher de Palmer, sera animée par Patrick Duval et traduite par Jade Simon. |
Vendredi 26 avril20h30
Vincent Tardieu est journaliste scientifique. Il a d’abord travaillé dix ans au quotidien Libération avant d’écrire pour Le Monde. Depuis une dizaine d’années, il collabore à de nombreux magazines (L’Express, Géo, Terre sauvage, Science & Vie, etc.). Il a également réalisé plusieurs documentaires et publié, entre autres, L’étrange silence des abeilles (éditions Belin, 2009). « Sous un titre-slogan peu évocateur, voici un livre formidable. Vincent Tardieu, journaliste scientifique spécialisé en écologie et en agronomie, s’est lancé dans un nouveau « voyage dans les campagnes françaises ». Objectif : étudier les alternatives à un modèle agricole productiviste qui nous mène droit dans le mur, et en soupeser la crédibilité : produire et manger bio, est-ce réaliste à l’échelle d’un pays comme le nôtre ? Ce tour de France permet dans un premier temps d’entrer dans le détail des itinéraires techniques alternatifs, d’identifier les atouts et les contraintes. Et de mieux mesurer les impasses sociales et environnementales dont ces alternatives veulent faire sortir notre système alimentaire. Conclusion : techniquement et économiquement, l’agro-écologie tient la route. Reste à la mettre en œuvre. Et c’est l’intérêt de la seconde partie du livre que d’étudier les pratiques et les politiques déjà existantes, de repérer les verrous (économiques, institutionnels…), ainsi que les pistes à suivre. Cet ouvrage lie expériences locales et analyses globales, montre que les paysans ne sont pas que des producteurs, mais aussi des expérimentateurs, des chercheurs et des apporteurs de solutions (avec lesquels l’Inra du reste travaille de plus en plus). Il donne à voir autant qu’à comprendre, fait découvrir au travers d’interviews passionnantes les hommes et les femmes qui font avancer l’agro-écologie en France et, last but not least, offre un précieux appareil de notes rappelant au passage, si besoin en était, le sérieux de cette enquête. » (Antoine de Ravignan, Alternatives Économiques) La rencontre sera suivie de la projection du film d’Edouard Bergeon, Les fils de la terre. |
Jeudi 25 avril18h30
Jean-Marie Harribey est Professeur agrégé de sciences économiques et sociales et Maître de conférences d’économie à l’université Bordeaux IV. Chroniqueur à Politis, il est membre de la Fondation Copernic et d’Attac France, qu’il a présidée de 2006 à 2009 et co-président des Économistes atterés. Il a publié notamment Le développement soutenable (Economica, 1998), La démence sénile du capital (Le Passant Ordinaire, 2002), Raconte-moi la crise (Le Bord de l’eau, 2009) et dirigé Le développement a-t-il un avenir ? (Mille et une nuits, 2004), Le Petit Alter, dictionnaire altermondialiste (Mille et une nuits, 2006) et Retraites : l’heure de vérité (Syllepse, 2010). « La richesse est le trou noir de ladite science économique. Se réduit-elle à la valeur économique des marchandises produites par le capitalisme ? Pour sortir de la crise du capitalisme mondial, inédite par son ampleur et par son double caractère social et écologique, faut-il procéder à une fuite en avant productiviste ? La théorie économique dominante ne sait pas répondre à ces questions parce qu’elle assimile la valeur d’usage à la valeur d’échange, parce qu’elle postule que l’accumulation infinie du capital est porteuse de bien-être et parce qu’elle est persuadée que les forces libres du marché conduisent à l’optimum et l’équilibre pour la société. Ce livre propose une critique sociale et écologique de l’économie capitaliste contemporaine en effectuant un retour sur l’économie politique, d’Aristote à Smith et Ricardo, et sur sa critique radicale accomplie par Marx : le travail est le seul créateur de valeur économique, et cette valeur acquiert une reconnaissance sociale à travers l’échange monétaire, que celui-ci soit marchand ou non marchand. Il s’ensuit que le travail effectué dans les services collectifs non marchands est éminemment productif, définissant un premier champ de la richesse autre que marchande. Mais ce dernier n’est pas le seul : s’ajoutent aussi celui des richesses naturelles et celui qui concerne toutes les formes non monétaires de la socialité. » La rencontre sera animée par Michel Cabannes. |
Mardi 23 avril18h30
Secrétaire de rédaction auprès de différents éditeurs, magazines et revues, Véronique Cardineau est aujourd’hui documentaliste iconographe, essentiellement pour des manuels scolaires. Elle a déjà publié Du pain dans toutes mes recettes : la cuisine au pain (Grancher, 2007) et Grandir à Bordeaux dans les années 1940 et 1950 (Wartberg, 2012). Né en 1948 dans une caserne, fondateur en 1994 de l’agence Zapa, Richard Zéboulon a depuis 1966 pour objectif de tout photographier, systématiquement. Photographe de talent, cinéaste, chroniqueur au quotidien Sud-Ouest, écrivain, il est l’auteur de nombreux ouvrages dont : Les plus beaux jardins du Sud-Ouest (Sud-Ouest, 2000), Le Zéboulon : petite anthologie de l’humour juif, 2 volumes (Le Bord de l’eau, 2005 et 2006), Mascarons de Bordeaux : les veilleurs de pierres (Cairn, 2008), Bordeaux, petits secrets et grandes histoires : guide du promeneur curieux (Sud-Ouest, 2012). « Ville de pierres hier comme aujourd’hui, Bordeaux, classée au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2007, compte près de 350 bâtiments classés ou inscrits aux monuments historiques. Si la ville a changé au fil des siècles, elle a su préserver son patrimoine, qui invite le promeneur à découvrir son histoire riche et mouvementée. Avec ses façades néoclassiques, elle forme en effet un ensemble architectural exceptionnel, dont une grande partie date du XVIIIe siècle. Ces dernières années, avec ses façades blondes ravalées et ses nouveaux aménagements urbains, Bordeaux a fait peau neuve. On aime à se balader le long de ses quais qui épousent la courbe de la Garonne, découvrir la place de la Bourse ou partir à la découverte du Grand-Théâtre qui domine les allées de Tourny. On aime aussi se perdre dans les rues du vieux Bordeaux, à la recherche des quelques traces qui subsistent du Moyen Âge et de la Renaissance, comme la porte Cailhau ou la Grosse Cloche. Enfin, un détour par le palais Gallien permet de remonter le temps jusqu’à l’époque gallo-romaine. » La rencontre sera animée par Yves Simone.
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