La sélection de lamachinealire


Mardi 26 mars

18h00

AtlasNouvelleCalŽdonieCvDocJean-Christophe Gay pour l’ouvrage : Atlas de la Nouvelle-Calédonie (éditions de l’IRD), codirigé avec Élisabeth Habert et Jacques Bonvallot.

Jean-Christophe Gay est professeur à l’université Nice-Sophia-Antipolis, membre de l’UMR « Espace ». Il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont  L’Outre-mer français en mouvement (La Documentation française, 2003) et L’outre-mer français. Un espace singulier (Belin, 2008) et de nombreux articles.

« L’Atlas de la Nouvelle-Calédonie présente une vision originale de cette collectivité d’outre-mer du Pacifique sud, à plus de 16.500 km de la France..
Soixante planches cartographiques, accompagnées chacune d’une notice illustrée de graphiques, tableaux et photographies, décrivent le contexte régional de la Nouvelle-Calédonie, les milieux naturels, leur protection et leur aménagement, les populations et leur histoire, l’économie et la vie des hommes.
De nombreuses planches et notices sont d’une grande originalité et mettent en cartes des données nouvelles sur les fonds océaniques, l’archéologie et l’histoire contemporaine, l’exploitation minière et la métallurgie du nickel, les trente-trois communes du pays…
À l’heure où la Nouvelle-Calédonie est désormais dotée de compétences très larges, cet ouvrage apporte une multitude d’informations accessibles aux scolaires, aux étudiants, aux décideurs et aux lecteurs curieux. »

La rencontre, organisée dans le cadre des Géo-Mardis d’ADES à l’occasion du festival Géocinéma 2013, sera animée par Pierre-Yves Saillant.

Samedi 23 mars

11h30

bruno1 Pour ses ouvrages Poèmes de la soif physique et de la douleur (éditions Le Bleu du ciel) et eau « asie » (éditions Script).

Pierre Bruno est psychanalyste, critique littéraire et maître de conférences au département psychanalyse de l’université Paris 8 (1989-1999), fondateur et directeur de la revue « Barca ! Poésie, politique, psychanalyse » (1993-2000), directeur de la revue « Psychanalyse » (2003-2009), membre de l’Association de psychanalyse Jacques Lacan (APJL).

Pierre Bruno écrit depuis l’âge de 16 ans. Il a conservé de cette vie d’écriture un millier de poèmes, constituant plusieurs ensembles. Ses textes jouent avec l’énergie et la surprise de l’onirisme. Les événements contenus dans ses poèmes, les recherches de ses constructions, affirment une voix singulière dans la poésie d’aujourd’hui.bruno2

Il a déjà publié :  Nu, untitled, fleur, avec lithographies de Monique Frydman (éditions Sollertis, 1996), Réserve Mallarmé, avec des sérigraphies de François Rouan (Les cahiers de l’atelier, 1999), Herbier volume, avec peintures de Bracha Ettinger (Les cahiers de l’atelier, 2003). Antonin Artaud, réalité et poésie, (L’Harmattan, 1999).

« Là, dans le roulement discret de ces osselets du vers ou de la phrase, survient un coup de dés verbal discret, qui rompt l’assurance du lecteur et le remet dans le vers, la phrase et le texte. L’art de Pierre Bruno consiste à construire une marqueterie de détails suffisamment significatifs pour qu’ils fassent exister un tout dont la présence, bien que virtuelle, convoque la réalité imaginaire qui est la terre de la poésie. »   (Bernard Noël, préface)

Rencontre débat avec Didier Vergnaud, Jean-Paul Rathier et Michel Mesclier, dans le cadre du festival Poésie espace public.

Jeudi 21 mars

18h00

barouhPour une rencontre-dédicace de son ouvrage Les rivières souterraines ( éditions À vos pages).

Inoubliable auteur-compositeur-interprète (La Bicyclette, Un homme et une femme, Des ronds dans l’eau…), acteur, réalisateur, Barouh est aussi un grand découvreur de talents. Avec sa maison de disques « Saravah », qu’il crée en 1965, et qu’il anime toujours, il fera débuter, entre autres, Jacques Higelin, Brigitte Fontaine, David McNeil ou des jazzmen d’avant-garde comme l’Art Ensemble de Chicago, ou encore Jean-Roger Caussimon…

La rencontre est organisée par Bordeaux-Chanson. Pierre Barouh sera ensuite au cinéma Utopia à 20h30 pour la présentation de son film « Saravah » et le lendemain 22 mars à 20h30 au théâtre Onyx, accompagné de Jean-Pierre Mas, au piano.

 

 

Vendredi 8 mars

de 18h à 19h30

 

ducheLa petite Machine et les éditions confluences ont le plaisir de vous inviter à rencontrer

Bernard Duché et à partager un moment autour d’un verre, à l’occasion de son dernier roman

Jusqu’au cou et de son récit Crise (Prix littéraire d’Aquitaine 2012)

à la La petite Machine, 47 rue le Chapelier (près du Lycée Montesquieu), 33000 Bordeaux, 05.57.87.28.59.

Jeudi 7 mars

18h30

leclairPour son roman Malentendus publié aux éditions Actes-Sud.

Essayiste, romancier et dramaturge, Bertrand Leclair a publié une douzaine de livres parmi lesquels Théorie de la déroute (éditions Verticales, 2001), Une guerre sans fin (éditions Libella-Maren Sell, 2008), Petit éloge de la paternité (Gallimard, 2010) et Dans les rouleaux du temps (Flammarion, 2011). Il a reçu la Bourse Cioran 2009.
Longtemps critique littéraire et chroniqueur (La Quinzaine littéraire et Les Inrockuptibles) , il est l’auteur de fictions radiophoniques et a été primé par la SACD en 2008 « Nouveau talent radio ».

« Voilà dix-huit ans que je suis tombé en surdité. Ma fille avait un an ; avant même d’y penser je me suis entendu dire à sa mère : parfois, je me demande si elle entend. Ma fille, sourde ? Ça alors ! Je n’y avais jamais songé. Quelle révolution dans mes représentations du monde et du père que j’étais, dans mon rapport à la langue et à sa transmission !… »

« Incompris par son père, qui s’obstine à le rééduquer selon les méthodes oralistes de Bell, et couvé par une mère drapée dans une culpabilité mutique, le personnage principal grandit dans le plus grand paradoxe, avant d’envoyer tout valdinguer. Sa révolte s’exprime de mille façons, que Bertrand Leclair se plaît à décrypter sans emphase. Malentendus est aussi un livre sur les sous-entendus, où chaque acte, chaque geste en dit long sur les êtres, tous prisonniers d’une époque, conditionnés par un environnement, bâillonnés par des interdits. Bertrand Leclair retrace au passage toute l’histoire de la surdité, pour finir par montrer que chacun, même tout ouïe, arpente « un monde parallèle à sa volonté, un monde filandreux, où tout s’atténue sans cesse comme amorti par on ne sait quelle matière impalpable ». Toujours en proie au doute, en quête de la langue juste, il intervient de temps à autre dans le texte pour dire la difficulté d’écrire. La beauté du livre vient de ce tâtonnement intrépide, de ce flottement volontaire, porté par un amour paternel aussi discret que profond. » (Marine Landrot, Télérama)

La rencontre sera animée par Philippe Madet et traduite en langue des signes par Théodora Ehanno.

Vendredi 1er mars

18h30

jugnonAutour de son livre Individu premier, cinématographie de Bernard Stiegler, publié aux éditions de l’Attente.

Philosophe et dramaturge, Alain Jugnon enseigne la philosophie dans un lycée public. Il dirige la revue Contre-attaques (éditions Al Dante).

Il a publié deux pièces de théâtre : Nietzsche se marie et En Ordre de Bataille (éditions A Contrario, 2004 et 2005) et de nombreux essais dont : Artaudieu (Nouvelles Éditions Lignes, 2010), Révolutions nous ! (éditions D’ores et déjà, 2011), Le devenir Debord (Nouvelles Éditions Lignes, 2011), Les Chiens de garde de la Sarkozie (éditions Golias, 2012).

Alain Jugnon tient que la philosophie se « fait » tout autant et tout aussi bien – plus et mieux même, à la vérité – hors de la philosophie que dans la philosophie.

Premier livre publié en France sur l’œuvre philosophique et la vie de Bernard Stiegler, cet essai donne un accès direct à la pensée stieglerienne. Ce livre montre aussi les sources qui l’animent : Deleuze, Derrida, Paulhan, Valéry ou Beckett. Prenant appui sur les livres majeurs de Stiegler, Alain Jugnon éclaire son propos par des entrées multiples : poésie, théâtre, cinéma…

La rencontre sera animée par Franck Pruja et José Darroquy.

escale2013Du 5 au 7 avril 2013

Acteur incontournable de la vie littéraire et de l’économie du livre en Aquitaine, l’Escale du livre confirme son rôle de vitrine de l’édition régionale et nationale. Des cafés littéraires, projections, conférences et spectacles sont organisés dans différents lieux culturels de l’agglomération bordelaise pendant la semaine précédant la manifestation, en partenariat avec de nombreux opérateurs de la vie culturelle et économique de l’agglomération.

Jeudi 28 février

18h30

Pour son livre : L’affaire Jean Zay : la République assassinée publié aux éditions Calmann-Lévy.

Avocat à Bordeaux, Gérard Boulanger est conseiller régional d’Aquitaine, en charge de la culture et de la citoyenneté. Défenseur des parties civiles durant les vingt-trois années que dura l’affaire Papon, il est l’auteur chez Calmann-Lévy de Plaidoyer pour quelques Juifs obscurs victimes de Monsieur Papon (2005), de À mort la Gueuse ! (2006) et de Le « Juif » Mendès France (2007) et aux éditions du Seuil : Papon, un intrus dans la République (1997) et Maurice Papon, un technocrate français dans la collaboration (1998).

« Obsédé par l’accès à la culture pour tous, ministre de l’Éducation nationale et des Beaux-Arts, Jean Zay avait en trois ans trouvé le temps de créer le Festival de Cannes pour faire la nique à la Mostra de Venise mise en selle par Mussolini, de faire restaurer Versailles, de reprendre les travaux d’embellissement de Reims, de jeter les bases de l’actuel CNRS, de la Cinémathèque et du Crous. Républicain, il a bien failli – mais failli seulement – claquer la porte quand Blum a refusé aux Espagnols le soutien militaire de la France contre Franco. En clair, ce natif d’Orléans, au pays de la Pucelle, avait tout pour déplaire à la droite chrétienne nationale.

Qu’importe qu’il soit baptisé, que sa mère soit protestante, que la famille vive depuis trois générations dans le Loiret, son père était alsacien et juif. Et lui était franc-maçon. Le client rêvé pour les antisémites.

Boulanger restitue parfaitement le climat de l’époque. Les bonnes dames d’Orléans qui traitent Zay de « youpin » dans la rue… les mots doux comme celui de Léon Daudet « la démocratie est allé chercher Jean Zay dans la tinette du Sinaï », celui de Céline « je vous Zay »… « Ainsi les mots peuvent-ils tuer », conclut Boulanger, rappelant la « campagne acharnée menée pendant douze ans, à base de calomnies, d’injures, de diffamation, de vols, de recels, d’accusations mensongères, de procès infondés et de fantasmes racistes ». Ici, les mots consolent. »  (Brigitte Rossigneux, La Canard enchaîné)

La rencontre sera animée par Jean Petaux.

 Le Mercredi 27 février à 17h30 en amphithéâtre Montesquieu à Sciences Po Bordeaux,

Jean-Marc Borello, président et fondateur du groupe SOS (première entreprise d’économie sociale et solidaire), présente son ouvrage L’entreprise du XXIe siècle sera sociale (ou ne sera pas) publié aux éditions Rue de l’échiquier.

La conférence sera suivie d’un cocktail offert par l’association Vin sur Vingt en salle Érasme.

Du 26 février au 3 mars 2013

Sans foi sur le métier ? 10e rencontres cinématographiques Espaces-Marx – Utopia « La classe ouvrière c’est pas du cinéma ».

Mardi 26 février

18h30

À propos de l’ouvrage collectif Patrimoine et développement durable publié aux éditions Confluences.

Créée en 1987, à Bordeaux, l’association Renaissance des cités d’Europe, qui réunit une centaine de collectivités territoriales adhérentes outre des associations, des professionnels, des personnes qualifiées et des citoyens intéressés, a pour but de favoriser et promouvoir les opérations de sensibilisation, de conservation, d’entretien, de restauration et de mise en valeur du patrimoine architectural quotidien de la cité urbaine ou rurale ainsi que de son environnement ; le patrimoine immatériel et bâti étant indissociables. Elle a ainsi imaginé en 1989, la nuit du patrimoine grand rassemblement populaire de redécouverte nocturne de la cité.

Le développement durable, sujet d’actualité, est l’expression d’une préoccupation générale vis à vis du présent et du futur, pour préserver l’environnement, le cadre de vie et les ressources naturelles.Cette volonté s’applique à la préservation et à la réhabilitation du patrimoine bâti de nos villes européennes. On constate que les normes environnementales en matière d’immobilier ont été créées en ne tenant compte que des constructions neuves et contemporaines et sont difficilement transposables à des immeubles anciens. Cet ouvrage, à travers les expériences de nombreux spécialistes de la question (architectes, ingénieurs, artisans) cherche à décrypter l’actualité de la question et tente d’apporter des réponses aux nombreuses questions que se posent aujourd’hui tous ceux et celles qui habitent en ville, et plus particulièrement dans les bâtiments anciens des centre-ville.

Table ronde animée par Anne-Marie Civilise avec Patrick Marquet (Act’Architecture) et Pierre Lapalus (Agence de l’Arsenal).

iredesmargesJeudi 21 février

Naissance d’une nouvelle maison d’édition à La Machine à Lire.

Lire dans Aqui.fr.