Vendredi 25 janvier18h30
Né à Bayonne, basque et gascon d’origines Robert Latxague a un parcours atypique. Après des études d’histoire puis de journalisme à l’université de Bordeaux, il décide de se consacrer entièrement à la musique pour devenir musicien professionnel au sein du groupe de rock-fusion Exit. Fort de cette expérience longue de trois ans, Robert Laxtague commence ensuite une carrière de journaliste. En 1979, Libération l’engage comme correspondant. Il jouera alors la diversité travaillant aussi bien pour la presse écrite que la radio (Radio France) ou la télévision (France 3). La musique, toujours présente dans sa vie, il collabore avec Jazz Magazine et écrit le documentaire télévisé Vienne un jazz millésimé, en 2000. « Sa passion pour l’écriture, Robert Latxague la nourrit de longue date. Mais ce sont ses nombreux voyages occasionnés par ses missions professionnelles qui lui donnent l’inspiration. Les lettres, matière de Le mécano des lettres pas mécaniques s’inspirent en effet de la correspondance régulière qu’il entrepris avec ses amis et sa famille lors de ses multiples périples. Elles sont des instantanés de vie, des souvenirs de fêtes, de musique, de rencontres et d’aventures que l’auteur révèle ou fabule. » La rencontre sera animée par Patrick Duval. |
La librairie, pour sa part, perd un ami cher. Merci Monsieur Pontalis.
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Vendredi 18 janvier18h30
Philippe Forest est né à Paris en 1962. Diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris et docteur ès lettres, il enseigne durant sept années la littérature française dans les universités anglaises et, depuis 1995, à l’Université de Nantes. Il est l’auteur de nombreux essais consacrés à la littérature et à l’histoire des courants d’avant-garde, et de quatre romans. Collaborateur de la revue Art Press, il est critique littéraire, cinématographique et artistique. « Le chat de Schrödinger est un peu à la mécanique quantique et à ses lois ce que la pomme de Newton est à la physique classique et à celles de la gravitation : une petite fable destinée aux profanes afin de les éclairer un peu sur ce que, de toute façon, ils ne comprendront pas. Disons : un roman, un poème. Il s’agit d’une expérience de pensée dont personne, et certainement pas l’homme qui l’a conçue, n’a jamais sérieusement songé que, sous cette forme en tout cas, elle puisse être réalisée. » (extrait) « Schrödinger, aussi troublé qu’Einstein par les implications de la théorie quantique, tenta d’en démontrer l’absurdité en imaginant de procéder à une telle expérience dans un endroit clos, ou dans une boîte, qui contiendrait un chat vivant et une fiole de poison, disposés de façon à ce que le flacon se brise et que le chat meure au cas où une désintégration radioactive interviendrait. » (John Gribbin) La rencontre sera animée par Pierre Mazet. |
Jeudi 17 janvier18h30
Cédric Villani est né en 1973 à Brive-la-Gaillarde. Mathématicien, il est professeur à l’université Claude-Bernard – Lyon I et directeur de l’institut Henri-Poincaré (Paris). Il a reçu en 2010 la médaille Fields, équivalent du prix Nobel en mathématiques. « On me demande souvent à quoi ressemble la vie d’un chercheur, d’un mathématicien, de quoi est fait notre quotidien, comment s’écrit notre œuvre. C’est à cette question que le présent ouvrage tente de répondre. Le récit suit la genèse d’une avancée mathématique, depuis le moment où l’on décide de se lancer dans l’aventure, jusqu’à celui où l’article annonçant le nouveau résultat – le nouveau théorème – est accepté pour publication dans une revue internationale. Entre ces deux instants, la quête des chercheurs, loin de suivre une trajectoire rectiligne, s’inscrit dans un long chemin tout en rebonds et en méandres, comme il arrive souvent dans la vie. » Aux antipodes de l’ouvrage de vulgarisation scientifique traditionnel, Théorème vivant est un chant passionné qui se lit comme un roman d’aventures, jalonné de portraits de quelques-uns des plus grands noms de l’histoire des mathématiques et parsemé de vertigineuses équations qui exercent sur le lecteur une irrésistible fascination. La rencontre sera animée par Boas Erez.
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Mardi 15 janvier18h30
Le festival Les Rencontres du court 30″30′ propose aux créateurs un espace-temps différent des schémas habituels avec des œuvres le plus souvent en marge des circuits de diffusion et peu représentées en Aquitaine. Depuis dix ans, Les Rencontres du court se sont imposées comme le festival de la forme brève dans la région et rayonne également au niveau national et international. « Dix ans… Un constat : Le paysage culturel n’a cessé d’évoluer d’une façon permanente et rapide au cours de ces dernières années et les barrières se sont déverrouillées, sans doute plus en apparence qu’en profondeur. Une offre plus grande de la part des programmateurs pour des formes moins « classiques » (dans le contenu et dans la durée) ; la pluridisciplinarité et l’interdisciplinarité d’un grand nombre de propositions mélangeant cirque, danse, théâtre, musique, arts plastique, arts visuels…) sont l’une des conséquences du brassage et du décloisonnement des artistes et, nous l’espérons, des publics ! » (Jean-Luc Terrade) Rencontre animée par Jean-Luc Terrade. |
Vendredi 11 Janvier18h30
Christian Sallenave est docteur en sociologie, enseignant et éditeur. Au travers de photos d’œuvres et de témoignages d’artistes bordelais et aquitains, le livre met en perspective le rayonnement de la littérature, du cinéma, des arts plastiques, de la musique et de l’architecture, en France et à l’étranger, étudiés dans le contexte des trente dernières années de la mondialisation de l’art. Comment Bordeaux et l’Aquitaine ne sont plus « la province » de Paris ou New York, ni « les régionaux de l’étape » ni les « locaux de la mondialisation » ! Table ronde animée par Christian Sallenave sur le thème : Édition, diffusion, consécration, à Bordeaux comme à Paris ? avec Francis Ayliès (prêtre et romancier), Marc Torralba (éditions du Castor Astral, éditeur du poète suédois Tomas Trantrömer, prix Nobel de littérature 2011), Jofo (artiste pluridisciplinaire) et Hélène des Ligneris (directrice de la librairie La Machine à Lire).
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Jeudi 10 janvier18h30
François Pouillon est directeur d’études à l’EHESS et Bernard Traimond, professeur émérite à l’université de Bordeaux Victor Segalen. « Conrad et Stevenson nous en apprennent-ils moins sur les tropiques que Malinowski, et Chateaubriand ou Proust que Lévi-Strauss sur l’homme en société ? Pourquoi les écrivains (les grands) disent-ils mieux le monde que les anthropologues patentés ? Dans ce livre impertinent, douze spécialistes de l’enquête en science sociale se plongent dans les expériences vécues où s’enracinent quelques grands textes littéraires : Montaigne, Lamartine, Pouchkine, George Sand, Nerval, Flaubert, Rimbaud, Kipling, Virginia Woolf, Céline, Montherlant, Camus sont ici successivement sollicités.Si l’ethnographe n’existe que par l’enquête de terrain, les écrivains s’y astreignent tout autant. Leur matériau collecté et son élaboration jusqu’à la fiction sont ici épluchés de près. Avertissement cuisant : cette archéologie met au jour une relation tangible aux mondes arpentés. Une dimension sociale et humaine que la prose anthropologique escamote trop souvent sous les conventions narratives et conceptuelles. Salubre retour au terrain en ces temps de tout textuel. » La rencontre sera animée par Alain Ricard. |
Mardi 8 janvier18h00
Philosophe, professeur à l’université de Rouen, où il enseigne la philosophie anglaise ainsi que la philosophie des mathématiques, Jean-Pierre Cléro est spécialiste de David Hume et des utilitaristes anglo-saxons. Il a publié, entre autres, La Philosophie des passions chez David Hume (Méridiens-Klincksieck), Les Raisons de la fiction. Les philosophes et les mathématiques (Armand Colin) et Bentham. Philosophe de l’utilité (Ellipses). « Ce livre s’adresse donc à nous tous et à nos prolongements fictionnels : il aborde la gestation pour autrui, l’avortement, l’accouchement sous X, l’euthanasie, plus généralement la fin de vie et le vieillissement, le don et le prélèvement d’organes, la répartition des dépenses publiques dans le domaine de la santé, l’annonce d’une maladie, le secret médical et judiciaire, le traitement de l’angoisse dans un service de soins palliatifs, et j’en passe sûrement. L’ouvrage est à la fois un coup d’envoi et une somme : il pose une thèse initiale (l’intérêt, la pertinence et l’efficacité de la pensée utilitariste dans les débats éthiques contemporains) puis la développe en étudiant de multiples problèmes concrets. C’est ainsi quasiment une collection éditoriale sur les problèmes éthiques de notre temps qui voit le jour au sein du même livre… » (Vincent Clavurier, Essaim) La rencontre, organisée dans le cadre des Géo-Mardis d’ADES, sera animée par Pierre-Yves Saillant. |
Samedi 22 décembreà partir de 15h
Né en 1960 à Bordeaux, Philippe Coudray est dessinateur et scénariste d’une vingtaine d’albums de bandes dessinées humoristiques, édités en France, au Japon, en Chine populaire et en Allemagne, dont certains sur des scénarios de son frère Jean-Luc. Il publie dans la revue de bandes dessinées Psikopat. Philippe Coudray est également peintre. Il a réalisé plusieurs expositions personnelles à Bordeaux. Il produit aussi des dessins en relief.
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Samedi 15 décembreà partir de 15h
Henri Galeron est né en 1939 dans les Bouches-du-Rhône. Il apprend à dessiner en faisant l’école buissonnière et bien plus tard, aux Beaux-Arts de Marseille (il obtient son diplôme national en 1961). Il a déjà publié aux éditions Les Grandes Personnes : Le Chacheur (2011, textes de Bernard Azimuth) et Monsieur (2011, texte de Marie-Ange Guillaume). Il a enseigné l’illustration à l’école Émile-Cohl à Lyon, de 1987 à 1990. |
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Samedi 8 décembre11h00
Titulaire d’une maîtrise de philosophie et d’un doctorat d’histoire, Laure Adler commence sa carrière à France Culture en 1974 en tant que journaliste puis participe à plusieurs émissions de télévision. En 1990, elle est nommée chargée de mission à l’Élysée pour la culture, avant de devenir en 1992, directeur des documentaires et des émissions culturelles sur France 2. De 1999 à 2005, elle dirige France Culture et continue aujourd’hui à animer une émission mensuelle sur ARTE et une émission documentaire sur TV5. Son parcours la conduit également dans le milieu de l’édition où elle collabore avec les éditions Payot, Denoël, Plon puis Grasset en tant que responsable des essais et documents. Elle est l’auteure de nombreux ouvrages historiques, notamment Les premières journalistes (Payot), Les femmes politiques (Seuil), Sur les pas d’Hannah Arendt (Gallimard), et d’une biographie de Marguerite Duras (Gallimard) pour laquelle elle a reçu le Prix Femina de l’essai. « Au cœur du manifeste Adler, une idée maîtresse et le titre d’un des chapitres : « Hommes et femmes dans le mouvement des femmes ». Un programme en soi ! « Dans les années 1960 et 1970, le combat féministe était réservé aux femmes, dit-elle. Nous avions besoin de nous parler entre nous. À présent, nous sommes à un nouveau stade : le combat féministe passe par le partage avec les hommes. » Elle est de ceux et celles qui prétendent qu’il faut cesser de nous penser dans une perpétuelle opposition masculin/féminin. « Pouvons-nous faire disparaître, écrit-elle, cette construction sociale naturalisée qui nous emmure depuis des siècles? » Nourrie des travaux du sociologue Pierre Bourdieu (notamment La domination masculine, 1998), Laure Adler exhorte les féministes à élargir leur lutte à d’autres catégories sociales que la leur. Celle des hommes, entre autres… » (Monique Durand, Gazette des Femmes) La rencontre est organisée en partenariat avec le festival Ritournelles : Féminisme et littérature et sera animée par Marie Estripeaut-Bourjac. |
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