Mercredi 30 mars18h30Autour de son livre Simone, éternelle rebelle publié aux éditions Fayard. Considérée comme l’une des personnalités politiques préférées des français, Simone Veil reste une éternelle rebelle pour reprendre le compliment que lui a adressé Jean d’Ormesson lors de sa réception à l’Académie Française. Sarah Briand est journaliste sur France 2 et collabore avec Laurent Delahousse notamment pour l’émission Un jour, un destin. Elle a réalisé, en parallèle de ce livre, le documentaire Simone Veil. L’instinct de vie. |
Mardi 29 mars18h30Autour de son livre Les enfants du chaos : essai sur le temps des martyrs publié aux éditions La Découverte. La radicalisation de l’Islam est-elle la seule explication de Daech et des attentats terroristes qui s’en revendiquent ? Dans son livre, Alain Bertho propose une analyse du chaos géopolitique, politique et culturel qui génère de nouvelles formes de radicalité. Que ce soit en France ou plus généralement dans le monde, la légitimité de l’Etat est remise en cause par la mondialisation, la représentation politique contestée et les classes populaires stigmatisées et abandonnées. La jeunesse se fracture et ne trouve pas de sens à l’avenir. Selon lui, la réponse n’est ni sécuritaire, ni répressive mais passe notamment par la nécessité de proposer un nouveau projet collectif qui intègre le peuple. « On ne gagne pas militairement contre des candidats au martyr, encore moins contre une idée« , rappelle Alain Bertho. Une analyse décalée et engagée d’un monde qui se fracture. Alain Bertho est anthropologue et professeur à l’Université de Paris 8. Il a travaillé sur les mobilisations et les émeutes urbaines. Il a publié, entre autres, Le temps des émeutes (Fayard, 2009), L’Etat de guerre (La Dispute, 2003). La rencontre, proposée par le Cercle Condorcet 33, les Espaces Marx et l’Union rationaliste Aquitaine, sera animée par Agnès Villechaise. |
Samedi 26 mars18h30 – La Machine à MusiqueMini-concert pour la sortie de Grand Feu chez Velvet Coliseum. A Call at Nausicaa est un jeune quintette pop folk bordelais qui nous fait partir ailleurs avec son deuxième EP, Grand Feu, amoureux des grands espaces, quels qu’ils soient. A mi-chemin entre une pop mélancolique aux orchestrations grandioses et un folk vibrant et enthousiasme, quelque part entre le maître Sufjan Stevens et les Islandais d’Of Monsters and men. « Voilà un EP que l’on écoute en boucle, sans jamais s’en lasser » – Les Inrocks. Le mini-concert aura lieu à La Machine à Musique. |
Vendredi 25 mars18h30Autour de son livre Coeur volant publié aux éditions Gallimard. Jeune homme en rupture, le narrateur a abandonné ses études pour devenir manutentionnaire dans une parfumerie parisienne. Il rêve pourtant d’un avenir d’écrivain et c’est avec Natacha, jeune femme de son âge vivant à Saint-Germain-des-Prés, qu’il découvre l’amour et Paris. Elle est sa source d’inspiration mais le quitte devant son caractère ombrageux. « Sans Natacha, je perds ma force. Sans elle, je redeviens l’affolé que rigueur proscrit. » Il va donc chercher à la reconquérir avec l’aide d’un vieil aristocrate excentrique, Luynes, amoureux des femmes, des voitures de course et fervent de Guitry. Dans son roman, Philippe Bordas nous plonge dans le Paris du début de la première mandature de François Mitterrand. Il nous offre un oeuvre lyrique, une écriture poétique où il traite la langue comme un parfum de femme. Ecrivain et photographe, Philippe Bordas vit à Paris. Il a publié son premier roman, Chant furieux chez Gallimard. La rencontre sera animée par Pierre Mazet. |
Jeudi 24 mars18h30Autour de son livre Bande-Annonce, collection Le Refuge en Méditerranée, aux éditions du cipM. Jouant sur les codes de la bande-annonce au cinéma, Bande-Annonce se présente comme une succession d’extraits d’un roman à venir, entrecoupés d’une voix off. Tom, critique d’art au bout du rouleau, régulièrement victimes d’hallucinations qui lui font perdre ses repères spatio-temporels, écœuré par ses souvenirs d’enfance qui le poursuivent, finit par quitter la France pour le Sud, au milieu d’un monde qui se fracture. Eric Audinet dirige à Bordeaux les éditions confluences. Il a pu terminer ce livre grâce à une résidence d’écrivain à Tanger à l’automne 2015. La rencontre sera animée par Didier Arnaudet. |
Jeudi 24 marsDe 17h à 19hPierre Laurent, secrétaire national du PCF, président du Parti de la gauche européenne (PGE), sénateur de Paris À la question « qu’est-ce qu’être communiste aujourd’hui », le préambule des statuts du Parti Communiste Français répond clairement en évoquant les militant.e.s : « Leur engagement politique a pour raison d’être de promouvoir la pleine autonomie et le plein épanouissement de chaque femme et de chaque homme en faisant reculer, jusqu’à leur dépassement, toutes les formes sociales d’exploitation, de domination et d’aliénation. Des êtres humains libres, égaux et associés, c’est la conception révolutionnaire qu’elles et ils se donnent d’un communisme libérateur d’humanité ». C’est toute l’histoire mais aussi l’actualité du parti qui est ainsi présentée. Le PCF, première organisation politique française pendant de nombreuses années tant par le nombre d’adhésions que par ses résultats électoraux, a fêté ses 95 ans récemment. Pierre Laurent, secrétaire national du PCF depuis 2010, sénateur de Paris, lointain successeur de Maurice Thorez, répondra à toutes les questions se rapportant à l’histoire du mouvement communisme en France, à celles portant plus spécifiquement sur son parti, hier et aujourd’hui et, au-delà, aidera à mieux comprendre les combats actuels du PCF et son ambition pour le futur, en France et dans le reste du monde. Amphithéâtre Montesquieu | Sciences Po Bordeaux (11 Allée Ausone, 33600 Pessac) |
Mardi 22 mars18h30Autour du livre Les mesures du territoire publié aux Presses de l’enssib. Ce livre est une enquête sur le rôle de la mesure et du calcul dans nos représentations et nos conceptions de l’espace géographique. Il propose d’envisager les changements de la cartographie à travers leurs relations avec le contexte scientifique, politique et culturel. L’auteur revient sur l’histoire des techniques cartographiques, de l’Antiquité à l’apport d’internet aujourd’hui, sur ses aspects politiques dans la mesure où elle est à la fois un outil administratif en temps de paix et stratégique en temps de guerre et enfin sur la place de la carte dans la culture à travers une exploration des imaginaires géographiques. Même si la mesure et le discours scientifiques proposent une appréhension de l’espace de plus en plus précise, il ne faut pas sous-estimer la place de l’imaginaire. L’imaginaire est un moyen d’aborder le discours scientifique par l’extérieur, et de lui contester la prétention à être le seul régime de connaissance valide rappelle Henri Desbois. Henri Desbois est maître de conférences en géographie à l’université Paris Ouest Nanterre La Défense. Il est un des spécialistes de la cartographie. Cette rencontre, proposée dans le cadre des Géomardis de PASSAGES*, est organisée dans le cadre du festival Géocinéma 2016 : Le cyberespace. Elle sera animée par Pierre-Yves Saillant. *Née de la fusion des UMR ADESS (sise à Bordeaux) et SET (sise à Pau), auxquelles se sont jointes des équipes de l’ENSAPBx, l’UMR PASSAGES s’inscrit dans le projet de la section 39 du CNRS « Espaces, Territoires et Sociétés ». La Machine à Lire est heureuse de vous proposer dorénavant des « Géomardis de PASSAGES », ouvrant encore plus largement aux autres sciences sociales les études de l’espace et des territoires proposées par les géographes d’ADESS. |
Vendredi 18 mars18h30 – La Machine à MusiqueRencontre poésie avec Nino de Alli Nino de Alli est un artiste de culture franco-andalouse au parcours musical atypique qui se présente comme un autodidacte. Sa poésie, qui n’est pas qu’affaire de mots, se définit surtout comme un regard posé sur les choses, sur le monde, sur les autres et sur soi. Il chante la poésie française et andalouse et accompagne à la guitare ses propres compositions. Nino de Alli réside à Bordeaux, il est régulièrement invité lors de la manifestation du Printemps de la poésie pour interpréter ses textes. Il s’est produit, pendant plus de dix ans, au théâtre Artisse à Bordeaux, au Poquelin Théâtre à Bordeaux Bastide, au club de la poésie de l’Institut Cervantès. Une rencontre organisée dans le cadre du Printemps de la Poésie. |
Vendredi 18 mars18h30 – La Halle des DouvesDans le cadre des avant-premières de l’Escale du livre (1-3 avril 2016), rencontre autour du livre 2084 publié aux éditions Gallimard L’Abistan est un immense empire de 60 provinces dirigé par le prophète Abi, surnommé Bigaye. L’obéissance, la soumission, la surveillance totale, la justice expéditive, l’amnésie constituent le quotidien des sujets, interdits par ailleurs de circuler librement sauf pour effectuer le pèlerinage dans un lieu saint. Rien n’aurait existé avant ce monde voulu par Yölah et son prophète Abi. Ati a été autorisé à voyager pour soigner sa tuberculose au-delà des montagnes. C’est l’occasion pour lui de découvrir qu’un monde a existé avant l’Abistan et que des individus, ne croyant pas en Dieu, vivent dans des ghettos cachés. Commence pour lui le temps de la remise en cause. Boualem Sansal est né en 1949 et a publié plusieurs romans (Gallimard). Il a choisi de rester en Algérie en dépit des menaces et des intimidations quotidiennes dont il est la cible. 2084 a obtenu le Grand prix de l’Académie Française 2015 et a été élu Meilleur livre de l’année 2015 (prix du magazine Lire). La rencontre sera animée par Pierre Mazet |
Jeudi 17 mars18h30Autour de son livre Le sens de la République publié aux éditions Grasset. A travers onze questions clés posées par le journaliste Nicolas Truong, Patrick Weill analyse, dans une perspective politique et historique, l’importance et les enjeux de l’immigration ainsi que les relations que la République entretient avec ses étrangers. Les politiques d’accueil des immigrés, les quatre piliers de l’identité française, la laïcité, l’enseignement d’une histoire commune, l’opposition entre le droit du sol et le droit du sang, les discriminations, l’antisémitisme… sont autant de thèmes sur lesquels l’auteur revient de manière critique et nuancée. Une lecture salutaire permettant de relativiser des fantasmes qui voilent et travestissent la réalité ! Nicolas Truong est journaliste au journal Le Monde et responsable des pages Idées-Débat du journal. Patrick Weill est directeur de recherche au CNRS, professeur invité à l’Université de Yale et à l’École d’économie de Paris. Historien de l’immigration et de la nationalité, il a publié plusieurs livres sur ces sujets. Il a participé à la commission Stasi qui a proposé l’interdiction du port du voile à l’école. La rencontre, proposée par les Espaces Marx, sera animée par Magali Della Suda. |
Mercredi 16 mars18h30Rencontre débat proposée par l’association Mediactuelles – les Ateliers de l’égalité. Ce sont des femmes, des dessinatrices, réunies au sein du Collectif des créatrices de bandes dessinées contre le sexisme, qui les premières, ont dénoncé la sélection 100% masculine du grand prix du festival de BD d’Angoulême. Curieusement la presse, en grande partie, s’est emparée de cette polémique lorsque des auteurs (des hommes) ont, par solidarité, soutenu la démarche de leurs collègues féminines. De telles réactions questionnent avec acuité la place des femmes dans la bande dessinée, leurs rapports avec les éditeurs et autres professionnels du secteur, mais aussi leur visibilité et cela va bien au-delà de l’attitude plus que maladroite des organisateurs du festival. Les femmes représentent aujourd’hui plus de 25% des auteurs francophones, leur contribution et puissance créatrice est loin d’être marginale ou secondaire. Au sein du 9e art, (mais c’est aussi le cas dans toutes les formes d’expression artistique et au sein de toutes les organisations professionnelles notamment) être un homme n’est nullement un gage de qualité….. Comment le monde des bulles se comporte t-il avec ses créatrices ? Tel est le débat proposé par l’association Médiactuelles-les Ateliers de l’égalité qui se mobilise pour promouvoir et défendre l’égalité professionnelle femmes-hommes au sein de la société. En présence de : Marie Gloris Bardiaux Vaïente, scénariste de BD. Travaille pour différents éditeurs : Delcourt avec Isabelle La Louve de France ; Dupuis, avec des publications régulières dans Spirou… Signataire de la charte du Collectif des créatrices de BD contre le sexisme. Docteure en histoire contemporaine et enseignante Sandrine Revel, auteure et illustratrice de BD, Prix Artemisia 2016 pour Glenn Gould, une vie à contretemps (ed. Dargaud, 2015). Signataire de la charte du Collectif des créatrices de BD contre le sexisme. Eric Audebert, directeur artistique de l’association 9-33, organisateur du festival Regard 9, La bande dessinée autrement La rencontre sera animée par Marie Christine Lipani, chercheuse IJBA-MICA, présidente de Mediactuelles-Les Ateliers de l’égalité et auteure de « Les femmes dans Astérix. Uniquement des emmerdeuses ? (in le Tour du Monde d’Astérix, B. Richet (ed.) Presse Sorbonne Nouvelle, 2011), et « La révolte des personnages féminins de la bande dessinée francophone. Cartographie d’une émancipation de fraîche date » (Le Temps des médias, n°12, 2009). |