La sélection de lamachinealire


Vendredi 30 octobre

18h30

manaAutour de l’ouvrage Peindre, être debout, le dire (Association Mana, 2014).

La consultation transculturelle du CHU de Bordeaux propose à des patients en soin psychothérapeutique un atelier peinture animé par une artiste peintre grâce à l’association Mana.

Ces personnes ont fui des persécutions et cherchent protection en France. Très meurtries, elles ont de grandes difficultés pour aborder leur souffrance. L’atelier peinture est un mode d’expression et d’impulsion de la pensée. Les soins et les ateliers contribuent à leur donner la parole, à retrouver une mémoire abimée et à croire en un avenir possible. Des expositions permettent à tout public de comprendre la démarche et d’admirer les œuvres réalisées. Peindre, être debout, le dire expose des tableaux de cinq patients artistes, accompagnés des commentaires qu’ils en font, paroles recueillies par une écrivaine.

La rencontre sera animée par Geneviève Rando.

Jeudi 29 octobre

18h30

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Pour son roman La septième fonction du langage publié aux éditions Grasset.

Né à Paris en 1972, Laurent Binet est agrégé de lettres. Il a participé notamment à la mise en place de la convention ZEP-Sciences Po et, avant d’enseigner en France, a dispensé des cours de français dans une académie militaire en Slovaquie. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages : Forces et faiblesses de nos muqueuses (Le Manuscrit, 2000 ), La Vie professionnelle de Laurent B. (Little Big Man, 2004), HHhH (Grasset, 2010, Prix Goncourt du premier roman), Rien ne se passe comme prévu (Grasset, 2012).

« On imagine sans peine le jubilatoire et iconoclaste plaisir qu’a dû éprouver Laurent Binet en concoctant son jeu de massacre. Tel Feydeau ses vaudevilles. À l’heure où l’on vient de cérémonieusement célébrer le 35e anniversaire de la mort de Roland Barthes – écrasé à Paris le 25 février 1980 par une camionnette -, n’ose-t-il pas, lui, le romancier mal élevé, suggérer un assassinat ! Et un assassinat politique ! À la veille de la présidentielle de 1981 y sont non seulement intéressés Giscard, Mitterrand et leurs acolytes, mais aussi, mais surtout les plus brillants intellectuels français du temps. D’Althusser à Lacan, de Foucault à Derrida, de Deleuze à Baudrillard, via Sollers, Kristeva, Cixous et BHL, ils sont tous là – Bourdieu excep­té -, personnages hyperactifs d’un renversant polar sémiologique. Même l’Italien Umberto Eco n’a pu résister à l’appel de Laurent Binet, joli clin d’œil au Nom de la rose, paru en… 1980. » […]  (Fabienne Pascaud, Télérama)

La rencontre sera animée par Bruno Tessarech.

Mardi 27 octobre

18h30

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Pour son livre Coma un crostet darrèir un cròfe, proverbes et dits du Bordelais (éditions Letras d’òc).

Né en 1980 à Pessac, David Escarpit découvre l’occitan au lycée. Actuellement doctorant en littérature sur le thème de l’écrit politique en langue occitane en Gironde sous la IIIe République, il partage son temps entre ses recherches et des travaux de valorisation de l’occitan dans le cadre de cours pour adultes à l’IEO Aquitaine.

Vous connaissez bien sûr « en avril, ne te découvre pas d’un fil », mais saviez-vous qu’« auratge avant l’ascension, auratge tota la sason » ? Qu’un orchestre payé d’avance n’a jamais bien mené la danse ? Quant au respect dû aux ainés, vous apprendrez que Barbe au menton n’a pas toujours raison !

Dictons, chansons, formulettes… David Escarpit nous emmène à la découverte d’une parole populaire, savoureuse et pleine de finesse, porteuse d’un savoir universel toujours actuel.

La rencontre est organisée dans le cadre de la quatrième édition du festival Mascaret et sera animée par Michel Mourany.

Du 5 au 7 novembre

 Tribune_Presse_2015Rendez-vous au TnBA et à l’IjBA pour la cinquième édition des Tribunes de la Presse : « Dérèglement climatique : la Terre a-t-elle perdu la boule ? »

Le dérèglement climatique sera abordé sous des angles variés, vivants, sans esprit de chapelle. Des journalistes, des scientifiques, des agriculteurs, des dirigeants d’entreprises mais également des paysagistes, des photos-journalistes et des responsables politiques, français et étrangers, viendront s’exprimer, faire partager leur expérience et dialoguer avec le public.

Vous pourrez les retrouver après leurs interventions pour des séances de dédicace sur le stand de La Machine à Lire.

Pour vous inscrire, cliquez ici.

La conférence des Nations Unies sur le climat (COP 21) aura lieu du 30 novembre au 11 décembre 2015 à Paris.

Samedi 24 octobre

16h

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Séance de dédicace par Camille Louzon de son album L’oiseau oisif publié aux éditions Magnani.

Camille Louzon est née à Paris en 1988. Après un diplôme national supérieur d’Arts Plastiques et divers travaux et expositions, elle a déjà publié Le ventre de Basile (Magnani, 2013).

« Il était une fois un oiseau qui voulait voler, mais qui avait la paresse de ses ailes.

Ainsi il demandait aux autres oiseaux de le prendre sur leur dos, mais ils lui répondaient qu’il n’avait qu’à voler de ses propres ailes ! Alors il avait trouvé la solution de s’accrocher à des objets volants de toute sorte et comme il le pouvait ! Avion, montgolfière, cerf-volant, notre oiseau en avait parcouru des kilomètres sur ces ailes empruntées, entre curiosité, paresse et peur de l’inconnu peut-être…!? [...] Déambulant seul [...] sur le chemin des hasards, il fit la rencontre d’un drôle d’animal : le « paresseux », le vrai ! De cette rencontre, notre oiseau allait découvrir des aspects de lui-même dont il ignorait l’existence, des réserves insoupçonnées que la rencontre avec l’autre, l’amitié, dévoilent à votre regard…! Et qui sait peut-être allait-il apprendre à voler de ses propres ailes ? »

Jeudi 22 octobre

18h30

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Autour de son ouvrage La gauche à l’épreuve du néolibéralisme aux éditions Le Bord de l’eau.

Michel Cabannes est économiste, Maître de Conférences HDR à l’université de Bordeaux et retraité . Il est l’auteur de nombreux travaux et notamment, chez Armand Colin : La politique macroéconomique (1994), Introduction à la macroéconomie (1995), Les politiques conjoncturelles (1998) et aux éditions Le Bord de l’eau : Les finances locales sur la paille ? (2011), La Trajectoire néolibérale. Histoire d’un dérèglement sans fin (2012).

« La gauche sociale-démocrate avait promu après-guerre un modèle souvent réussi  d’équilibre entre les forces sociales, entre l’État et le marché. Elle s’est trouvée confrontée au début des années 1980 à l’offensive néolibérale principalement anglo-saxonne. Mais au lieu de construire une riposte coordonnée, elle a préféré libérer les structures économiques (dérèglementation, privatisations, abandon des contrôles, etc.), ses choix pour la libéralisation financière et pour une Europe plus néolibérale que sociale l’ayant conduit à accepter de devenir la vassale du marché. […] Aujourd’hui, son ralliement au capitalisme financiarisé met en cause la social-démocratie elle-même et provoque sa rupture avec les milieux populaires. Pour combien de temps ? »

Le débat sera animé par Alain Pariente.

Mercredi 21 octobre

20h

narcejacAvec Hervé Le Corre, Yan Lespoux et Olivier Pène.

Cinquième édition des rencontres dédiées à la littérature noire et policière autour d’une sélection d’ouvrages : dont Une contrée paisible et froide de Clayton Lindemuth (Seuil), La quête de Wynne de Aaron Gwyn (Gallmeister) et Pukhtu Primo de DOA (Gallimard).

Hervé Le Corre est enseignant et écrivain, distingué en 2014 par le Prix « Le Point » du polar européen pour son livre Après la guerre (éditions Rivages). Yan Lespoux, docteur en histoire contemporaine et enseignant, tient depuis plusieurs années un blog sur le roman noir : encoredunoir. Olivier Pène, libraire de la Machine à Lire, a animé des émissions spécialisées sur les ondes de Radio Campus Bordeaux.

Mercredi 21 octobre

18h30

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Pour son livre Otages intimes publié aux éditions Actes Sud.

Jeanne Benameur est née en Algérie en 1952 d’un père tunisien et d’une mère italienne. Elle vit à La Rochelle et consacre l’essentiel de son temps à l’écriture. Elle est l’auteur de plusieurs romans parmi lesquels : Les Demeurées (Denoël, 2001), Les Mains libres (Denoël, 2004) et Présent ? (Denoël, 2006), tous repris en édition de poche (Folio). Depuis 2008, elle a publié chez Actes Sud : Laver les ombres (Babel), Les Insurrections singulières (2011) et Profanes (2013). Elle a aussi publié plusieurs ouvrages pour la jeunesse, essentiellement chez Thierry Magnier.

« Photographe de guerre, Étienne a toujours su aller au plus près du danger pour porter témoignage. En reportage dans une ville à feu et à sang, il est pris en otage. Quand enfin il est libéré, l’ampleur de ce qu’il lui reste à réapprivoiser le jette dans un nouveau vertige, une autre forme de péril. De retour au village de l’enfance, auprès de sa mère, il tente de reconstituer le cocon originel, un centre depuis lequel il pourrait reprendre langue avec le monde. [...]
De la fureur au silence, Jeanne Benameur habite la solitude de l’otage après la libération. Otages intimes trace les chemins de la liberté vraie, celle qu’on ne trouve qu’en atteignant l’intime de soi. »

La rencontre sera animée par Philippe Lacadée.

Vendredi 16 octobre

20h30

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Rencontre avec Valérie Capdepont, comédienne, metteure en scène, Bruno Geneste et Albert Nguyên, psychanalystes à Bordeaux et Llewellyn Brown, professeur agrégé de Lettres modernes et directeur de la Série Samuel Beckett  aux éditions Lettres modernes Minard.

Pièce en deux actes pour cinq personnages, écrite en français entre 1948 et 1949, publiée en 1952 par les éditions de Minuit, En attendant Godot a été créé le 5 janvier 1953 à Paris, au Théâtre Babylone, dirigé par Jean-Marie Serreau, dans une mise en scène de Roger Blin.

La rencontre organisée par le Le Forum du champ Lacanien de Bordeaux sera animée par Philippe Madet et Florence Signon.

La pièce sera représentée au TNBA du 3 au 7  novembre  dans une mise en scène de Jean-Pierre Vincent.

Vendredi 16 octobre

18h30

chaban.gifPour son livre Chaban-Delmas, l’ardent (La documentation Française).

Ancien élève de l’École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud, Jean Garrigues est professeur d’histoire contemporaine à l’université d’Orléans et chargé de cours à l’institut d’études judiciaires de l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne. Il préside le Comité d’histoire parlementaire et politique (CHPP) et dirige la revue Parlement(s).

« Héros de la Résistance », « baron du gaullisme », « duc de Bordeaux », « Premier ministre de la Nouvelle Société »… les formules ne manquent pas pour qualifier et décrire l’itinéraire hors normes de Jacques Chaban-Delmas, l’une des figures les plus marquantes de l’histoire de la Ve République.

Mais, de toutes ses expériences, la plus durable pour sa carrière et la plus marquante dans l’histoire politique française est celle de président de l’Assemblée nationale. Jacques Chaban-Delmas détient en effet le record de longévité au « perchoir ». Mais aussi, et surtout, il fut l’âme du parlementarisme pendant plusieurs décennies, traversant les régimes et les alternances. Il incarne aujourd’hui encore la quintessence de cet esprit parlementaire, qui est le cœur même de la démocratie.

La rencontre sera animée par Jean Peteaux.

Vendredi 16 octobre

16h

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Séance de dédicace à l’occasion de la parution du deuxième volume de son roman graphique L’Arabe du futur publié aux éditions Allary.

Né en 1978 à Paris, d’un père syrien et d’une mère bretonne, Riad Sattouf est l’auteur de nombreuses bandes dessinées, dont La vie secrète des jeunes (L’Association, 2007, 2010 et 2012), chronique publiée dans Charlie-Hebdo. Il est également cinéaste  : Les beaux gosses (César du meilleur premier film), Jacky au royaume des filles.

« L’Arabe du futur. Dans ce roman graphique [Riad Sattouf] conte sa jeunesse en Libye et en Syrie, où son père, chantre du panarabisme, avait emménagé avec femme et enfants. Pas un sujet facile de prime abord. Qui irait se passionner pour cette histoire familiale se déroulant il y a trente ans dans un Moyen-Orient écartelé entre archaïsme et progrès ? S’il faut appeler un chat un chat, alors parlons ici de succès. Le premier tome s’est vendu à 200 000 exemplaires – du rarement vu pour un roman graphique. Il a été traduit en quatorze langues et a obtenu, en janvier, le Fauve d’or du meilleur album de l’année 2014 au Festival international de la bande dessinée d’Angoulême. »  (Frédéric Potet, Le Monde)

 

Jeudi 15 octobre

18h30

delori.jpgAutour de l’ouvrage qu’ils viennent de publier : Terrorisme, émotions et relations internationales : mise en perspective des attentats de janvier aux éditions Myriapode.

Gilles Bertrand est enseignant-chercheur en politique internationale à Sciences Po Bordeaux (Centre Émile Durkheim).

Mathias Delori est chargé de recherche au CNRS, co-responsable de l’axe « Sociologie politique de l’international » du Centre Émile Durkheim de Sciences Po Bordeaux ; ses recherches en cours portent sur les représentations de l’ennemi dans les guerres occidentales modernes.

« Ces attaques [attentats de janvier 2015], l’émoi qu’elles ont suscité et les réactions de l’appareil d’État constituent un événement qu’il convient de mettre en perspective. C’est ce que cet ouvrage se propose de faire. Il relève un paradoxe. D’un côté, les attentats [...] s’inscrivent dans une tradition politique ancienne en grande partie occidentale dans sa généalogie et dont l’appropriation récente par des groupes islamistes radicaux n’a modifié ni les modes opératoires ni l’inscription dans un projet fondamentalement politique. D’un autre côté, ces attentats ont majoritairement été perçus comme originaux, étrangers aux traditions occidentales et culturellement marqués par les croyances religieuses – en l’occurrence musulmanes – de leurs auteurs. Cet ouvrage éclaire ce paradoxe en montrant que des mécanismes de pouvoir puissants médiatisent et construisent notre perception du terrorisme. »

Le débat, animé par Thomas Colinet, est organisé dans le cadre des Rencontre Espaces Marx.