Vendredi 25 septembre18h30
Allain Glykos vit et travaille à Bordeaux, où il est né en 1948, d’un père grec et d’une mère charentaise. Maître de conférences à l’Université de Bordeaux, il a enseigné la philosophie aux étudiants scientifiques. Il est l’auteur de romans, de récits et d’ouvrages sur sa ville dont : Les Écailles d’argile (Phalène, 1984), Les Résidences de l’inquiétude (L’Aube , 1989), Montesquieu, hôte fugitif de La Brède , photographies de Jean-Luc Chapin (Christian Pirot, 1994), Parle-moi de Manolis , (L’Escampette, 1997, 2012), Bordeaux regards, photographies d’Alain Béguerie (Sud Ouest, 2009), Manolis, dessins d’Antonin Dubuisson (Cambourakis, 2013). N’en parlons plus est la réédition en un volume unique de plusieurs ouvrages parus antérieurement aux éditions L’Escampette : Les Boîtes, suivi de La Décision (1994), Le silence de chacun (2002), À proprement parler (2003), Faute de parler (2005). « Dans Poétique de famille, c’est la mort du père qui réunit les protagonistes. Les tensions sont palpables, les rancœurs tenaces, les liens indéfectibles. Les langues se délient pour exprimer le chagrin, les souvenirs – heureux et malheureux -, les reproches aussi, et tout ce que des circonstances tristes peuvent amener à dire. La plume d’Allain Glykos plonge dans l’oralité, au cœur de cette famille… « |
Jeudi 24 septembre18h30
Né en 1948 au Caire, ethnopsychiatre, disciple de Georges Devereux, professeur de psychologie, et même quelques temps diplomate, Tobie Nathan est l’auteur d’une importante œuvre scientifique. Il est également romancier. Parmi ses derniers ouvrages : La Nouvelle Interprétation des rêves (Odile Jacob, 2011), Ethno-roman (Grasset, 2012, prix Femina essai), Les Nuits de patience (Rivages, 2013). C’est dans le ghetto juif du Caire que naît d’une jeune mère flamboyante et d’un père aveugle, Zohar l’insoumis. Et voici que sa sœur de lait, Masreya, issue de la fange du Delta, danseuse aux ruses d’enchanteresse, le conduit aux portes du pouvoir. « Cette saga aux couleurs du soleil millénaire dit tout de l’Egypte : grandeur et décadence du roi Farouk, dernier pharaon, despote à l’apparence de prince charmant, adoré de son peuple et paralysé de névroses. Arrivé au pouvoir de Gamal Abdel Nasser en 1952 et expulsion des Juifs. Islamisation de l’Egypte sous la poussée des Frères Musulmans, première éruption d’un volcan qui n’en finit par de rugir… C’est la chute du monde ancien, qui enveloppait magies et sortilèges sous les habits d’Hollywood. La naissance d’un monde moderne, pris entre dieux et diables. » La rencontre sera animée par Bruno Tessarech. |
Vendredi 25 septembre17h
Table ronde organisée à l’occasion de la publication du livre d’Hubert Bonin : De l’océan Indien aux Antilles, Faure frères. Une dynastie de négociants et armateurs bordelais, 1795-1930 (Paris, Les Indes savantes). Avec : - Hubert Bonin, chercheur à Sciences Po Bordeaux et au GRETHA, Université de Bordeaux, spécialiste européen de l’histoire de l’entreprise. - Denis Faure et Jean Langeard, descendants des familles ayant géré Faure frères. - Séverine Pacteau-de Luze, historienne des dynasties protestantes girondines. Bordeaux compte plusieurs familles qui ont contribué à l’histoire du négoce. La famille Faure avec la maison Faure frères a, sur plusieurs générations, participé quant à elle à l’économie du rhum, du sucre, de l’océan indien et des Antilles. Le rôle, la position sociale des Faure seront notamment abordés, par le biais des alliances matrimoniales, des croyances religieuses, des réseaux relationnels et des postes obtenus dans les institutions locales, afin de mieux comprendre l’histoire sociale du patronat et de la grande bourgeoisie régionale. |
Mardi 22 septembre18h30Pour son livre La Ballade du calame, portrait intime publié aux éditions L’Iconoclaste. Né le 26 février 1962 à Kaboul, Atiq Rahimi fait ses études au lycée franco-afghan Estiqlal de Kaboul et étudie la littérature à l’université. En 1984, la guerre l’oblige à se réfugier au Pakistan où il demande et obtient l’asile politique pour la France. Depuis lors, il vit et travaille à Paris où il a fait un doctorat de communication audiovisuelle à la Sorbonne. Il a déjà publié aux éditions P.O.L. Terre et cendres (2000), Les mille maisons du rêve et de la terreur (2002), Le Retour imaginaire (2005), Syngué sabour (2008), Maudit soit Dostoïevski (2011). « L’exil ne s’écrit pas. Il se vit. Alors j’ai pris le calame, ce fin roseau taillé en pointe dont je me servais enfant, et je me suis mis à tracer des lettres calligraphiées, implorant les mots de ma langue maternelle. Pour les sublimer, les vénérer. Pour qu’ils reviennent en moi. Pour qu’ils décrivent mon exil. » Ainsi a pris forme cette ballade intime, métissage de mots, de signes, puis de corps. Celui qui se dit « né en Inde, incarné en Afghanistan et réincarné en France » invente une langue puissante, singulière et libre. Une méditation sur ce qui reste de nos vies quand on perd sa terre d’enfance. La rencontre sera animée par Maïalen Lafite. |
Samedi 12 Septembre à partir de 19hTroisième édition de la soirée de soutien des Amis du Théâtre du Pont Tournant. Les Amis du Théâtre du Pont Tournant est une association Loi 1901 qui a pour but de soutenir l’activité du Théâtre du Pont Tournant. Tour à tour derrière le comptoir du bar, au guichet de billetterie ou encore en tenue de combat pour rénover ce lieu que nous chérissons tant, nous essayons de soutenir par tous les moyens possibles l’action culturelle portée par le Théâtre du Pont Tournant : « Une programmation de qualité accessible à tous. » Programme de la soirée. Le Théâtre du Pont Tournant à Bordeaux est un lieu d’aide à la création et à la diffusion du spectacle vivant en Aquitaine, avec une trentaine d’accueils de spectacles professionnels par saison (pièces de théâtre et concerts) et un mois de juin consacré au théâtre amateur. |
Vendredi 18 septembre18h30Pour son roman Anomalie des zones profondes du cerveau (éditions Grasset). Laure Limongi est née à Bastia et vit à Paris. Elle a publié des romans, notamment Fonction Elvis (Léo Scheer, 2006), Le Travail de rivière (Dissonances, 2009), Soliste (inculte, 2013) et un essai littéraire Indociles (Léo Scheer, 2012). « C’’est une sorte de migraine colossale nourrie aux OGM et qui aurait bu toute l’eau de Fukushima. Un monstre déchaîné que vous ne voulez vraiment pas fréquenter. Elle touche une à trois personnes pour mille. L’un de ses surnoms sympathiques est « la migraine du suicide ». Sans nier son statut d’épreuve, il s’agit de vivre la maladie comme une aventure, de toucher à la douleur sans pathos mais avec la plus intense douceur : elle est, après tout, le dénominateur commun aux êtres vivants. Ou comment se réapproprier son corps dans sa magnifique imperfection. Et si, à la suite d’un Montaigne, nous redéfinissions la santé comme acceptation souveraine de la maladie ? » Loin du témoignage ou du récit nombriliste, une équipée qui virevolte de la poésie à la science, de l’humour à l’amour, corps à corps vibrant qui s’achève par ces mots : aujourd’hui, tout va bien. La rencontre sera animée par Pierre Mazet. |
Jeudi 17 septembre18h30
Marie-Claude Bélis-Bergouignan est professeure émérite de sciences économiques à l’Université de Bordeaux. Matthieu Montalban est maître de conférences en sciences économiques à l’Université de Bordeaux. « L’industrie pharmaceutique, dont le poids économique reste très important, est confrontée aujourd’hui à de nombreuses difficultés. Cet ouvrage propose un tour d’horizon complet du secteur, essentiellement en France. Croisant les approches politiques et économiques de plusieurs spécialistes de l’industrie pharmaceutique, il entend répondre aux interrogations de tout citoyen, consommateur et patient désireux de saisir les grandes transformations d’une industrie qui demeure l’un des secteurs clés de notre économie. [...] Dépassant le simple périmètre des Big Pharma (multinationales), l’ouvrage s’intéresse à l’ensemble des acteurs concernés par la filière. Loin des vues partisanes et des considérations purement techniques, il offre une analyse originale et aussi objective que possible de la question. » Le débat est organisé dans le cadre des rencontres Espaces Marx et sera animé par Nadège Edwards. |
Mardi 15 septembre18h30
Thierry Paquot, philosophe, professeur des universités (Institut d’urbanisme de Paris, Paris XII) est également l’éditeur de la revue Urbanisme, le producteur de Côté ville sur France-Culture et le responsable scientifique du programme La forme d’une ville au Forum des Images (Paris). Il a publié de nombreux ouvrages, dont : Homo urbanus (Le Félin, 1990), Vive la ville ! (Arléa-Corlet, 1994), Le Monde des villes (Complexe, 1996), L’Art de la sieste (Zulma, 1998), Le Toit, seuil du cosmos (Alternatives, 2003), Demeure terrestre, enquête vagabonde sur l’ »habiter » (L’Imprimeur, 2005). « Grands ensembles, centres commerciaux, gratte-ciel, « gated communities » (résidences fermées et sécurisées) et « grands projets » sont les cinq objets architecturalo-urbanistiques examinés par Thierry Paquot. Son constat est cruel : chacun de ces modèles génère de l’enfermement et de l’assujettissement. Le grand ensemble ne fait pas ensemble, le centre commercial ne favorise aucun échange et conforte la seule consommation, l’enclave résidentielle sécurisée rompt avec le reste de la ville, le gratte-ciel s’avère une impasse en hauteur et les grands projets inutiles ne répondent à aucune exigence citoyenne mais à l’arbitraire technocratique ou à la spéculation. Bien que ces modèles soient voués à l’échec, on s’entête à les reproduire. L’urbanisme serait-il mort ? Thierry Paquot pose la question et, à contre-courant, place ses espérances dans des villes à taille humaine donc moyennes et plus horizontales. » (Catherine Calvet, Libération) Le débat sera animé par Jean-Michel Dauriac. |
Vendredi 11 septembre18h30
Gérard Mordillat est écrivain et cinéaste. Il a publié, entre autres, Vive la sociale ! (Mazarine, 1981), À quoi pense Walter ? (Calmann-Lévy, 1987), L’attraction universelle (Calmann-Lévy, 1990), Corpus Christi, enquête sur les Évangiles (Mille et une nuits / Arte, 1997), Les Vivants et les Morts (Calmann-Lévy, 2005), Le linceul du vieux monde (Le Temps qu’il fait, 2011). Il est le réalisateur d’une vingtaine de films dont Billy Ze Kick et les séries documentaires L’origine du christianisme et L’Apocalypse et collabore à l’émission de France Culture Des Papous dans la tête. La réunion de six anciens amis, membres de l’équipe de handball du lycée, tourne à l’équipée vengeresse lorsqu’ils décident de punir le responsable du suicide de Bob, un des leurs. Pour accomplir leur projet, ils kidnappent Pierre Ramut, journaliste économique et chantre de la dérégulation du marché, l’enferment dans un bunker et lui imposent de travailler selon les conditions qu’il prône. « Dans une grande fresque tragi-comique, fidèle à son univers Gérard Mordillat parle du monde d’aujourd’hui, de ses injustices, de ses luttes, de ceux qui refusent de se soumettre et se vengent d’un grand éclat de rire. » Le débat sera animé par Georges Monti. |
Jeudi 10 septembre18h30Pour son ouvrage L’atelier d’écriture. Lettre à un futur écrivain publié aux éditions JC Lattès. Après une première carrière de professeur de philosophie, Bruno Tessarech a définitivement lâché son cartable pour se consacrer à l’écriture et à l’animation d’ateliers d’écriture. Il vit à Bordeaux. Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont : La machine à écrire (Le Dilettante, 1996), La galette des rois (Le Dilettante, 1998), Les nouveaux mondes (Calmann-Lévy, 2001), Villa Blanche (Buchet-Chastel, 2005), La femme de l’analyste (Buchet-Chastel, 2005), Pour Malaparte (Buchet-Chastel, 2007), Les sentinelles (Grasset, 20009), Vincennes (Nil, 2011), Art nègre (Buchet-Chastel, 2013). Dans ce petit recueil bourré d’anecdotes et de citations, il nous livre les conseils simples, délicats, inspirés et précis pour vous accompagner le long de ce voyage en enfer ou au paradis que peut être l’écriture d’un roman : le choix du Je ou du Il, la patience, les bonnes interrogations, de l’usage des carnets, du rythme de l’attaque, des personnages secondaires… L’enfer d’un travail harassant, plein de doutes et d’angoisses, souvent pour une reconnaissance aléatoire. Le paradis de la création, de la liberté, de l’ouverture sur un autre monde dont vous aurez dessiné les contours. Des rituels de Jules Renard, à la trousse de dépannage d’Italo Calvino en passant par l’espièglerie brillante de Stephen King, Bruno Tessarech nous offre les crayons les plus affutés et les gommes les plus douces pour tenter cette expérience unique. « L’enfer vous effraie ? Ne tentez pas le diable. » « Le paradis vous attire, avancez vers lui avec courage ! » La rencontre sera animée par Bertrand Millagou. |
La Machine à Lire a le plaisir de vous informer de la reprise de la Librairie musicale Lignerolles (13-15 rue du Parlement Sainte-Catherine). La nouvelle Machine à Musique, successeur Lignerolles, a ouvert ses portes le mardi 8 septembre à 10h pour proposer le même catalogue de partitions, livres et petits instruments à tous les habitués. Dès que les travaux d’embellissement en cours seront achevés, un rayon CD viendra enrichir l’offre musicale. La même équipe, ou presque, vous accueillera, puisque Priscille de Lignerolles part à la retraite, pleine de reconnaissance envers son aimable et fidèle clientèle…
Librairie musicale Lignerolles 13-15, rue du Parlement Sainte-Catherine |
Mardi 8 septembre18h30Avec Yves Raibaud pour son ouvrage La ville faite par et pour les hommes publié aux éditions Belin. Spécialiste de la géographie du genre, Yves Raibaud est chercheur au laboratoire Adess et maître de conférences à l’Université Bordeaux Montaigne. Ses thèmes de recherches portent notamment sur le genre et la ville, les loisirs des jeunes, les masculinités et la géographie de la musique. Il est l’auteur de nombreux articles et ouvrages dont Géographie socioculturelle (L’Harmattan, 2011), Mixité Parité Genre (L’Harmattan, 2007). « Quand des écrivains, des poètes, confèrent un sexe à la ville, ils la comparent unanimement à une femme. Mais quand on passe des livres à la réalité, le constat s’impose : l’espace urbain est profondément masculin. D’abord parce que la ville reste – malgré toutes les lois de modernisation de la vie politique – gouvernée, construite, aménagée et régulée par des élus, architectes, urbanistes, directeurs de services techniques… qui sont très majoritairement des hommes. Ensuite parce que cette domination se traduit par une « production des grands hommes » dont il suffit de lever les yeux vers les plaques de rues pour trouver la trace. [...] Enfin parce qu’il suffit d’entrouvrir la fenêtre des inégalités femmes/hommes pour se rendre compte que les femmes continuent de cumuler la majorité des tâches familiales et ménagères, qu’elles craignent toujours certaines parties de la ville, en particulier la nuit, en raison des incivilités masculines… et que pour toutes ces raisons, et d’autres encore, elles n’ont pas la même « citoyenneté spatiale » que les hommes dans la ville. Ce livre s’intéresse à la façon dont la ville est pensée et appropriée selon qu’on est homme ou femme et met également en avant des exemples de bonnes pratiques pour rendre l’espace public égalitaire, adapté à l’usage de tous et toutes. » La rencontre, organisée dans le cadre des Géomardis d’Adess, sera animée par Pierre-Yves Saillant. |
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