La sélection de lamachinealire


Mercredi 8 juillet

18h

festes.jpgDans le cadre du festival Festes Baroques en Terre des Graves et du Sauternais :

Les voix de haute-contre, contre-ténor et castrat à l’époque baroque, conférence de Carlo Vistoli, contre ténor et Xavier Julien-Laferrière, directeur artistique du festival Festes Baroques.

 

 

 

Mardi 7 juillet

18h30

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Pour son roman La revalorisation des déchets publié aux éditions Albin Michel.

Sébastien Gendron a passé sa jeunesse dans le Bordelais. Après une licence d’études cinématographiques, il est tour à tour livreur de pizzas, manœuvre, télévendeur de listes de mariage… avant de devenir assistant réalisateur puis réalisateur. Il a déjà publié Le Tri sélectif des ordures (Bernard Pascuito, 2008), Mort à Denise (Baleine, 2010), Road Tripes (Albin Michel 2014), L’Homme à la voiture bleue (Syros, 2014) et My Way (Toucan, 2015).

La revalorisation des déchets, 15 ans d’expérience professionnelle au service de vos ordures ! Il y a un million de façon de tuer, mais un seul homme les connaît toutes. Dick Lapelouse traite vos nuisibles, sans différenciation de sexe ni d’âge : époux violents, banquiers véreux, maîtres-chanteurs, patrons indélicats, escrocs, maquereaux… les connards en tout genre ruinent votre existence ? N’hésitez plus. Un polar halluciné et décapant sur les traces de Dick Lapelouse, tueur à gages spécialisé dans le tri sélectif des ordures à prix discount. À la croisée de Donald Westlake, Frédéric Dard et Quentin Tarantino, Sébastien Gendron s’impose en dynamitant les codes du genre. Façon puzzle.

La rencontre sera animée par Bernard Daguerre.

Interférences
68 pages
12,20 Euros
la-vague-de-l-ocean.jpg« A jamais marqué par les massacres de la guerre de Sécession qui inspirèrent ses plus beaux récits, possédé par le démon de l’aventure qui l’entraîna dans la conquête de l’Ouest, la ruée vers l’or et la révolution mexicaine, grand pourfendeur de la bêtise et de l’hypocrisie dans ses chroniques journalistiques qui le rendirent célèbre aux Etats-Unis à la fin du XIXe siècle, Bierce l’Amer reste dans l’histoire de la littérature américaine l’un des grands maîtres du macabre et de l’humour noir.

Ce petit recueil inédit en français est de la veine des Fables Fantasques : Bierce s’abandonne ici à un délire presque surréaliste, dont l’extravagance balance allègrement par-dessus bord conventions littéraires, personnages, narrateur – et lecteurs. »

Que de naufrages !!!
Imaginez la plume de Melville possédée par l’esprit des Monty Python…
Bierce, plus connu pour son *Dictionnaire du diable* (chef d’œuvre) est en plein délire.
À se noyer de rire !!!
Un choix de Christophe.

Mirobole éditions, Bordeaux
440 pages
22 Euros
Gretel and the dark.jpg« Voici la sombre et fascinante histoire de deux mondes parallèles.
Vienne, à la fin du XIXe siècle. Josef Breuer – célèbre psychanalyste – est sur le point d’être confronté au cas le plus énigmatique de sa carrière. Trouvée près d’un asile d’aliénés, maigre, la tête rasée, la jeune fille prétend n’avoir pas de nom, pas de sentiments – être, en fait, une machine revenue pour tuer le Monstre. Intrigué, Breuer est déterminé à comprendre les racines de ses maux.
Quelque part en Allemagne, bien des années plus tard. Krysta est une petite fille dont la mère a mis fin à ses jours et qui tyrannise ses gouvernantes et son père, médecin dans un étrange dispensaire… Plongée dans le souvenir des contes de fées que lui racontait sa nounou d’antan, elle lutte pour trouver sa place quand, un matin, on découvre son père mort étranglé dans son lit. Désormais, la fillette est véritablement seule au monde, sans rien ni personne pour la protéger.
Eliza Granville nous livre ici tout en subtilité un roman fascinant nourri de contes de fées revisités, dont la noirceur n’a d’égale que la réalité du nazisme, et où elle nous rappelle que l’imagination est plus puissante que la barbarie. »

Voici un premier roman noir et puissant où l’imaginaire des contes de fées se confronte à la symbolique nazie.
Il y a du Horla de Maupassant dans ce texte et le final ne conduit qu’à une chose : le reprendre du début.
Un choix de Danielle.

éditions Gallimard
522 pages
24,50 Euros
Americanah.png« En descendant de l’avion à Lagos, j’ai eu l’impression d’avoir cessé d’être noire. 
Ifemelu quitte le Nigeria pour aller faire ses études à Philadelphie. Jeune et inexpérimentée, elle laisse derrière elle son grand amour, Obinze, éternel admirateur de l’Amérique, qui compte bien la rejoindre.
Mais comment rester soi lorsqu’on change de continent, lorsque soudainement la couleur de votre peau prend un sens et une importance que vous ne lui aviez jamais donnés ?
Pendant quinze ans, Ifemelu tentera de trouver sa place aux États-Unis, un pays profondément marqué par le racisme et la discrimination. De défaites en réussites, elle trace son chemin, pour finir par revenir sur ses pas, jusque chez elle, au Nigeria.
À la fois drôle et grave, doux mélange de lumière et d’ombre, Americanah est une magnifique histoire d’amour, de soi d’abord mais également des autres, ou d’un autre. De son ton irrévérencieux, Chimamanda Ngozi Adichie fait valser le politiquement correct et les clichés sur la race ou le statut d’immigrant, et parcourt trois continents d’un pas vif et puissant. »

Irrésistible de drôlerie, de justesse, ce roman nous plonge dans les subtilités des rapports entre noirs américains, africains, et la vision qu’en ont les « blancs ». Nous suivons l’héroïne dans ses interrogations sociologiques et sentimentales qu’elle mène avec une grande intelligence.
Un choix de Danielle.

éditions P.O.L
235 pages
12,50 Euros
Gil.jpg« L’été de ses dix-huit ans, un jeune pianiste reconnaît une chanson que diffuse un autoradio. Il se met à chanter.
Une voix monte, des orages éclatent. »

Un livre musical, poétique, envoûtant.
Un choix d’Hélène.

Jeudi 2 juillet

18h30

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À propos de  son ouvrage L’Âge des low tech. Vers une civilisation techniquement souhaitable publié aux éditions du Seuil.

Philippe Bihouix est ingénieur centralien et co-fondateur de l’Institut Momentum. Il a travaillé, en France et à l’international, dans différents secteurs industriels (énergie, chimie, transports, bâtiment, télécommunications, aéronautique…) comme ingénieur-conseil, chef de projet ou à des postes de direction.

Il est un des co-auteurs du livre Quel futur pour les métaux ? Raréfaction des métaux : un nouveau défi pour la société (EDP Sciences, 2010) qui dénonce l’utilisation dispendieuse et inconsidérée des métaux et appelle à une économie de la sobriété. Il vient d’obtenir le prix du Livre d’Écologie Politique.

« Les experts n’en doutent plus : les écogestes citoyens et les modèles de recyclage les plus novateurs (comme l’économie circulaire, par exemple) ne suffiront pas seuls à détendre la pression que font peser nos sociétés sur les ressources naturelles. « Le problème n’est pas le risque de pénurie, mais la disproportion des efforts qu’il va falloir déployer pour extraire des matières premières de plus en plus inaccessibles. La question de la décroissance se pose donc de façon manichéenne : il faudra la subir bientôt ou la choisir maintenant. » explique Philippe Bihouix. Il y a urgence. « C’est une nuée de criquets qui s’abat sur les ressources les plus rares » constate-t-il. Le tiers des métaux est concerné [...]. »   (Paul Mologa, Les Échos)

Le débat sera animé par Olivier Sigaut.

Mercredi 1er juillet

18h30

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Simonetta Greggio et Jean-Claude Lalumière  autour de la deuxième livraison des Bijoux d’Hiver, 4 (autres) histoires courtes (éditions Les Bijoux de Famille).

« Ainsi, la première édition des Bijoux d’Hiver à l’été 2014 n’était pas qu’un coup d’essai, ni un coup dans l’eau, d’ailleurs. Accueilli avec émotion [...], ce recueil de nouvelles pas comme les autres n’arrêtait pas de nous demander s’il aurait un jour un petit frère… Nous nous sommes consultés du regard, et puis nous avons décidé de lui dire la vérité : non, nous ne voulions pas qu’il reste tout seul, et oui, nous avions mis la suite en route. Un an plus tard. Les couloirs de l’Hôtel Ville d’Hiver se remplissent de nouvelles (fortes) têtes. Colombe Schneck et Pauline Baer ouvrent la voie, le fantasque Jean-Claude Lalumière s’engouffre dans la brèche, la vibrante Simonetta Greggio s’impose à la barre, et la deuxième édition des Bijoux d’Hiver est [...] prête à prendre la mer. Prêt, moussaillon ? »

La rencontre sera animée par Jonathan Hénault et François Boyer avec la participation de Nathalène Arnoux.

Mardi 30 juin

18h

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Autour de son livre L’Ombre du monde, une anthropologie de la condition carcérale publié aux éditions du Seuil.

D’abord médecin, puis anthropologue, Didier Fassin est sociologue, directeur d’études à l’Ehess, professeur à Princeton et directeur de l’Iris (Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux). Il est l’auteur de nombreux ouvrages, notamment : Pouvoir et maladie en Afrique (Puf, 1992), L’Empire du traumatisme : enquête sur la condition de victime (Flammarion, 2007), La Force de l’ordre (Seuil, 2012) et Juger, réprimer, accompagner (Seuil, 2013).

« Didier Fassin livre une étude ethnographique qui ne parle pas seulement des logiques pénales, mais aussi et surtout de la condition carcérale et de ce que la prison fait à ceux qui y sont détenus et à ceux qui y travaillent. En effet, selon lui, « la prison donne à lire le monde contemporain, autant par la manière dont on la remplit que par la manière dont on traite ceux qui s’y trouvent ».

Le livre rappelle des données nécessaires, comme le fait que le taux de suicide dans les prisons françaises est le plus élevé de tous les grands pays occidentaux, que l’inflation carcérale que nous connaissons actuellement est inédite dans l’histoire du pays, ou que les crimes ne représentent que 2 % de condamnations à de la prison ferme. Mais il tente surtout de répondre aux nombreux paradoxes qui entourent la prison. Pourquoi cette institution destinée à protéger la société s’avère-t-elle souvent contre-productive ? Comment, en dépit d’idéologies pénales différentes, les effets et les logiques de l’incarcération convergent-ils sous les gouvernements de gauche comme de droite ? Pourquoi la critique des effets délétères de la prison est-elle aussi partagée, y compris par les personnels qui y travaillent, sans qu’une véritable réforme apparaisse vraiment possible ? »  (Joseph Confavreux, Médiapart)

La rencontre sera animée par Christian Jacquot.

(Attention : cette rencontre avait été antérieurement programmée à 18h30).

Du 17 au 31 juillet

Lire en short

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Mercredi 22 juillet à 16h : atelier coloriage avec les éditions MeMo autour des cahiers de coloriage : Raymond rêve en couleurs ! d’Anne Crausaz et Bon anniversaire Popov ! de Janik Coat (de 4 à 8 ans).

Lundi 27 juillet à 16h :  spectacle Pierre Bertrand Histoires sorties du sac. Ou comment le conteur, à partir d’un sac, fait naître un univers où se croisent Madame Patate, Cornebidouille et autres histoires à rebrousse mémoire (de 3 à 5 ans).

Mercredi 29 juillet à 16h : atelier découpage, autour de la revue Georges et son dernier numéro : Palmier. Avec une aventurière en mer, la promenade des Anglais à arpenter, un cocotier et un dattier à relier, des palmiers sucrés à cuisiner, une garde-forestière interviewée et un ersatz de Tarzan à imiter… à vos ciseaux ! (de 6 à 10 ans).

Inscription auprès de nos libraires dans la limite des places disponibles.

Vendredi 26 juin

18h30

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Pour son Dictionnaire du Western, co-écrit avec Claude Aziza et publié aux éditions Vendémiaire.

Spécialiste du Western, sur lequel portait sa thèse, Jean-Marie Tixier est Maître de Conférences (Littérature & Cinéma) à l’Université de Bordeaux et président du cinéma Jean-Eustache de Pessac. Il est l’auteur de nombreux travaux et articles universitaires.

« Conquête de territoires sauvages et inviolés, lutte sans merci avec les premiers habitants du continent, prestige de la force et de la réussite individuelle, déchaînement récurrent de la violence, mais aussi intransigeance de la loi et glorification des valeurs collectives… Autant de motifs qui façonnent la culture de l’Amérique, cristallisée autour de ce moment fondateur de son histoire que fut la découverte de l’Ouest : une épopée cruelle qui a imprégné notre imaginaire jusqu’à devenir un véritable mythe, dont le cinéma s’empara dès ses débuts.

Shérifs, soldats, chasseurs de primes, trappeurs, indiens, femmes fatales, femmes sacrifiées : le western met en scène des figures archétypales en prise avec des conflits qui les dépassent. L’Amérique interroge ainsi sa légitimité et sa cohésion, tout en renouant avec une épopée intemporelle, sur fond de décors grandioses. [...] ce dictionnaire questionne en profondeur les influences, les prolongements, les œuvres majeures, classiques et contemporaines, l’idéologie et les dévoiements de ce genre constitutif par excellence du cinéma américain. »

La rencontre sera animée par Bernard Daguerre.

 

biblioLa Bibliothèque municipale de Bordeaux propose cet été 2015 deux bibliothèques estivales : les Biblio.

Biblio.sport va connaître sa 4e édition au sein de l’événement Quai des sports (du 17 juillet au 14 août, du lundi au samedi de 10h à 13h et de 15h à 19h), tandis que Biblio.plage, grande nouveauté de l’été, s’installe sur la plage de Bordeaux-Lac (du 1er juillet au 29 août, du lundi au samedi de 14h à 18h).

L’objectif poursuivi est triple : aller à la rencontre des publics sur leurs lieux de passage, toucher des personnes (jeunes ou moins jeunes) qui fréquentent peu (ou pas) les lieux culturels, montrer que les bibliothèques ont beaucoup évolué et se sont ouvertes, rajeunies et modernisées. Les Biblio. se veulent vecteurs d’équité culturelle et de lien social, dans la proximité et la convivialité.

La Bibliothèque investit ces deux lieux de vacances avec une offre de médias culturels diversifiée : livres variés, magazines, mais aussi jeux vidéo et même, au Lac, de la musique et des films. Jeux et animations sont également au programme, matchs de lecture, tournois sur consoles, jeux de société, ainsi qu’un cahier de jeux spécialement destiné aux enfants de 6 à 12 ans, disponible à La Machine à Lire.

La ville bénéficie du soutien de plusieurs partenaires : La Machine à Lire pour les deux Biblio. ; pour Biblio.sport, la société InCité et la Caisse des dépôts et consignations ; pour Biblio.plage, l’hôtel Mercure de Bordeaux-Lac.