Mercredi 3 juin18h30Pour la parution de l’ouvrage collectif La délinquance des jeunes (La Documentation française) dont il a assuré la direction. Spécialiste de la sociologie de la délinquance et de l’action publique, Laurent Mucchielli est directeur de recherche au CNRS (Laboratoire Méditerranéen de Sociologie) et enseigne à l’université d’Aix-Marseille. Il est l’auteur, ou co-auteur de nombreux ouvrages dont : Quand les banlieues brûlent. Retour sur les émeutes de novembre 2005 (La Découverte, 2006), Criminologie et lobby sécuritaire. Une controverse française (La Dispute, 2014), Sociologie de la délinquance (Armand Colin, 2014). « La délinquance des jeunes constitue un thème récurrent du débat public. Loin des clichés fréquents en la matière, cet ouvrage propose un bilan des connaissances à la fois historique, sociologique et juridique. Les comportements de la jeunesse accompagnent les évolutions technologiques et sociétales, mais les différents types de délinquance identifiés par la recherche témoignent davantage de la permanence que de la nouveauté des problèmes. Les auteurs font le point à la fois sur l’histoire de ces phénomènes, sur leur mesure statistique, sur les différences entre garçons et filles ainsi que sur le phénomène des bandes. En outre, ils expliquent les nombreuses réformes de la justice et, plus largement, de la prise en charge pénale des jeunes délinquants survenues depuis l’ordonnance du 2 février 1945 [...]. » La rencontre sera animée par Michelle Ferrière et Pierre Mazet. |
Concours d’écriture 2015 La remise des prix du concours de nouvelles a eu lieu mardi 26 mai en présence de Paul Morin, proviseur du Lycée Montaigne, Maud Pionica, directrice de la librairie La Machine à Lire et de l’écrivain Pascale Dewambrechies. Le palmarès : Dans la catégorie Lycée *1er prix : Marianne Portal de 1eS8 pour La Passante *2e prix : Hanna Laborde de 1eLES2 pour 125 allée Serre 2e étage Dans la catégorie Classes préparatoires *1er prix : Louise Ricaud d’HKAL2 pour Grandir *2e prix : Léa-Marine Simon d’HKAL2 pour Un Phèdre à la Modigliani
Le concours d’écriture du Lycée Montaigne est une action culturelle portée par les M2M, Mardis de Montaigne.
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Mardi 2 juin18h30Avec Jean-Pierre Augustin pour l’ouvrage co-écrit avec Jean Dumas La ville kaléidoscopique : 50 ans de géographie urbaine francophone (éditions Economica). Spécialiste des questions d’aménagement et d’action collective dans les villes, Jean-Pierre Augustin est professeur émérite de l’université Bordeaux-Montaigne. Il mène et dirige des recherches sur les institutions, les territoires, la culture et le sport à la Maison des sciences de l’homme d’Aquitaine et à l’UMR ADES du CNRS. Il est l’auteur de très nombreux articles et ouvrages dont Sport, géographie, aménagement (Nathan, 1995), Le sport et ses métiers (La Découverte, 2003), Perspectives territoriales pour la culture (MSH Aquitaine, 2004). « La géographie urbaine en France a connu depuis un demi-siècle de profonds changements liés à l’urbanisation, à l’évolution des modes de vie et aux méthodes d’analyse pour les appréhender. Dans les deux cas, c’est un changement de paradigme : la ville se dissout dans l’urbain et les regards des géographes se diversifient en d’infinies combinaisons. Ville et regards sont devenus kaléidoscopiques en réfléchissant par un jeu de miroirs les images et les interprétations multiples du fait urbain. » La rencontre, organisée dans le cadre des Géomardis d’ADESS, sera animée par Pierre-Yves Saillant. |
Samedi 30 mai11hAvec Gisèle Borie, Chrystel Delaigue, Mariette Mignet et Claire Raguet pour la troisième livraison de la Revue de Psychologie Analytique. Psychanalyse jungienne : cliniques et théories publiée aux éditions L’Esprit du Temps. « La Revue de Psychologie Analytique est [...] destinée aux professionnels, cliniciens et chercheurs, qui pourront y trouver un large éventail des différentes façons de pratiquer et de penser la psychologie analytique aujourd’hui, à travers le monde et la diversité des cultures. Le sous titre Psychanalyse jungienne : cliniques et théories [...] veut affirmer la pluralité des approches, ainsi que l’inscription de la psychologie analytique dans le champ plus vaste de la psychanalyse. » « La psychologie analytique, telle que développée par Carl Gustav Jung, est si vaste que ses évolutions possibles, autant dans le champ des pratiques cliniques que dans celui des théories, sont multiples. Cette revue a pour but d’offrir à tous les analystes et chercheurs la possibilité d’une publication francophone de qualité pour partager leurs travaux avec la communauté internationale. » Gisèle Borie est vice-présidente du Groupe C.G. Jung et auteur de plusieurs ouvrages sur la mythologie en lien avec l’astrologie et la psychologie analytique. Chrystel Delaigue enseigne la philosophie et travaille sur la problématique du mal chez Jung. Mariette Mignet est analyste à Poitiers. Membre de la Société française de psychologie analytique -Institut C.G. Jung de Paris, et de l’AIPA, Docteur en Psychologie et diplômée de l’École pratique des hautes études. Claire Raguet est psychologue clinicienne, analyste jungienne, membre de la SFPA et de l’IAAP et directrice de publication de la revue.
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Vendredi 29 mai18h30Pour son livre Le Spectacle au cœur. Mémoires d’un directeur de théâtre publié aux éditions Séguier. Marc Bélit est professeur de philosophie, formé à l’université de Toulouse auprès de Gérard Granel. Une thèse sur les rapports du théâtre et de la philosophie à propos de l’œuvre d’Antonin Artaud l’oriente vers les études théâtrales et l’ethnologie. Il est, en 1974, le fondateur et président de la Scène Nationale Tarbes Pyrénées Le Parvis, puis le directeur de 1987 à 2009. « Marc Bélit n’a peut-être pas révolutionné la culture, il n’en a pas moins créé un théâtre et une Scène nationale originaux et uniques sur des principes de financements privés/publics qui font encore exception dans le paysage culturel français. » Il a déjà publié : Fragments d’un discours culturel (Séguier, 2003), Le malaise de la culture (Séguier, 2006), Le philosophe amoureux (Odile Jacob, 2013). « Léo Ferré, Barbara, Peter Brook, Alwin Nikolaïs, Jeanne Moreau, Michel Petrucciani, Mstislav Rostropovitch et tant d’autres ont un jour ou l’autre foulé la scène du Parvis et ému son public. [...] Marc Bélit a vu, entendu, aimé les performances des meilleurs créateurs de ces dernières décennies. Son récit est un « partage du soir » ce moment si particulier où l’on vient s’asseoir face à une scène pour écouter des histoires, admirer des corps qui dansent, entendre des musiques d’ici et d’ailleurs, pour vivre ces instants où les projecteurs éclairent au-delà de la salle et du présent. Un livre de souvenirs pour l’amour de l’art et des artistes. » Le débat sera animé par Richard Coconnier. |
Du 2 au 6 juin
En musique ou en parole, pour les grands ou pour les plus petits, autour d’un verre ou d’un goûter, devant un spectacle ou au cours d’une discussion, venez fêter le livre dans vos librairies et découvrir nos amis éditeurs, musiciens, auteurs et illustrateurs. |
Jeudi 28 mai18h30À l’occasion de la remise du prix Jean Arp 2015 pour « l’ensemble de son œuvre ». Né en 1942, orphelin en 1944, recueilli par un oncle haut-fonctionnaire, Jacques Abeille débarque à Bordeaux en 1959. Il y découvre le surréalisme, le groupe Parapluycha, la revue La Brèche et fréquente le peintre Pierre Molinier tout en menant des études supérieures de psychologie, littérature et philosophie. Professeur agrégé d’art plastique, peintre autodidacte et écrivain (également sous le pseudonyme de Léo Barthe), il construit une œuvre à l’architecture singulière et complexe, à base de fragments, de secrets, de personnages d’archivistes, de voyageurs et d’hétéronymes… Il vit et travaille dans la région bordelaise. Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont : Les Jardins statuaires (Flammarion, 1982), Le Veilleur du jour (Flammarion, 1986, Le Tripode, 2015), L’homme nu (Deleatur, 1987), La clef des ombres (Zulma ,1991), Les carnets de l’explorateur perdu (Ombres, 1993), Celles qui viennent avec la nuit (L’Escampette, 2001). Viennent de paraître : Petites proses plus ou moins brisées (Arfuyen) et Fins de carrière (In 8). « Il y a constamment des doubles-fonds chez Abeille, des espaces secrets interstitiels où reposent des spectres : pour lui, «dès que c’est plein, il y a peut-être du vide». À commencer par les mots qui n’adhèrent pas au réel. Aussi, contre l’arbitraire du signe, place-t-il ce monde sous le sceau d’une linguistique magique, où le récit, la fable sont là comme fragile mémoire d’un monde rejoignant une histoire anonyme de la littérature telle que la rêvait Borges : «J’en arrive à penser qu’écrire n’est pas quelque chose de personnel, explique Abeille, c’est participer à un grand livre où tout s’agence.» L’auteur appartient à une catégorie rare d’écrivains, les narrateurs, ceux-là même dont Walter Benjamin déplorait la disparition : les inspirés qui écrivent «en écoutant le roman en train de se faire». » (Jean-Didier Wagneur, Libération) La rencontre sera animée par Patrick Rödel. |
Mercredi 27 mai18h30Autour du livre Genèse :campus Talence-Pessac-Gradignan publié par la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine (collection ABC) Docteur en histoire de l’art, Gilles Ragot est enseignant-chercheur à l’École nationale supérieure d’architecture et de paysage de Bordeaux. Il est l’auteur, et co-auteur, de nombreuses contributions et ouvrages dont Le Corbusier en France, projets et réalisations (Le Moniteur, 1997), Architecture du XXe siècle en Poitou-Charentes (Patrimoines Médias, 2000), Utopies réalisées, un autre regard sur l’architecture du XXe siècle (Somogy, 2010), Le Corbusier à Firminy-Vert, manifeste pour une ville moderne (Edipro, 2011). Ce volume porte à connaissance, à l’issue d’un travail de recherche de longue haleine coordonné par l’équipe ARPEGE au sein de l’ENSAPBx, les décisions politiques et les choix architecturaux qui ont présidé à la mise place d’un des plus grands campus de France sur le territoire de l’agglomération bordelaise entre 1930 et 1967. Le travail historique sur la base de plans et de documents issus des archives du Rectorat permet de mieux comprendre la spatialité ambiguë, entre porosité et intériorité, qui caractérise les lieux jusqu’à aujourd’hui. Dialogue entre l’auteur et Claire Parin, préfacière de l’ouvrage et directrice de la collection. |
Mardi 26 mai18h30À l’occasion de la parution en français de son livre Wild idea aux éditions Au Diable Vauvert, traduit de l’anglais (USA) par Laura Derajinski. Né en 1947 dans l’Ohio, Dan O’Brien est éleveur, fauconnier et écrivain emblématique du grand Ouest américain. Spécialiste des espèces en voie de disparition, il enseigne l’écologie des Grandes Plaines ainsi que la littérature. Il a créé la Wild Idea Buffalo Company, pour commercialiser les bisons qu’il élève, à l’indienne, dans son ranch au pied des Blacks Hills (Dakota du Sud). Il est l’auteur de plusieurs récits et romans dont, traduits en français : Rites d’automne. Le voyage d’un fauconnier à travers l’Ouest américain (Albin Michel, 1991), Médecine blanche pour Crazy Horse (Le Rocher, 2001), L’Agent indien (Le Rocher, 2006), Les Bisons du Cœur-Brisé (Au Diable Vauvert, 2007). « Quand je sors la nuit sur la véranda de mon ranch, les vagues de couleur immenses et agitées des lumières du Nord viennent quelquefois à ma rencontre. Mais en d’autres saisons, je trouve des serpents à sonnette enroulés sur eux-mêmes, ou un vent tellement froid qu’il peut vous geler la peau en un rien de temps. [...] Voilà plus de quarante années que je vis au sein de la Prairie et que je la partage de bon cœur avec toutes les autres espèces qu’elle abrite. Il m’aura fallu du temps pour comprendre que cet endroit n’est pas seulement un mélange chaotique de créatures occupées à se battre entre elles et faire valoir leur existence, mais un réseau de vie complexe qui lutte pour maintenir son équilibre. » (extrait) La rencontre sera animée par Marc Bertin.
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Vendredi 22 mai18h30À propos de son livre Chercheur au quotidien publié dans la collection Raconter la vie (éditions du Seuil). Né en 1947, physicien, membre de l’Académie des Sciences, Sébastien Balibar est directeur de recherche au Laboratoire de Physique Statistique de l’ENS. Il est l’auteur de très nombreuses publications scientifiques ainsi que de Demain la physique (Jacob, 2004), La pomme et l’atome (Jacob, 2005) et Je casse de l’eau et autres rêveries scientifiques (Le Pommier, 2008). « Comment naît l’idée d’une recherche ? Comment sait-on si l’on cherche dans la bonne direction ? Trouve-t-on vraiment ce que l’on voulait initialement trouver ? [...] c’est le processus créateur de la science que le chercheur nous invite à comprendre, tension permanente entre un bricolage rationnel et la production de connaissances nouvelles auxquelles le scientifique associera son nom. » La rencontre sera animée par Joseph Lajzerowicz. |
Jeudi 21 mai18h30Autour de son ouvrage Foucault avec Marx publié aux éditions La fabrique. Né en 1935, Jacques Bidet est philosophe, professeur émérite à l’université Paris-X, directeur honoraire de la revue Actuel Marx. Il est l’auteur de très nombreux articles, contributions et ouvrages dont Que faire du « Capital » ? : matériaux pour une refondation (Klincksieck, 1985), Dictionnaire Marx contemporain (PUF, 2001), L’État-monde. Libéralisme, socialisme et communisme à l’échelle mondiale (PUF, 2011). « Le projet du livre [...] n’est pas de comparer Marx à Foucault, ni de suturer leurs ensembles théoriques en vue d’une intégration conceptuelle. Le propos est plus large, plus ambitieux aussi. Il s’agit de produire une théorie métastructurelle de la modernité. En considérant les œuvres de Marx et de Foucault comme des façons de penser la rationalisation des rapports sociaux sous leurs formes les plus générales, Jacques Bidet envisage une nouvelle approche des principes généraux organisant les forces productives. [...] C’est ainsi qu’il propose de considérer la force de travail comme une marchandise à part entière, susceptible d’être captée sur un marché. Capable de produire une plus-value, la force de travail apparaît alors dans l’épaisseur du capitalisme comme l’élément clé dans les logiques de maximisation du profit. Jacques Bidet livre ici un ouvrage essentiel pour une philosophie politique permettant de penser le dépassement du capitalisme. » (Jérôme Lamy, L’Humanité) Le débat, organisé dans le cadre des Rencontres Espaces Marx, sera animé par Gérard Loustalet-Sens. |
Mercredi 20 mai18h30Pour son roman Le principe (éditions Actes Sud). Jérôme Ferrari est né à Paris en 1968. Agrégé de philosophie, titulaire d’un DEA d’ethnologie, il enseigne au lycée international d’Alger, puis à Ajaccio et depuis 2012, au lycée français d’Abou Dhabi. Il a, entre autres, publié : Aleph Zéro (Albiana, 2003), Dans le secret (Actes Sud, 2007), Balco Atlantico (Actes Sud, 2008), Le sermon sur la chute de Rome, prix Goncourt (Actes Sud, 2012). « Ne pas décevoir, ne pas se répéter, ne pas se dédire, ne pas s’égarer. Forte est l’injonction à la perfection qui pèse sur tout écrivain de retour en librairie après un prix Goncourt. Comment rebondir, deux ans après le couronnement du Sermon sur la chute de Rome [...] ? Jérôme Ferrari s’est placé pour cela sous la protection du scientifique allemand Werner Heisenberg, prix Nobel de physique 1932, modèle de persévérance et d’humilité, en proie au doute comme aux illuminations intérieures, dont il propose, dans Le principe, un portrait en creux aussi clinique qu’halluciné. [...] Jérôme Ferrari a l’art de mettre au jour l’humanité de chaque être, son impuissance face à la marche du monde, son incapacité à tout comprendre. Alors que le principe d’incertitude étend « son influence sur les hommes dont les pensées s’estompent et se colorent des teintes pâles de l’indétermination », un principe de certitude régit tout son travail : la parole et le silence ne font qu’un, unis par le pouvoir de l’écriture, force de connexion entre tous les êtres. » (Marine Landrot, Télérama) La rencontre sera animée par Pierre Mazet. |
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