La sélection de lamachinealire


Samedi 6 février

15h

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Séance de dédicace avec Bénédicte Rivière autour de son roman jeunesse Je suis Chocolat, publié aux éditions Les Petits Moustaches.

Je m’appelle Rafael et je suis né sur l’île de Cuba. Je suis fils d’esclaves en fuite. Quand j’étais enfant, je vivais à La Havane, chez la vieille Jaba. Mais un jour, elle m’a vendu à un marchand portugais. Pour me rassurer, elle m’a dit qu’en Europe je serai libre, que là-bas les esclaves n’existaient pas. Et me voilà sur un bateau, direction le vieux continent !
C’est sur le pont de ce navire que j’ai trouvé Habana, ma mouette. Elle était blessée, alors je l’ai soignée. Très vite, elle m’a accompagné dans toutes mes aventures. Car ma vie a été incroyable ! Moi le fils d’esclave, l’enfant que l’on montrait du doigt, j’allais être le premier artiste noir à devenir célèbre et à être applaudi par le Tout-Paris.

Comédienne et auteur jeunesse, Bénédicte Rivière a publié plusieurs romans pour la jeunesse chez Albin Michel Jeunesse, Actes Sud junior, Circonflexe, Elan vert…

Cette dédicace se déroulera dans le cadre de la Quinzaine organisée à Bordeaux par les Amis du Clown Chocolat du 2 au 14 février.

Jeudi 4 février

18h30

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Le racisme est aussi ancien que l’humanité. Mais c’est au XIX° siècle qu’il prend une forme théorique pour devenir un programme politique meurtrier écrit Nicole Savy en préambule de son article. La revue Hommes&Libertés publiée par la Ligue des Droits de l’Homme revient sur l’origine et les manifestations du racisme. Avec les contributions de P. Tartakowsky, N. Savy, J-M Bélorgey, M. Tubiana, E. Tartakowsky., A. Chouraqui…
L’antiracisme, fondé sur sur des connaissances scientifiques, suffit-il à le combattre? L’universalisme est-il une solution suffisante?

A travers le dossier de la revue Hommes&Libertés, la LDH souhaite proposer des échanges sur les questions relatives aux droits et libertés.

Fondée en 1898, la LDH prend la défense de tous les droits, individuels et collectifs, civils, politiques, sociaux et lutte contre l’arbitraire et l’intolérance. La section de Gironde est notamment mobilisée autour de la défense des droits des étrangers et travaille sur des actions de sensibilisation et de réflexion sur ce thème.

Une rencontre en présence de Françoise Castex proposée par la Ligue des Droits de l’Homme. Elle sera animée par Jean-Claude Guicheney.

Denis Thomas – photographies : Cheverus

du 3 au 23 février

La Machine à Musique

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« Dans les espaces donnés de la rue et de sa voisine la nature, Denis Thomas construit depuis
un point très personnel à l’intérieur d’un cadre unique, une vision archivée, documentaire,
poétique et plastique d’un monde qui s’apparente à la Vie. L’humain dans ce champ très
précis apparaît sous la forme classique du portrait ou de la scène au quotidien et parfois dans
l’extrême complicité d’un déplacement, d’un mouvement, d’une action.
Denis Thomas a, – ce qui va rendre sa photographie étonnante/attachante – un sens limpide
de l’appréciation d’un instant figé ou évanescent, débarrassé de son histoire et souvent de ses
anecdotes.
Non préoccupé par l’idée de construire et d’archiver en même temps, aucune crispation
évidente ne se lit dans son travail ; si ce n’est une présence comme au ralenti et restituée,
de toutes les évidences d’un temps dans sa construction et son abandon, sa genèse et sa
disparition. »
Christophe Massé Janvier 2015

Les photographies qui sont présentées à l’occasion de cette exposition sont inédites. La série réalisée pendant les travaux de réaménagement du collège Cheverus dans le centre urbain de Bordeaux propose une vision particulière du photographe, dans laquelle nous pouvons retrouver réunis les grands thèmes qui caractérisent son travail entre autres : architecture, aménagement/déménagement, personnes au travail, un regard permanent sur la ville de Bordeaux…

La présentation aura lieu le vendredi 5 février à 18h30.

Mercredi 3 février

18h30

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Autour de son livre Fable d’amour publié aux éditions Verdier.

Un vieux clochard solitaire, tombé au plus bas de la déchéance et qui a tout oublié (le rire, la parole, sa vie, sa propre identité), cherche à disparaître. Il rencontre une merveilleuse jeune fille qui l’aime et le ramène à la vie. Antonio Moresco utilise la liberté du conte pour raconter une histoire d’amour impossible et nous conduit à nous interroger sur la naissance du sentiment amoureux et sa disparition, sur la solitude, la mort et la cruauté parfois de l’existence.

A propos de Fable d’amour, Antonio Moresco écrit : Dans ce roman sont présents la cruauté et la douceur, la désolation et l’enchantement, la réalité et le rêve, la vie et la mort qu’on ne peut séparer si l’on veut parler véritablement et profondément de l’amour. Il en résulte une vision extrême et une méditation inactuelle sur l’amour qui ne cache rien de ses vérités féroces mais suggère une invention possible de la vie au milieu de toute l’obscurité qui nous entoure.

Fable d’amour est le deuxième livre traduit et publié chez Verdier, après La petite lumière. Né à Mantoue en 1945, Antonio Moresco est sans doute l’un des écrivains les plus puissants, les plus imaginatifs et exigeants de la littérature italienne contemporaine.

La rencontre sera animée par Christian Jacquot.

Mardi 2 février

18h30

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Autour des Œuvres complètes de Louis-René Des Forêts, publié aux éditions Gallimard – Quarto.

C’est avec Ostinato, repris dans les Œuvres complètes, que Louis-René Des Forêts s’est fait connaître d’un public plus large que le cénacle de ses pairs écrivains, de critiques et de lecteurs initiés. Il a alors 81 ans. Curieux destin que celui de cet écrivain qui se méfie du langage, de sa nécessité et de sa vanité. Avec Ostinato, c’est comme si je croyais de nouveau à la validité du langage, à sa fonction véhiculaire d’une pensée, d’idées, d’une mémoire qui retrouve chair dit-il au moment de la sortie de son livre.
La publication de l’ensemble de l’œuvre de Louis-René Des Forêts chez Gallimard (Quarto) permet de découvrir ou redécouvrir ses précédents romans, ses nouvelles (dont une inédite, Les coupables écrite en 1938), ses poèmes ainsi que des critiques littéraires et musicales et des dessins.

Né en 1918 et mort en 2000, Louis-René Des Forêts a publié avec parcimonie. Il a collaboré à plusieurs revues littéraires et a contribué à la conception de L’encyclopédie de la Pléiade avec R. Queneau. Il est aussi un homme de combat. Il s’est engagé dans la Résistance et dans la lutte contre la guerre d’Algérie. Il a reçu plusieurs prix dont le Grand prix national des lettres pour l’ensemble de son œuvre (1991).

Dominique Rabaté est essayiste, critique et professeur de littérature française moderne et contemporaine à l’Université de Bordeaux puis Paris Diderot-Paris 7.

La rencontre sera animée par Albert N’Guyen.

Du 2 au 14 février
A l’espace Saint Remi

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Les amis du Clown Chocolat  présentent du 2 au 14 février, autour du Clown Chocolat, une série d’expositions de peinture, photo, sculpture mais aussi des débats, rencontres et ateliers d’animation pour les enfants le mercredi et le week-end.

Dans le cadre de l’événement, une séance de dédicace aura lieu le samedi 6 février, à la Machine à Lire, autour du livre  »Je suis chocolat » de Bénédicte Rivière.

Plusieurs rendez-vous à noter pour le mois de février à La Machine à Musique :

- du côté de Boustrophédon, le cycle d’expositions et de rencontres organisé par Christophe Massé, un aller-retour permanent entre la création artistique bordelaise contemporaine et d’autres créateurs (musiciens, auteurs, passeurs; hexagonaux ou internationaux), la session #2 vous proposera entre le 4 et le 24 février Cheverus, une exposition de photos de Denis Thomas ;

- une rencontre pour la jeunesse, avec Pascal Parisot le vendredi 12 février à 17h, pour un mini-concert exceptionnel autour de son livre disque Chat chat chat, chez Didier Jeunesse,

- une rencontre pour les mélomanes, avec la présentation par ses auteurs de Questions de tempéraments, publié aux éditions Delatour, le mardi 16 février à 18h30.

- une rencontre pour tous, avec le troisième temps des rencontres du Forum Champ Lacanien autour de la langue française, Du langage à lalangue, avec Marc-Alexandre Oho Bambe à propos de son livre Le chant des possibles, publié aux éditions La Cheminante, le samedi 13 février à 11h.

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Vendredi 29 janvier

La rencontre est reportée à une date ultérieure, courant avril.

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Autour de leur ouvrage Mauriac : Malagar et Johanet. Gironde (éditions confluences).

Caroline Casseville est maître de conférences à l’Université Bordeaux-Montaigne et secrétaire du Centre d’Études et de Recherches sur François Mauriac. Elle a déjà publié Mauriac et Sartre. Le roman et la liberté (L’Esprit du Temps, 2005), Gide chez Mauriac (confluences, 2012).

Docteur en histoire de l’art, Éric Cron dirige le Service du patrimoine et de l’Inventaire de la Région Aquitaine.

Malagar, sur la commune de Saint-Maixant, et le chalet Johanet, à Saint-Symphorien, sont les deux demeures girondines de François Mauriac. L’une dans les paysages vallonnés et lumineux du Langonnais, l’autre au milieu de la forêt landaise. La première, propriété de Mauriac adulte devenue Maison d’écrivain, la seconde, maison d’enfance désormais résidence d’écriture. Ces deux demeures sont essentielles pour comprendre l’homme et l’auteur, en résonance avec son temps et son œuvre. Aujourd’hui, propriétés de la Région Aquitaine, ces lieux de découverte et de pèlerinage pour un public venu du monde entier sont aussi des lieux de culture vivante accueillant visiteurs et intellectuels. À travers les histoires de ces maisons et les itinéraires qui les accompagnent, le lecteur est plongé dans l’univers littéraire d’un des auteurs les plus célèbres du XXe siècle.

La rencontre sera animée par Éric Audinet, à La Machine à Musique  (13-15, rue du Parlement Sainte-Catherine).

Jeudi 28 janvier et vendredi 29 janvier

VERGELY-FNAC
En partenariat avec Bordeaux Accueille.

Jeudi 28 janvier 2016 à 20h - Cité Mondiale de Bordeaux

CONFÉRENCE : LES TROIS VISAGES DE LA SPIRITUALITÉ DANS L’UNIVERS, LA NATURE ET L’HOMME
Qu’est-ce que la spiritualité ? A quoi s’applique-t-elle ? Venant du latin spiritus qui signifie souffle mais aussi esprit, la spiritualité renvoie à quelque chose de vivant, dynamique, créateur. Elle trouve reflet dans ses trois visages de l’esprit que sont  l’Univers, l’Homme et la Nature qui constituent une unité inséparable de l’Unité absolue. Aujourd’hui, comment ses trois visages interagissent-ils ? Y a-t-il nécessité d’un renouveau de la spiritualité ? Si oui, lequel et de quelle spiritualité doit-on parler ?

Vendredi 29 janvier 2016 à 18h - Espace Mouneyra – 118 rue Mouneyra

ATELIER : LA SPIRITUALITÉ, AVEC OU SANS DIEU ?
Le monde dans lequel nous vivons a connu le temps de la religion puis celui de l’anti-religion.  Aujourd’hui, se rendant compte que ni l’un ni l’autre ne sont vivables, il pense pouvoir trouver une réponse en se tournant vers la spiritualité sans Dieu que l’on appelle aussi la spiritualité laïque. Si celle-ci ne manque ni d’intérêt ni de pertinence est-elle néanmoins suffisante ? Ne manque-t-il pas quelque chose quand Dieu est mort et qu’on ne veut pas qu’il ressuscite ? Et si ce qui manque est Dieu, quel est donc ce Dieu qui manque ?

Informations et réservations ici.

Jeudi 28 janvier

18h30

sigaud.jpgNous avons le regret de vous informer de l’annulation de la rencontre avec Dominique Sigaud et Martine Laval.

Respectivement, pour son livre Tendres rumeurs publié aux éditions du Sonneur (collection Ce que la vie signifie pour moi) et la présentation de cette collection.

Née à Paris en 1959, Dominique Sigaud est grand reporter et écrivain. De 1984 à 1996, elle est journaliste indépendante et couvre les conflits dans le monde arabe et l’Afrique (Algérie, Tunisie, Liban, Soudan, Rwanda…) pour le Nouvel Observateur, Télérama et des quotidiens francophones. Depuis, elle se consacre à la littérature et a notamment publié La Vie là-bas comme le cours de l’oued (Gallimard, 1996), Blue Moon (Gallimard, 1998), The Dark Side of the Moon (Actes Sud, 2004).

« Regarder dans le rétroviseur, faire le point sur le présent. Tordre les clichés, aller à l’essence. Des labours plus qu’un labeur. Mais c’était déjà sans compter sur le réel, toujours prompt à faire se rencontrer la vie et l’écriture. La mort de la mère, peut-être d’une langue maternelle. Puis, le même jour, la révélation d’un cancer et l’annonce de la tuerie de Charlie-Hebdo. Dès lors le texte sur ce que la vie signifie pour elle, adopte le télescopage, nouveau moteur de l’écriture. Dominique Sigaud, dans une langue au plus près d’elle-même, de sa propre vérité, scande des « comptes à rebours », rageurs, vivifiants, met en résonnance les conflits qu’elle s’est choisis… ou pas. Ceux d’hier, du Rwanda, du Liban, de l’Algérie, ceux d’aujourd’hui. Ceux d’une femme qui ne se résigne pas, qui fouraille l’écriture pour trouver sens. Écrire comme on va à la guerre, comme on défie la mort. C’est du Sigaud. »

La rencontre sera animée par Babeth, des Liseuses de Bordeaux, et sera aussi l’occasion d’une présentation de la collection Ce que la vie signifie pour moi.

Mercredi 27 janvier

18h30

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Prochain rendez-vous de l’atelier d’écriture proposé et animé par Bruno Tessarech, écrivain et auteur du récent L’atelier d’écriture. Lettre à un futur écrivain (éditions JC Lattès).

L’atelier se déroulera à la Machine à Musique (successeur Lignerolles), au 13-15 rue du Parlement Sainte-Catherine.

Mardi 26 janvier

18h30

agoraDans les coulisses d’Agora : Le Mouvement.

avec Bas SmetsAnne-Marie Fèvre, Bruno Fortier, Sébastien Marot.
Afin d’accompagner les profonds changements qui ont bouleversé Bordeaux depuis 1995, Agora, biennale d’architecture, d’urbanisme et de design a été créée en 2004 par Alain Juppé, Maire de Bordeaux. Cette biennale a accueilli, depuis sa création, de très nombreux grands architectes et les plus grands urbanistes. Après Les métropoles millionnaires (2010), Le patrimoine (2012) et Les espaces publics (2014), Paysage en mouvement, paysage en progrès est  le thème retenu pour Agora 2017. Le commissariat général de cette 7e édition a été confié à l’architecte-paysagiste belge Bas Smets qui s’est associé au scénographe Randall Peacock pour accompagner la ville dans le mouvement Agora et commencer, dès à présent, de construire la biennale.

Bas Smets est ingénieur, architecte et paysagiste. Il est titulaire d’un master en Architecture et Génie civil de l’université de Louvain et d’un master en Paysage de l’université de Genève. Anne-Marie Fèvre est journaliste, Bruno Fortier, architecte-urbaniste et Sébastien Marot, philosophe.

Agora : Le Mouvement, espace continu entre deux biennales, qui permet de nourrir la réflexion et de produire le contenu d’Agora sous des formes pluridisciplinaires.

La rencontre aura lieu à La Machine à Musique, 13/15 rue du Parlement Sainte-Catherine.