La sélection de lamachinealire


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En septembre 2015, nous avons eu le plaisir de vous informer de l’ouverture, au 13-15 rue du Parlement Sainte Catherine, de la nouvelle Machine à Musique-Lignerolles, réunissant les disques de La Machine à Musique, située précédemment rue des Remparts, et les livres, instruments et partitions de la librairie musicale Lignerolles.

 

 

Après quelques mois d’installation et d’embellissements, La Machine à Musique-Lignerolles vous accueille désormais aux mêmes horaires que La Machine à Lire :
- le lundi de 14h à 20h,
- du mardi au samedi de 10h à 20h.

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Vos interlocuteurs habituels, Christelle pour la librairie musicale et Jean pour les disques, ont été rejoints par Marc, et toute l’équipe est à votre disposition pour vous accompagner dans vos choix. L’ensemble du catalogue de partitions, disques, livres et instruments a été conservé, et l’offre de livres a été élargie avec le déménagement du rayon musique de La Machine à Lire, pour mieux vous servir !

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La Machine à Musique vous propose également de nouveaux rendez-vous en ses murs :
- des rencontres avec des auteurs, musiciens, chanteurs…
- des ateliers d’écriture et des rencontres philosophiques proposés par des partenaires,
- Boustrophédon, un cycle d’expositions de créations d’artistes contemporains et de rencontres organisé par Christophe Massé.

Retrouvez toutes les informations sur ces rendez-vous ici et dans le programme de nos rencontres mensuelles (en vous abonnant à notre infolettre).

 

 

Vendredi 22 janvier

18h30

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Pour son livre, illustré par Ugo Bienvenu, Inquiétude publié aux éditions du Chemin de fer.

Michèle Lesbre est née en 1939 et vit à Paris.  Elle se consacre à l’écriture après avoir fait du théâtre puis une carrière d’institutrice. Elle est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages dont : La Belle Inutile (Le Rocher, 1991), Que la nuit demeure (Actes Sud,‎ 1999),  Nina par hasard (Le Seuil,‎ 2001), et aux éditions Sabine Wespieser : Boléro (2003), La Petite Trotteuse (2005), Écoute la pluie (2013), Chemins (2015).

« Un homme vit seul, reclus dans la grande ville. Des échos de chansons au loin, le pas de Barbara sur le pavé rythment ses nuits.

Barbara est sa voisine. Elle travaille dans un bar de nuit. Il l’observe obsessionnellement.

Comment tendre une histoire puissante à partir de fils tenus ? Seule Michèle Lesbre, qui renoue là avec la veine noire de ses premiers romans, a le talent de dénouer les âmes tristes et la vie sur le fil de personnages au bord du gouffre, jusqu’au vertige. »

La rencontre sera animée par Pierre Mazet.

Vendredi 22 janvier – Rocher de Palmer

18h

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Une conférence-débat, organisée dans le cadre de Bordeaux Débats et du Pacte de Cohésion Sociale et Territoriale, animée par Thomas Kirszbaum, sociologue, chercheur associé à l’Institut des sciences sociales du politique (Ecole normale supérieur de Cachan).

Avec

Alain Juppé, maire de Bordeaux
Jean-Paul Delevoye, président du Conseil Economique Social et Environnement
Nadia Bellaoui, présidente du Mouvement associatif, secrétaire nationale adjointe de la Ligue de l’enseignement
Loic Blondiaux, politiste, professeur au département de sciences politiques de la Sorbonne (Paris I)
Joelle Zask, philosophe
Florian Savonitto, maître de conférences spécialiste en droit constitutionnel (Université de Bordeaux)
Jo Spiegel, maire de Kingersheim
Jean Rottner, maire de Mulhouse
Et Régis Labeaume, maire de Québec (témoignage en vidéo) 
Entrée libre dans la limité des places disponibles

Vendredi 22 janvier

18h

gelinL’Association des Hispanisants de Lormont, le Réseau Aquitain pour la Mémoire et l’Histoire de l’Immigration (Rahmi), l’Amicale des Anciens Guérilleros Espagnols en France-FFI invitent leurs adhérents(es) et amis(es) à une rencontre avec :

Simone Gélin, pour son livre Le journal de Julia aux éditions Anne Carrière.

Vous êtes invités(es) à venir nombreuses et nombreux discuter avec l’auteur le vendredi 22 janvier à 18h à la médiathèque des Capucins (place des Capucins).

Jeudi 21 janvier

Rencontre annulée

ralite.jpgNous avons le regret de vous informer de l’annulation de cette rencontre.

Pour son livre d’entretiens avec Karelle Ménine La pensée, la poésie et le politique publié aux éditions Les Solitaires Intempestifs.

Successivement maire-adjoint d’Aubervilliers de 1959 à 1984, député de Seine-Saint-Denis de 1973 à 1981, ministre de la Santé (de 1981 à 1983) et de l’Emploi (de 1983 à 1984), maire d’Aubervilliers de 1984 à 2003, sénateur de la Seine-Saint-Denis de 1995 à 2011, Jack Ralite a toujours fait de l’art et de la culture un cheval de bataille, indispensable levier pour ériger une communauté humaine.

« Dans  La pensée, la poésie et le politique, Jack Ralite dialogue [...] aussi avec l’Histoire en nous donnant à lire quelques lettres et discours marquants. Ralite est un doublement un homme de parole(s), car ce qu’il dit il le fait, ou fait tout pour que cela advienne.

C’est un homme redoutable, dangereux pour tous les politiciens, mammifères toujours prompt à balancer en cas d’attaque les grenades asphyxiantes de la langue de bois. Lui, son arme tient dans la poche de sa veste, c’est un livre, un livre de poésie. C’est bref, ça claque dans l’air, ça ne rate jamais sa cible. Il n’y a rien de plus efficace pour éclairer une pensée, infléchir une politique et convaincre des indécis, nous explique Ralite. La preuve ? Octavio Paz, Julien Gracq, Bernard Noël. Il les cite à l’envie. Il aime beaucoup cette formule de Philippe Jaccottet : «  le poète n’est nécessaire que s’il demeure profondément inutile et inutilisable ». »   (Jean-Pierre Thibaudat, Médiapart)

Rencontre Espaces Marx avec la revue L’Ormée.

Mardi 19 janvier

18h30

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Pour leur ouvrage Jésus selon Mahomet (Seuil / Arte).

Gérard Mordillat est écrivain et cinéaste. Il a publié, entre autres, Vive la sociale ! (Mazarine, 1981),  À quoi pense Walter ? (Calmann-Lévy, 1987), Corpus Christi, enquête sur les Évangiles (Mille et une nuits / Arte, 1997), Les Vivants et les Morts (Calmann-Lévy, 2005), Le linceul du vieux monde (Le Temps qu’il fait, 2011). Il est le réalisateur d’une vingtaine de films dont Billy Ze Kick et les séries documentaires L’origine du christianisme et L’Apocalypse et collabore à l’émission de France Culture Des Papous dans la tête.

Né en 1951, Jérôme Prieur devient en 1980 producteur pour l’Ina où il a dirigé la collection de portraits d’écrivains contemporains Les Hommes-Livres. Il a également travaillé au scénario et aux dialogues de plusieurs longs métrages. Il a entrepris avec Gérard Mordillat un vaste travail autour des origines du christianisme qui a déjà donné lieu à une vingtaine d’heures de films pour Arte et à plusieurs livres.

Prolongeant la vaste enquête sur l’histoire du christianisme inaugurée avec Corpus Christi, Jérôme Prieur et Gérard Mordillat s’intéressent à la présence de Jésus dans le Coran. “Essayer de comprendre” : il n’y a pas d’autre motivation dans le geste des auteurs. « Il s’agit simplement de réfléchir à l’histoire d’un texte, de savoir à quels besoins il répond, quel usage il avait, de quelles influences il porte la trace”, précisent-ils. Dans un objectif commun : faire de l’érudition et de l’interprétation les conditions de la compréhension d’un texte, au-delà des usages politiques et des modes d’instrumentalisation pervers dont il fait l’objet.

La rencontre sera animée par Christian Jacquot.

Lundi 18 janvier

De 11h30 à 13h30

logoalephLe prochain atelier ouvert d’Aleph Écriture à la Machine à Lire.
Il s’appuie sur le livre de David Foenkinos : Charlotte , publié aux Editions Gallimard (2014).

L’atelier ouvert est lié à la rubrique « Lire pour écrire » de la revue numérique l’Inventoire – la revue de l’écriture de création.
Lecture d’extraits, proposition d’écriture, retours, échanges sur le livre. Si la littérature contemporaine et les ateliers d’écriture vous intéressent, l’Atelier ouvert pourrait vous passionner…

Animé par Arlette Mondon-Neycensas, formatrice en écriture littéraire.

Inscription : a.mondon@aleph-ecriture.fr, participation : 10 €.

Vendredi 15 janvier

18h30

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Pour son livre Le remplacement (éditions Verdier).

François Garcia a grandi près du marché des Capucins ; il est médecin à Bordeaux. Il a déjà publié : Jour de marché (Liana Lévi, 2008), Bleu ciel et or, cravate noire (Verdier, 2009) et Federico ! Federico ! (Verdier, 2012).

« La visite du docteur, c’était l’événement, et le remplaçant une aubaine, leur récréation, j’étais trop tendre, ils pouvaient y aller, insister, un médicament, un certificat, c’était sans fin. En courant, fallait que je parte. Attendez ! ils criaient… »

À travers marais et canaux, chemin de halage et route forestière ou dans le cabinet du petit bourg vendéen, le jeune médecin fait son apprentissage. Dans ce monde rural des années soixante-dix qui semble n’avoir pas bougé depuis des siècles, il se trouve confronté à des situations dramatiques, poignantes et parfois burlesques. Mais la solitude de Paco est sans cesse visitée par ses rêves d’Espagne et par la figure aimée mais bien peu rassurante d’Hélène. Que cachent ses mensonges ? ses amitiés anciennes nées dans les engagements révolutionnaires de sa jeunesse ?

La rencontre sera animée par Pierre Mazet.

Jeudi 14 janvier

18h30

decroissance.jpgAutour de l’ouvrage Décroissance. Vocabulaire pour une nouvelle ère dont il est l’un des rédacteurs et de la collection Les Précurseurs de la décroissance (éditions Le Passager Clandestin).

Né le 12 janvier 1940 à Vannes, Serge Latouche est professeur émérite à la faculté de droit, économie et gestion Jean Monnet de l’Université Paris-Sud. Théoricien de la décroissance, il dénonce la mondialisation des marchés, la marchandisation de la planète et le concept de croissance économique « destructrice de la nature et génératrice d’inégalités sociales ». Animateur de la revue du MAUSS, il préside l’association des amis d’Entropia et, depuis 2013, dirige la collection Les Précurseurs de la décroissance aux éditions Le Passager clandestin. Il est l’auteur de nombreux articles et travaux et d’une trentaine d’ouvrages.

« La décroissance signifie, avant tout, une critique de la croissance. Elle appelle à décoloniser le débat public de l’idiome de l’économisme et à abolir l’objectif social de croissance économique. La décroissance désigne également une orientation désirée, où les sociétés utiliseraient moins de ressources naturelles et s’organiseraient pour vivre autrement qu’aujourd’hui. « Partage », « simplicité », « convivialité », « care » et « biens communs » sont quelques-unes des principales expressions de ce à quoi cette société pourrait ressembler. »

La rencontre est organisée avec l’écosystème Darwin et sera animée par Timothée Duverger.

Attention, changement de lieu : afin de pouvoir accueillir l’ensemble des personnes intéressées, la conférence se tiendra finalement à la Maison cantonale de la Bastide, rive droite, au 38 rue de Nuits, 33100 Bordeaux.

Jeudi 14 janvier

18h30

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Pour son roman La Source publié aux éditions Actes Sud.

Née en 1946 à Bordeaux, Anne-Marie Garat est l’auteur de nombreux essais et articles sur la littérature, la photographie et le cinéma ainsi que d’une importante œuvre romanesque dont : L’Insomniaque (Flammarion, 1987), Chambre noire (Flammarion, 1990), Aden (Seuil, 1992) et aux éditions Actes Sud : L’Amour de loin (1998), Dans la main du diable (2006), L’Enfant des ténèbres (2008), Pense à demain (2010).

« Une écriture dense, épaisse comme la glaise, mouvante comme les brumes de ce paysage franc-comtois. [...] Une jeune femme vient travailler dans les archives d’un village, elle est hébergée chez cette vieille Lottie, gardienne de mémoires. Et qui raconte des histoires, folles, réelles ou inventées. Et si la genèse de l’imaginaire se lovait dans le réel, si toutes les histoires, voyageuses dans l’espace, le temps et le récit, étaient intrinsèquement liée… [...] Ce qu’elle nous dit ? Que toute histoire prend source dans une autre histoire, qui elle-même… La sourcière, c’est elle, avec ce talent rare des atmosphères, des détails minuscules et photographiques, et ce stéthoscope sur le cœur des vieilles maisons. »  (Isabelle de Montvert-Chaussy, Sud Ouest)

La rencontre sera animée par Marie-France Boireau.

Mercredi 13 janvier

18h30

trouillot.jpgPour son roman Kannjawou publié aux éditions Actes Sud.

Né à Port-au-Prince (Haïti) en 1956 où il vit toujours, Lyonel Trouillot a fait des études de droit. Fasciné par la littérature depuis son plus jeune âge, il a collaboré à différents journaux et revues d’Haïti et de la diaspora dans lesquels il a publié de nombreux poèmes et textes critiques ; il a également écrit des textes de chansons. Professeur de littérature, journaliste, co-fondateur des revues Lakansyèl, Tèm et Langaj, il est aujourd’hui membre du Collectif de la revue Cahiers du Vendredi et co-directeur de la collection du même nom. Son œuvre romanesque est publiée chez Actes Sud.

« Dans la culture populaire d’Haïti, le mot kannjawou désigne, à l’origine, la fête, le partage. Mais à quelles réjouissances songer quand la souffrance, qui fait vieillir trop vite, accule à la résignation jusqu’à détruire la solidarité des communautés premières ? En convoquant avec éclat la dimension combative dont toute son œuvre porte la trace ardente, Lyonel Trouillot met ici en scène la tragédie d’un pays qui, sous la férule d’enjeux qui ne sont pas les siens, pris en otage par les inégalités, les jeux de pouvoir et la précarité, dérive dans sa propre histoire, privé de tout projet collectif rédempteur. »

La rencontre sera animée par Christian Jacquot.

Lundi 11 janvier

18h30

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Autour de son ouvrage La fin du capitalisme ; et la nécessaire invention d’un monde nouveau publié aux éditions L’Harmattan.

Christian Cauvin, expert-comptable est professeur émérite de gestion au groupe HEC où il enseigne la stratégie financière. Il a longtemps accompagné des salariés, membres des comités d’entreprise et des sections syndicales, dans l’examen des comptes et des stratégies économiques et financières de leurs entreprises. Il est l’auteur de différents ouvrages notamment Le capitalisme ne joue pas aux dés (Le Bord de l’eau, 2012).

« Christian Cauvin en appelle à une résistance contre le système « actuellement encore dominant », et propose quelques chantiers car « la lucidité n’interdit pas l’action dès lors qu’elle évite les pièges du volontarisme et de la naïveté ». Un chantier sociétal pour situer la place du travail dans une société qui programme largement sa disparition. Et des chantiers consacrés à l’activité bancaire, à la fiscalité et aux monnaies, dont l’euro. »  (Bernard Léon, Médiapart)

La rencontre est proposée par les Amis du Monde Diplomatique et sera animée par Jean-Dominique Peyrebrune.