La sélection de lamachinealire


Samedi 21 novembre

11h

mernoire

Diplomate et écrivain irlandais, Dov Lynch vit aujourd’hui à Paris. Il a longtemps travaillé sur la résolution des conflits en ex-URSS, au Caucase et en Georgie, en qualité de négociateur. Après des études à Yale University, il soutien une thèse de doctorat à Oxford. Il a été professeur d’études de guerres à King’s College London et a écrit de nombreux essais sur la Russie et les questions stratégiques en Europe.
Mer Noire est son premier roman, directement écrit en français et publié aux éditions Anacharsis (2015). Après la mort de leur père, le héros Dimitris, ancien membre de l’IRA, part à la recherche de son frère disparu quelque part dans le Caucase. Un road movie sur la fraterie et les failles sanglantes de l’Europe.

Avec Charles-Henri Lavielle (éditions Anacharsis).
En hommage à la figure mythique d’Anacharsis, barbare éclairé frotté de philosophie et mis à mort par les siens parce qu’il était soupçonné de vouloir pervertir leurs mœurs ; en hommage à tous ceux qui, au fil des siècles, voulant changer d’œil pour observer leurs prochains, l’adoptèrent pour pseudonyme, les éditions Anacharsis se sont donné pour vocation de publier des ouvrages qui rendent compte des rencontres entre cultures.
Se réclamant volontiers de la notion d’exotisme, leurs publications invitent à la découverte d’un extérieur aussi bien situé dans le temps que dans l’espace, tout en laissant sa place au plaisir pur de la lecture.

Organisée dans le cadre du Festival Lettres du monde – Littérature sans frontière (éditions Anacharsis), la rencontre sera animée par Martine Laval.

Du 20 au 29 novembre

e280a2visuellettresdumonde1Le Festival Lettres du monde 2015, c’est parti !

Après la soirée de lancement vendredi 20 au Molière Scène d’Aquitaine, retrouvez un festival sous Hautes tensions dans Bordeaux et ses environs.

Avec des rendez-vous à La Machine à Lire, avec les écrivains Dov Lynch, Mathias Enard,Pinar Selek, Jérôme Ferrari et Vladimir Lortchenkov.

Jeudi 19 novembre

18h30

staline.jpgPrésentation par Aymeric Monville de l’ouvrage de Geoffrey Roberts : Les guerres de Staline ; de la guerre mondiale à la guerre froide 1939-1953 publié aux éditions Delga.

Philosophe marxiste et rédacteur en chef adjoint de la revue La Pensée, Aymeric Monville est le directeur des éditions Delga, fondées en 2004.

Né à Londres en 1952, Geoffrey Roberts est historien, spécialiste de la seconde guerre mondiale et de l’histoire diplomatique et militaire de l’Union Soviétique.

« Sur le Staline et l’URSS des années 1939-1953, je n’ai pas souvenir d’avoir lu de travail universitaire aussi sérieux et globalement indifférent au qu’en-dira-t-on (c’est-à-dire à l’historiographie occidentale dominante) depuis la généralisation à l’ensemble de l’Europe, au cours des années 1980, de la chape de plomb réactionnaire. Tout en sacrifiant d’abondance au thème du  »dictateur soviétique » et en se défendant de vouloir « réhabiliter Staline », Roberts s’est livré à un bel exercice de courage intellectuel. C’est en ce début du XXIe siècle faire beaucoup pour la science historique que de résister à la marée antisoviétique qui a recouvert le champ de la « soviétologie » internationale et submergé la française [...]. »   (Annie Lacroix-Riz, préface)

Organisé dans le cadre des Rencontre Espaces Marx, le débat sera animé par Alexandre Fernandez.

Mercredi 18 novembre

18h30

manon.jpgPour son livre Extrêmes et lumineux publié aux éditions Verdier.

Christophe Manon est né à Bordeaux en 1971. Il a publié de nombreux ouvrages de poésie dont : Testament (d’après François Villon) (Léo Scheer, 2011), Univerciel (Nous, 2009), Protopoèmes (Atelier de l’agneau, 2009), La Mamort (avec Michel Valprémy, Atelier de l’agneau, 2004).

Il a collaboré à de nombreuses revues (Fusées, Java, Le Bout des Bordes, Action poétique, Exit, Le Jardin ouvrier, Ffwl2, Ouste, etc.) et se produit régulièrement dans des lectures publiques. Il a codirigé les éditions ikko et la revue Mir. Il vient de recevoir le prix Révélation Automne de la Société des Gens de Lettres.

« À la fois, exploration de la mémoire, histoire d’amour et enquête familiale, ce récit composé d’une succession haletante de scènes fondatrices nous livre le tableau d’une sensibilité qui s’éveille et s’ouvre au monde. Un hommage rendu aux morts et aux mots qui sauvent, à la mémoire, au papier tue-mouche, au tabac Caporal, au Langage secret des animaux. »

La rencontre sera animée par Claude Chambard.

Mardi 17 novembre

19h30

oipPrisons : un service public ? qu’en savons nous ?

Rencontre et débat avec Jean Rubak, réalisateur, Delphine Payent-Fourment, de l’Observatoire International des prisons, Christophe de La Condamine, ex-détenu, écrivain et Ivan Guitz, du Syndicat de la Magistrature. Projection du film Quand le bâtiment va réalisé par Jean Rubak et Amélie Compain avec les détenus de la prison de Saint-Martin de Ré.

Grande salle de l’Athénée municipal de Bordeaux.

 

 

Mardi 17 novembre

18h30

athos

Pour son dernier ouvrage Athos, la Sainte Montagne publié aux éditions Desclée de Brouwer.

Né en Algérie en 1960, d’origine sarde et sicilienne, architecte de formation, Ferrante Ferranti est l’auteur de nombreux ouvrages de photographies dont, avec Dominique Fernandez : Séville (Stock, 1992), Mère Méditerranée (Grasset, 1997), Palais Sursock (Philippe Rey, 2010), Rome (Philippe Rey, 2012) et Saint-Petersbourg (avec Andreï Makine, Chêne, 2002).

La presqu’île de l’Athos, en Grèce, est un des lieux les plus étonnants du monde par sa sauvage beauté et la fidélité à une tradition spirituelle qui remonte à l’époque byzantine. Y vivent plus de 2000 moines originaires des différents pays orthodoxes et dont les visiteurs ne peuvent être que des hommes. Ferrante Ferranti s’y est rendu à six reprises.

La rencontre est organisée à l’occasion de l’exposition Ferrante Ferranti, Itinerrances, organisée du 9 octobre au 13 décembre 2015 à La Base sous-marine.

Mardi 17 novembre

18h30

guibillon

Hommage à Jacques Guibillon autour de l’ouvrage L’art de l’instantané publié par l’association Itarkéo.

Né en 1924 à Paris, mort à Blanquefort en 2009, Jacques Guibillon partage son enfance entre Paris, les Baléares et l’Algérie où son père meurt alors qu’il n’a que 13 ans. Il part alors à Marseille. C’est là qu’il va apprendre son métier de peintre décorateur. Il s’initie au trait et à la peinture, à la réalisation de grandes fresques, à la décoration.  En 1944, il vient s’installer à Bordeaux où il travaille comme peintre décorateur.

De 1979 à 1993 il participe à de nombreux salons et expositions puis procède à une vente massive de son fond d’atelier. Dès 1985 il se lance dans l’illustration et contribuera ainsi à une cinquantaine d’ouvrages. Il continue à peindre pour des commandes de particuliers, principalement des portraits.

« Vous avez gouté et apprécié sa malice toujours aimable et moqueuse, jamais agressive. Vous avez surtout admiré, la sureté du trait, l’adresse à traduire le mouvement des personnages, la rapidité d’exécution, la vérité qui surgissait du papier comme par enchantement. Dans cet ouvrage vous retrouverez un peu de tout ce que vous aviez aimé chez lui. Il nous avait préparé lui-même des conseils légers, des suggestions pour saisir les procédés élémentaires du dessin, des recommandations pour essayer d’acquérir le tour de main, la patte de l’artiste, le tout gaiement présenté avec beaucoup d’exemples et plus de 400 croquis. »

Rencontre à La Machine à Musique.

Lundi 16 novembre

18h30

bedos.jpeg

Au Théâtre du Pont Tournant, autour de son dernier livre Je me souviendrai de tout. Journal mélancomique publié aux éditions Fayard.

« Artiste engagé à la plume bien pendue, Guy Bedos évoque son passé, les hommes et femmes qu’il a eu la chance de croiser, de Jacques Prévert à Pierre Desproges en passant par Simone Signoret ou Coluche. Entre la vie qui le rassure et la mort qui le séduit, ce « suicidaire qui s’attarde » promène sa mélancolie et nous invite dans ses souvenirs. Il parle de l’amour, des femmes, de sa famille, de ses enfants avec qui il partage le goût de la scène et de l’écriture. Comme il l’a fait pendant un demi-siècle, il ne peut s’empêcher de passer au crible l’actualité avec un esprit décapant. Il s’en prend à tous, de la gauche de François Hollande à la droite de Nicolas Sarkozy, sans oublier la tribu Le Pen… Dans ce livre fait d’émotion et d’humour, Guy Bedos évoque ses passions et nous communique son irrépressible envie de rire et de se moquer, y compris de lui-même. »

Une nouvelle occasion de retrouver un Guy Bedos qui, comme il le dit lui-même, rend tous les coups y compris les coups de cœur !

La rencontre, animée par Christian Jacquot, sera suivie d’un cocktail.

Le nombre de places étant limité, l’accès gratuit à cette rencontre se fera exceptionnellement sur inscription (closes à ce jour).

Théâtre du Pont Tournant, 13 Rue Charlevoix de Villers, 33300 Bordeaux, 05 56 11 06 11.

Samedi 14 novembre

11h

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Autour de son ouvrage Corps et Graphismes publié aux éditions Scriptures.

Jean Broustra  est  psychiatre, psychanalyste, écrivain, de formation littéraire, artistique et scientifique, cofondateur de revues littéraires (La Roue à aubes), fervent dynamiseur d’ateliers thérapeutiques d’expression au Centre hospitalier spécialisé Charles-Perrens, co-fondateur de l’Irae, puis président de l’Adaec-Art cru, chef de service de psychiatrie adultes à Libourne et président de l’association Asphodèle (Les ateliers du pré). Rédacteur de la revue L’Information Psychiatrique depuis 1980, il est l’auteur de nombreux ouvrages dont L’Expression. Psychothérapie et création (ESF, 1996), Toi psychiatre et ton corps (avec Jean Lascoumes, Exprimerie, 2002), Abécédaire de l’expression (Érès, 2002), La Vie Rhizome (Le Bord de l’eau, 2002), L’homme promenade (confluences, 2006), Traité du bas de l’être (Érès, 2010).

Jean Broustra raconte une expérience de 25 ans dans des ateliers thérapeutiques au centre hospitalier de Libourne et dans des dispositifs de formation en France et en Europe. Il décrit de nombreuses situations référées à des photos et à des séquences filmées en 1995 par la réalisatrice Annie Coudert. La théorie du « Polytope interlangagier » propose une perspective aux dispositifs Corps et Graphismes dans le cadre plus général des pratiques d’ateliers d’expression.

La rencontre sera animée par Ignacio Gárate Martínez avec la participation de Gilbert Tiberghien.

13 et 14 novembre

20h30

barbaraLes 13 et 14 novembre, à 20h30 à l’Inox, Bordeaux Chanson présente l’artiste bordelaise Jade Morisson dans De Nantes à Göttingen, sur les pas de Barbara, un spectacle autour du répertoire de l’interprète de L’aigle noir. Après des mois de travail et une résidence de création, Jade Morisson a crée ce spectacle accompagnée par Bruno Frouin à la guitare et Christophe Jodet à la basse et contrebasse.

Les 13 et 14 novembre, à 20h30 à l’Inox (11-13 rue Fernand Philippart, 33000 Bordeaux). Une exposition de photos inédites de Libor Sir sera également présentée dans le hall du théâtre.

Réservations au 06.68.82.58.23.

Vendredi 13 novembre

18h30

festin_1.jpgSoirée de présentation du hors-série : 101 objets et symboles qui racontent Bordeaux de A à Z aux éditions Le festin.

« Objets insolites et du quotidien, chefs-d’œuvre et images stéréotypées mais qui font sens, l’identité d’une ville se définit à travers un kaléidoscope de détails, d’objets, plus ou moins rares, parfois monumentaux, toujours révélateurs. Dans ce nouvel hors-série, 101 pièces d’exception éclairent tour à tour le caractère tempétueux, ingénieux, pittoresque et moderne, élégant ou canaille de Bordeaux. Les muses et déesses du Grand-Théâtre, l’éléphante Miss Fany du muséum, la statue de Jacques Chaban-Delmas, le vin à la réputation internationale et ses multiples dérivés et accessoires constituent quelques unes des entrées de ce hors-série exceptionnel, conçu comme un abécédaire à la fois ludique et instructif. Pour nous rappeler que notre quotidien est entouré d’objets, du présent et du passé, qui nous racontent notre ville, son histoire et surtout la nôtre. »

Avec les auteurs Jean-Pierre Hiéret, Alexandre MarsatJoël Raffier et la participation de l’équipe du festin.

Jeudi 12 novembre

18h30

huet.jpgAutour de son livre Les dessous de la cacophonie climatique publié aux éditions La ville brûle.

Sylvestre Huet est journaliste à Libération. Spécialisé dans le domaine de l’information scientifique, il suit le dossier climatique depuis plus de trente ans.

Que faut-il savoir du dossier climatique pour prendre part au débat citoyen sans se faire duper ? Que valent les slogans des uns et des autres ? Pour faire le tri dans la cacophonie des discours contradictoires où se mêlent arguments économiques et sociaux, résultats scientifiques et convictions idéologiques, il convient de prendre du recul et de dire les choses telles qu’elles sont, même si ça fait mal !

« [...] Sylvestre Huet, n’y va pas avec le dos de la cuillère. Loin des discours rassurants sur nos capacités à changer le monde pour passer la barre des 2 °C, l’auteur dresse un bilan qui n’incite guère à l’optimisme : « le consensus factice règne ». Des responsables politiques aux médias, en passant par le monde de l’entreprise, les discours de « Bisounours » au pays du changement climatique dominent… À quelques semaines de la COP21 (conférence des Nations unies sur les changements climatiques), qui se tiendra à Paris fin 2015, ce livre détonnera [...]. »  (Éric Serres, L’Humanité)

La livre a été retenu par l’Union Rationaliste pour son prix 2015.

Le débat, organisé avec l’Union Rationaliste Aquitaine, sera animé par Jean-Claude Masson.

 

Sylvestre Huet sera présent en soirée à partir de 20h au Théâtre le Levain, 26 rue de la République à Bègles (Tram C, Musard), à l’invitation de taca.