Louis RuizSamedi 5 novembre11 h « À partir de multiples exemples cliniques, Louis Ruiz propose une relecture novatrice et féconde de la définition psychopathologique de la mélancolie qu’il ne réduit pas à l’unique état de maladie mais élargit à l’idée qu’un mouvement mélancolique peut être utile au sujet pour se séparer de son environnement premier. » La rencontre sera animée par Gérard Bazalgette et Jean-Louis Queheillard. |
Bernard AndrieuVendredi 4 novembre18 h 30Nous recevons Bernard Andrieu autour de L’écologie corporelle publié aux éditions Atlantica. « Se déplacer à pied, prendre l’air, transformer l’énergie solaire, s’enfoncer dans la terre, se trouver bien dans l’eau [...] sont autant de modes d’écologiser son corps au quotidien. Si le corps éprouve en lui l’effet des éléments sans les subir, l’interaction avec la nature ne pourra plus nous isoler de la nécessaire restauration écologique de l’environnement. Le débat sera animé par Anne-Sophie Sayeux. |
Lettres du monde : « Étranges argentins »Jeudi 3 novembre18 h 30
En partenariat avec Lettres du Monde, nous recevons Benoît Virot, des éditions Attila, Dominique Bordes, des éditions Monsieur Toussaint Louverture et Jean-Louis Ducournau, fondateur de la revue Tango. Mario Dragunsky, de la Compagnie 4Cats nous fera lecture de quelques textes. La rencontre sera animée par Olivier Desmettre. |
Iñigo de SatrusteguiJeudi 27 octobre18 h 30La Machine à Lire « Je passe mon temps en promenades. Le rythme de mes pas, la campagne, les bruits, tout pénètre en moi profondément et se suffit. Brahim, à Timimoun, parlait toujours par paraboles. Si je devais rester ici, je finirais comme lui. « Avec ses Trois cahiers, Iñigo de Satrustegui signe une chanson de gestes, de signe, de sens, magistrale. Il fait fait grand œuvre. Il ouvre le ciel et dans le sillage de son texte, soudain, tout semble possible. » Serge Airoldi, Le Festin, automne 2011. La rencontre sera animée par Claude Chambard. |
Bernard DuchéMardi 25 octobre18 h 30La Machine à Lire « L’ange gardien est l’histoire bouleversante d’un homme qui quitte travail, amis et domicile à la suite d’une série d’événements douloureux et traumatisants. La rencontre sera animée par Patrick Rödel. |
Frédéric LéalVendredi 21 octobre19 hLa Machine à Lire Nous recevons Frédéric Léal, autour de son dernier recueil, Peigne-jaune, publié aux éditions de l’Attente.
« Et voilà! Le bon docteur récidive avec son sixième opus aux éditions de l’Attente. Troisième dans la série des « peignes », toujours aussi décoiffant, le Peigne-jaune a du mordant dans les interstices fictionnels et frise le kidnapping déontologique. Où l’on assiste en trois volets aux faiblesses d’un médecin en milieu rural face à une brute épaisse et son chien Sarko. Préparez vos boules Quiès. » (éditions de l’Attente) La rencontre sera animée par Franck Prujat, son éditeur. |
Exposition autour du livre Joseph l’insoumisDu 17 au 31 octobre |
Mathieu RigousteLundi 17 octobre18 h 30La Machine à Lire « La France des années 2000, comme de nombreux pays, a vu se confirmer un modèle de contrôle censé protéger la population contre la prolifération, en son sein, de « nouvelles menaces » : islamisme, terrorisme, immigration clandestine, incivilités, violences urbaines… Et pour justifier cet arsenal sécuritaire, un principe s’est imposé : désigner l’« ennemi intérieur ». La rencontre sera animée par Ollivier Joulin du Conseil national du Syndicat de la magistrature. |
Exposition autour du livre Joseph l’insoumisDu 17 au 31 octobreLa Machine à Lire « Je me souviens du premier jour au camp, comme d’un choc thermique. Les gens ici étaient si vrais, si massifs. J’étais indéniablement avec des guépards, des ours, des mystères. Je ne voyais partout que de la noblesse, de la tenue, de la beauté. » Ainsi parle Anouk Grinberg de son arrivée sur le décor du film Joseph l’insoumis et de sa première rencontre avec les figurants, des hommes et des femmes souvent abîmés par la vie, comme l’étaient ceux qui vécurent au camp de Noisy-le-Grand. Ce camp, construit après l’appel de l’abbé Pierre en 1954, pour abriter les pauvres et les sans-logis, était considéré comme le camp de la honte. Un homme va pourtant y insuffler l’espoir et la dignité : le père Joseph Wresinski. Il en fera alors le berceau d’ATD Quart-Monde. Des années plus tard, Jacques Weber, incarnant le père Joseph, dira du tournage : « Il y avait à chaque seconde, à chaque éternité des secondes, dans ce grand naufrage de la misère, un sourire inatteignable, une décision inaccessible et transcendante de jouer son propre rôle, de mettre en jeu, de mettre en joie la difficulté d’être. » Ce livre, tissé des photos d’Elisabeth Roger, de textes et de témoignages, retrace l’histoire de cette rencontre entre acteurs, techniciens et « figurants », entre fiction et réalité. Comme un puzzle impressionniste, il raconte cette alliance inattendue et salutaire entre deux mondes, tant espérée par l’insoumis que fut Joseph Wresinski. La Machine à Lire et Elisabeth Roger vous proposent de venir découvrir les photographies prises lors de la réalisation du téléfilm de Caroline Glorion ainsi que le livre, Joseph l’insoumis de Jacques Weber, Anouk Grinberg et Caroline Glorion paru aux éditions Elytis. |
Antoine Garapon et Frederick T. DavisVendredi 14 octobre17 h 30La Machine à Lire Antoine Garapon, magistrat et co-auteur de Juger en Amérique et en France (éditions Odile Jacob) et Frederick T. Davis, avocat aux barreaux de Paris et de New York, ancien vice-procureur de l’Etat de New York et administrateur de la French-American Foundation France répondront à vos questions sur les différences entre les systèmes pénaux américain et français. Le débat sera animé par Maître Bertrand Favreau, président de l’Institut des Droits de l’Homme des Avocats Européens, ancien bâtonnier de l’Ordre des Avocats de Bordeaux et fondateur du prix Ludovic-Trarieux. |
Sergio ChejfecJeudi 13 octobre18 h 30La Machine à Lire « Mes deux mondes, c’est l’histoire d’un écrivain en visite dans une ville du Brésil. Parcourant son parc emblématique, il voit dans cet espace à la dérive des signes de sa propre incomplétude, la preuve cosmique que « de même que nous ne choisissons pas le moment de notre naissance, nous ignorons les mondes changeants que nous allons habiter ». Cette longue promenade, menée par une prose aux phrases parfois ahurissantes, nous ramène au souvenir d’auteurs remarquables comme Sebald, Saer et Aira. Puis, nous réalisons que Chejfec ne ressemble à personne, qu’il a choisi son propre chemin, insolite et unique. Il semble appartenir à cette race d’écrivains apparue il y a bien longtemps, au temps où Proust méprisait une littérature réduite à un défilé cinématographique des choses. » (Enrique Vila-Matas, préface) La rencontre sera animée par André Gabastou, traducteur. Les propos de Sergio Chejfec seront traduits par Nayrouz Zaitouni-Chapin. |
Jeanne Benameur et Philippe LacadéeMercredi 12 octobre18 h 30La Machine à Lire |