La sélection de lehcim


Anne-Marie Cocula

Mardi 11 octobre

18 h 30

La Machine à Lire
8, place du Parlement
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Nous recevons Anne-Marie Cocula pour son dernier ouvrage, Montaigne, les années politiques publié aux éditions Confluences.

« Été 1581, Montaigne, en voyage en Italie, apprend qu’il vient d’être nommé maire de Bordeaux. Il exercera ainsi deux mandats jusqu’en 1585, de plus en plus impliqué dans la chose publique, avec l’aggravation des conflits, la recrudescence de la guerre civile et la peste.
L’auteur des Essais, qui ne cesse de prôner une attitude de modération, et qui a suivi de près depuis les années 1560 l’évolution du pays, tente d’appliquer, au milieu d’une époque de trouble et de fanatisme, ses principes de conduite.
Intellectuel au coeur de la tourmente politique, cette période de la vie de Montaigne est une source de réflexion pour tous ceux qui s’intéressent à la difficile relation entre pensée et politique.
S’appuyant par ailleurs sur les lettres écrites par Montaigne durant cette période (et qui sont ici reproduites), Anne-Marie Cocula nous raconte ces années qui furent si importantes pour l’avenir de la France, à travers la figure emblématique d’un des plus grands écrivains français. »

La rencontre sera animée par Jean-Marie Planes.

Néstor Ponce

Vendredi 7 octobre

18 h 30

La Machine à Lire
8, place du Parlement
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En partenariat avec le festival Lettres du Mondes 2011 / Argentina, venez rencontrer Néstor Ponce, professeur en langues et civilisations hispano-américaines à l’université de Rennes, poète, romancier et auteur de Sous la pierre mouvante, publié aux éditions du Bec en l’air.
WALSER
Dans la pampa argentine, la ville de Tandil est célèbre pour sa Pierre Mouvante, un énorme rocher qui maintint son équilibre précaire sur une colline jusqu’au 29 février 1912, date à laquelle il chuta mystérieusement. À partir d’images historiques et des photographies contemporaines de Pablo Añeli, Néstor Ponce développe une intrigue qui se situe à Tandil dans les années 1870.
À la mort d’une fillette, Matildita, de mystérieux râles envahissent sa chambre jusqu’à devenir insupportables, et conduisent son père, un propriétaire terrien, à faire appel à un certain Papa Dieu. Ce gaucho charismatique, qu’on dit doté de pouvoirs surnaturels, entraîne alors la communauté des péons dans une procession expiatoire sous la Pierre Mouvante de Tandil…

La rencontre sera animée par François-Michel Durazzo, traducteur.

Jacques Abeille

Jeudi 6 octobre

18 h 30

La Machine à Lire
8, place du Parlement
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Nous recevons Jacques Abeille autour du Cycle des Contrées, avec Les barbares et La barbarie, publiés aux éditions Attila.

La ville de Terrèbre est occupée par les troupes du Prince. Le Professeur, seul capable de comprendre la langue des envahisseurs, offre une aide précieuse à la population jusqu’au jour où le Prince lui propose de l’accompagner dans son voyage à travers les différentes contrées de son monde. Après des années de pérégrinations, le voici de nouveau aux portes de Térrèbre. Le temps est venu pour lui de reprendre le cours de sa vie professorale dans la ville désormais reconstruite. Mais comment exister dans une société désenchantée lorsque l’on a soi-même découvert l’ailleurs ? De livre en livre, Jacques Abeille poursuit la construction du cycle des Contrées. La Barbarie fait suite aux Barbares et en renverse les perspectives. Dans le premier roman, le narrateur, enlevé par des hommes venus des steppes, faisait l’expérience d’un monde chargé de cultures et de magie. Dans le second, ramené à sa ville natale, et ainsi à une prétendue « civilisation », il découvre la barbarie d’une société brutale, cupide, privée de croyances et d’imaginaire…

« Tout tient en selle : la quête d’un homme et d’un livre, l’aventure, le picaresque des steppes, le récit guerrier, le politique et l’érotisme s’entrelacent avec évidence pour donner naissance à un monde hors du temps et de l’Histoire mais qui reste paradoxalement un prisme dans lequel le lecteur contemporain a le bonheur de se lire. [...] Jacques Abeille appartient à une catégorie rare d’écrivains, les narrateurs, ceux-là même dont Walter Benjamin déplorait la disparition : les inspirés qui écrivent «en écoutant le roman en train de se faire. » (Jean-Didier Wagneur, Libération)., 23/06/11.

La rencontre sera animée par Patrick Rödel.

Rentrée littéraire de la Machine à Lire

Mardi 4 octobre

18 h 30

La Machine à Lire
8, place du Parlement

Notre métier consiste, entre autre, à vous présenter les grandes nouveautés mais il est surtout passionnant quand il s’agit de dénicher des petits trésors. Pour cette soirée de rentrée littéraire, nous avons donc trouvé huit textes qui nous ont touchés. Certains sont signés par des auteurs à qui la Machine à Lire est fidèle depuis des années, d’autres sont publiés par des éditeurs qui nous sont chers, certains enfin ont été découverts au hasard de nos lectures…
Mais nous ne vous en dirons pas plus. Venez nous retrouver le mardi 4 octobre pour partager nos trouvailles et nous parler des vôtres autour d’un verre.

Soirée lecture par Dominique Garras de la Compagnie Gardel.

Exposition de Clémentine Pace

Du 3 au 17 octobre

La Machine à Lire
8, place du Parlement
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Plasticienne et illustratrice, Clémentine Pace vous propose une exposition de gravure. Ayant découvert la richesse de cette discipline au sein des Ateliers de la ville de Paris, elle travaille aujourd’hui avec l’association bordelaise « La belle estampe » et se plaît à jouer avec l’encrage et la surimpression, à détourner les traces du mouvement ou à capter des instants de lumière. Un vrai jeu avec le hasard.

Denis Lachaud

Vendredi 30 septembre

18 h 30

Lachaud,0-1241816.jpgNous recevons Denis Lachaud autour de son dernier roman, J’apprends l’hébreu, paru aux éditions Actes Sud.
« Frédéric, dix-sept ans, suit ses parents à travers l’Europe, d’un déracinement à l’autre, profondément menacé dans son équilibre. Mais après Paris, Oslo et Berlin, la famille débarque à Tel-Aviv et le jeune homme découvre la singularité d’Israël – un pays et une langue qu’il pourrait peut-être enfin faire siens, parce que si proches de lui dans leurs rapports complexes à l’identité, au territoire et à l’appartenance. »
« D’une façon extrêmement subtile, ce roman analyse le désir de renaissance de cet adolescent dans un pays lui aussi en conflit intérieur, un pays dont le rapport au territoire et à l’Histoire est en perpétuelle effervescence, un pays de certitudes, de contradictions et d’espérances mêlées, une nation fascinante pour Frédéric puisqu’en écho à sa propre schizophrénie. »
La rencontre sera animée par Pierre Mazet.

Hubert Krivine

Mercredi 28 septembre

18 h 30

La Machine à Lire
8, place du Parlement
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Nous vous invitons à rencontrer Hubert Krivine autour de son dernier ouvrage La terre, des mythes aux savoirs publié par les éditions Cassini.
« Cet ouvrage relève de la philosophie des sciences, mais son thème a des résonances actuelles puisqu’il aborde la résurgence des fondamentalismes religieux. À notre époque, le rejet de la vérité scientifique a deux sources. L’une est la lecture littéraliste des textes sacrés, l’autre est un relativisme en vogue chez certains spécialistes des sciences humaines, pour qui la science est un mythe au même titre que les autres ».
Un des objectifs principaux de ce travail, est de « réhabiliter la notion réputée naïve de vérité scientifique contre l’idée que la science ne serait qu’une opinion socialement construite » Jacques Bouveresse (Préface).
« Hubert Krivine veut donc expliquer sur un exemple précis : la datation de l’origine de la Terre et la compréhension de son mouvement, comment, à la différence des vérités révélées, s’est construite une vérité scientifique ».
La rencontre sera animée par Serge Czajkowski.

Mardi 27 septembre

18 h 30

La Machine à Lire
8, place du Parlement
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Le 1er juin 2010, nous avons reçu Lyonel Trouillot qui venait nous raconter Haïti après le tremblement de terre. Il revient le mardi 27 septembre pour nous présenter son dernier roman, La belle amour humaine, publié par les éditions Actes Sud.
« Dans un petit village côtier d’une île des Caraïbes, une jeune Occidentale est venue, sur les traces d’un père qu’elle a à peine connu, éclaircir l’énigme aux allures de règlement de comptes qui fonde son roman familial. Au fil de récits qu’elle recueille et qui, chacun à leur manière, posent une question essentielle : « Quel usage faut-il faire de sa présence au monde », se déploie, de la confrontation au partage, une cartographie de la fraternité nécessaire des vivants face aux appétits féroces de ceux qui tiennent pour acquis que le monde leur appartient ».
Avec ce très beau roman, Lyonel Trouillot interroge les hasards des destinées qui font naître blanc ou noir, puissant ou misérable, ici ou ailleurs, au Nord ou au Sud. S’il est vrai qu’on est toujours « l’autre de quelqu’un », comment et avec qui se lier, comment « entrer dans le tableau » de la belle amour humaine sinon par le geste – plus que jamais indispensable en des temps égarés – d’accueillir, d’inviter, de « com-prendre » ?
La rencontre sera animée par Françoise Escarpit.

Patrice Achirou

Jeudi 22 septembre

18 h 30

La Machine à Lire
8, place du Parlement

Nous accueillons Patrice Achirou autour de son dernier livre Le dernier des SDF, publié aux éditions Écri’mages.
Patrice Achirou est soignant et impliqué depuis plus de quinze ans dans la prise en charge des sans-abris. Il se bat pour que les hommes et les femmes, que nos institutions sociales accueillent, aient droit à la dignité et au respect que tout être humain attend d’une société dite évoluée.
Il démontre aussi que les actions des organisations sociales et humanitaires peuvent être contrariées par les intérêts personnels et révèle que le monde de la réinsertion sociale comporte des dysfonctionnements, fruits de l’injustice et d’une certaine forme d’imposture.

La rencontre sera animée par Christian Jacquot.

Martine Cerf

Mercredi 21 septembre

18 h 30

La Machine à Lire
8, place du Parlement
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À l’heure où la notion de laïcité est sans cesse débattue et remise en cause, nous vous invitons à rencontrer Martine Cerf, co-directrice avec Marc Horwitz du Dictionnaire de la laïcité paru aux éditions Armand Colin.
« Depuis l’adoption, en 1905 en France, de la loi de Séparation des Églises et de l’État, la laïcité n’a jamais cessé d’être l’objet d’attaques, de remises en cause à l’école, à l’hôpital, dans les services publics, dans la vie quotidienne de chaque citoyen, quand elle n’est pas victime de détournement de sens.
Ouvrage engagé, ce dictionnaire défend l’idée que la laïcité est le ciment d’un « bien vivre ensemble » et que le principe de séparation des Églises et de l’État fait son chemin en Europe comme dans le monde du XXIe siècle. Il vient fort à propos rappeler les fondamentaux et clarifier les termes de débats dont la laïcité est le pivot ou l’otage et, probablement, l’une des clefs des choix électoraux de la décennie ».
La rencontre sera animée par Christian Baqué.

Gilles Barboteau

Vendredi 16 septembre

18 h

La Machine à Lire
8, place du Parlement
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Nous vous invitons à rencontrer Gilles Barboteau, auteur de L’héritage de Jean Vert paru aux éditions Thélès.
« 1810 : Jean Vert, paysan inculte et volontaire, conçoit et bâtit de ses mains cette ferme de l’Aubrac qui sera le monument central de sa vie.
1971 : un groupe d’amis, tout juste sortis de l’adolescence, investissent les lieux laissés à l’abandon, avides d’en faire le terrain d’expérimentation de leur toute nouvelle émancipation. Mais qu’adviendra-t-il, entre leurs mains, du travail de Jean Vert ?  »
Une belle histoire sur la mémoire des hommes et des pierres.
La rencontre sera animée par Christian Jean-dit-Cazaux.

Christian Oster

Jeudi 15 septembre

18 h 30

La Machine à Lire
8, place du Parlement
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Nous recevons Christian Oster autour de son dernier roman, Rouler, paru aux éditions de l’Olivier.
« J’ai pris le volant un jour d’été, à treize heures trente. »
« On ne sait pas grand-chose des raisons qui poussent le narrateur à quitter Paris et à rouler en direction de Marseille, ville qui s’est imposée à lui comme un mot plus que comme une destination. Le seul besoin de fuir ? Ce serait trop simple. N’a-t-il pas plutôt l’intuition que c’est justement en s’en remettant au hasard que la vie peut enfin apporter du neuf ? »
« La géographie n’a jamais été mon fort », apprendrons-nous plus loin. Avec ce road novel d’un genre très particulier, Christian Oster signe l’un de ses plus beaux romans.
La rencontre sera animée par Vincent Lafaille.