« Œdipe l’enfant trouvé », Yvan PommauxÉditions École Des Loisirs |
« Axinamu » et « Oxiseau », Pittau et GervaisÉdition des Grandes Personnes |
« Derrida », Benoit PeetersÉditions Flammarion |
« Je meurs d’amour pour toi… », Isabelle de Bourbon-Parme256 pages « Je ne suis pas jolie, je suis pire », Princesse de Metternich288 pages |
« Histoire de France », 13 volumes, sous la direction de Joël CornetteÉditions Belin Déjà parus : À paraître : |
« Villes du monde. Les cartes à travers l’histoire »Éditions Géo |
« Le faucheux : quatre enquêtes de Lew Griffin », James SallisÉditions Gallimard, collection Folio policier |
« Code 1879 », Dan WaddellÉditions du Rouergue |
« Œuvres romanesques complètes », volumes 1 et 2, Boris VianÉditions Gallimard collection La Pléiade |
« Les derniers grizzlys », Rick BassÉditions Gallmeister, collection Totem |
Roland GoriSamedi 11 décembre18 h 30La Machine à Lire |
« Là où les tigres sont chez eux », Jean-Marie Blas de RoblèsÉditions J’ai Lu |
Les derniers coups de coeur de






À ses petits enfants qui réclament une histoire mythologique, un grand-père décide de raconter la plus terrible, la plus triste, la plus tragique de toutes, celle d’Œdipe…
Le plus célèbre duo d’illustrateurs jeunesse, Pittau et Gervais, est de retour avec deux nouveaux albums aux formats hors du commun, tous deux conçus sur le même principe.
« Ce faisant, nulle thèse superflue ne soutient l’exposé de Peeters, si n’était celle essentielle que l’œuvre de Derrida est l’exposant d’un monde, d’un monde en dérive qui montre son retard originaire sous la plume d’un grand d’entre les grands, auteur d’une œuvre monumentale pour ainsi dire sans monument. Et il est vrai que le livre nous laisse, devant Derrida, tout seul, en mal d’archive au moment où les lettres et les indiscrétions se multiplient. Seul au point de penser avec Derrida que personne n’a encore commencé à le lire, que c’est plus tard seulement que cela pourra advenir et sans doute toujours en différé, à un moment où déjà il ne restera plus rien de sa vie que ses cendres… » (Jean-Clet Martin, Vox Philosophiae)
La nouvelle collection « La lettre et la plume » aux éditions du Livre de Poche a pour objectif de marier littérature et histoire aux travers d’écrits intimes. Voici donc deux petits bijoux pour son lancement.

Après la découverte de ce styliste hors pair dans « Bois Mort », même collection, voici une autre facette de l’œuvre de Sallis. Lew Griffin, privé black, balade son désenchantement dans la Nouvelle-Orléans des années 60 à 90. On suit ainsi ses périodes de désespoir, de lutte contre l’alcool, ses histoires d’amour, sur fond de citations de son auteur fétiche : Chester Himes. un régal pour connaisseur !
Ce roman savoureux présente la double enquête d’un policier de talent et d’un généalogiste professionnel qui vous entraînent à la fois dans le Londres du XIX et du XXI siècle pour suivre à travers les archives la piste d’un tueur en série et tenter d’élucider une suite de meurtres du passé sur lesquels sont calqués les meurtres actuels. Haletant et passionnant.
Cinquante ans après sa mort, Boris Vian entre dans la Pléiade et sous sa plume musicale souvent ludique, parfois désenchantée, nous replongeons dans le Saint-Germain de l’après-guerre et des zazous.
Dans les montagnes du Colorado, on aurait tué dans les années 60 le dernier grizzly d’Amérique du nord. Pourtant des rumeurs poussent Rick Bass et deux de ses amis à partir sur les traces d’éventuels survivants de cette espèce. Plus que la recherche de l’animal, les trois hommes sont en quête de la sauvagerie primale du monde.
Rencontre avec Roland Gori, autour de son ouvrage « De quoi la psychanalyse est-elle le nom? » publié aux
Pour Noël les éditions « J’ai Lu » rééditent en poche et sous coffret, ce roman paru en 2008 aux éditions Zulma. Ici les époques et les personnages se croisent, se confondent. Pendant qu’Eléazard se plonge et se perd dans un manuscrit autour du jésuite baroque Athanase Kircher, son ex-femme, Elaine, part dans une mission anthropologique au plus profond de la forêt amazonienne et leur fille Moéma se trouve en prise avec les doutes et les expérimentations propres à l’adolescence. Ce roman est aussi l’occasion d’évoquer le Brésil contemporain, de la déforestation aux intrigues politiques ainsi que les grandes interrogations de l’Europe baroque.