Les Géo-Mardis d’ADES.Mardi 15 mai18h00Odette Louiset pour son ouvrage L’oubli des villes de l’Inde : pour une géographie culturelle de la ville (éditions Armand Colin). Odette Louiset est professeur à l’université de Rouen où elle enseigne la géographie culturelle. « Autant le dire tout de suite, on aime beaucoup le travail de la géographe Odette Louiset. Travail de recherche fouillée, mais rédigée d’une façon vivante et limpide malgré les centaines de références savantes mobilisées pour comprendre un des défis majeurs de la planète au XXIe siècle : l’urbanisation. La rencontre, organisée dans le cadre des Géo-Mardis d’ADES, sera animée par Pierre-Yves Saillant. |
Myriam CongosteSamedi 12 mai11h00Pour son livre Le Vol et la Morale (éditions Anacharsis, collection Les ethnographiques, préface d’Éric Chauvier). Myriam Congoste est infirmière et anthropologue. Elle habite à Bordeaux. Youchka est un voleur. Il œuvre à Bordeaux et vit de ses activités prédatrices, le cambriolage, le vol de voitures, la vente de « l’or de casse », au Cambodge ou ailleurs. Il n’a a jamais été pris. Rencontre animée par Jean Broustra. |
Samedi 12 mai 2012Héritier d’Ellul : journée de conférences à la Chapelle de Mussonville, rue Alexis Labro 33130 Bègles. Informations : Wim Ellul – 06 68 28 47 51 |
Alain-Julien RudefoucauldVendredi 11 mai18h30Autour de son livre : Le dernier contingent (éditions Tristram). Romancier et auteur de théâtre, Alain-Julien Rudefoucauld vit à Bordeaux. « Alain Julien Rudefoucauld vient de recevoir le 7e prix France Culture-Télérama. Faites passer ! Précipitez-vous ! Car des livres comme le sien, on en lit tous les dix ans. Et encore. Le dernier contingent donne de la voix et des mots à six adolescents du Sud-Ouest. Le texte jaillit, brûlant, rugueux, charriant une langue composite, celle de la rue et des marges, infiniment contemporaine et pourtant chargée de mille références, Pergaud, Simonin et slam mêlés. À travers les destins enragés de Marco, Sylvie, Xavier, Malid, Manon et Thierry, Le dernier contingent dit la violence de l’époque, les pères absents, les mères débordées, la justice, la police, les éducateurs dépassés, les institutions spécialisées incapables. Composé de manière musicale, ce livre est une tragédie d’une beauté noire. Un événement, qui couronne également le travail d’une petite maison d’édition exigeante et découvreuse, Tristram. » La rencontre sera animée par Sébastien Gendron. |
Léonor de RécondoJeudi 10 mai18h30Pour son livre Rêves oubliés (éditions Sabine Wespieser). Léonor de Récondo mène de front une carrière musicale et une carrière littéraire. « Avec ce deuxième roman, Léonor de Récondo raconte l’exil d’une famille espagnole contrainte de quitter sa terre en 1936. Quand il arrive à Irún où il espère rejoindre sa famille, Aïta trouve la maison vide. Le gâteau de riz abandonné révèle un départ précipité. En ce mois d’août 1936, le Pays basque espagnol risque de tomber entre les mains des franquistes. Aïta sait que ses beaux-frères sont des activistes. Informé par une voisine, il parvient à retrouver les siens à Hendaye. Ama, leurs trois fils, les grands-parents et les oncles ont trouvé refuge dans une maison amie. Léonor de Récondo lira des extraits de ses textes. La rencontre sera animée par Pierre Mazet. |
Arnaud Alessandrin, Roa’a Gharaibeh, Yves RaibaudMercredi 9 mai18h30Autour du livre Aux frontières du genre (éditions L’Harmattan). Arnaud Alessandrin est doctorant en sociologie à l’université de Bordeaux. Il a dirigé le livre collectif La Transidentité : des changements individuels au débat de société (L’Harmattan 2011) et co-anime l’Observatoire Des Transidentités. Le genre est un concept sociologique aux conceptions multiples. Qu’est-ce que le genre dans d’autres sociétés ? Comment se répètent les normes de genre ? Qu’est-ce qui redéfinit la question du genre aujourd’hui ? Les codes sociaux et moraux ont toujours endigué les rapports de genre dans une « normalité ». La religion, la nature ou la science ont donné naissance au concept de « genre » ou de « sexe », figeant une asymétrie entre hommes et femmes observable au travail, dans le couple ou dans les médias. Rencontre organisée en partenariat avec Vocation Sociologique et La Maison des Femmes de Bordeaux, dans le cadre du cycle « Le genre c’est quoi ? ». |
Alain Didier-WeillSamedi 5 mai13h30Autour de son livre : Un mystère plus lointain que l’inconscient (éditions Aubier). Après des études en psychiatrie (ancien interne des hôpitaux psychiatriques de la Seine – prix de l’Évolution psychiatrique) Alain Didier-Weill rencontre Jacques Lacan en 1968 et pendant 15 ans travaille très régulièrement avec lui en particulier sur les rapports qu’entretiennent la psychanalyse et la création artistique. « Le livre d’Alain Didier-Weill, est sans doute le plus audacieux de ses ouvrages déjà publiés en ce qu’il nous mène – comme l’annonce le titre – dans ces contrées où règnent l’impossibilité de savoir, la défaillance de la pensée, où le mot fait défaut pour dire cet « incognito intime » propre à tout sujet. Le débat sera animé par Yves Bernier. |
Olivier LabouretVendredi 4 mai18h30Autour de son livre : Le nouvel ordre psychiatrique : guerre économique et guerre psychologique (éditions Érès). Olivier Labouret est médecin psychiatre en hôpital public. Il est président de l’Union syndicale de la psychiatrie, membre de la Ligue des droits de l’Homme et du conseil scientifique de l’Association pour la taxation des transactions et l’action citoyenne (ATTAC). L’évolution actuelle de la psychiatrie sert de caution scientiste à une politique néolibérale qui ne cesse de se durcir. Ainsi la nouvelle loi sécuritaire du 5 juillet 2011 marque un tournant historique en permettant de traiter de force tout trouble du comportement individuel à domicile. À l’heure où une politique d’austérité généralisée vient répondre à l’emballement insensé du système économique, le contrôle social de la « santé mentale » des populations est ainsi assuré par la peur de la folie et de l’exclusion. Pour que la psychiatrie publique ne devienne pas le nouveau ministère de l’Intérieur psychique, ni la police des comportements, l’auteur nous invite à lutter contre ce nouvel ordre psychiatrique profondément déshumanisant. Rencontre organisée en partenariat avec la Ligue des droits de l’Homme de Bordeaux et animée par Michelle Ferriere. |
Olivier Quintyn et Christophe HannaJeudi 19 avril18h30Présentation des éditions Questions Théoriques. « Agence informelle d’amis venant de disciplines diverses : philosophie politique, esthétique, sociologie, poétique, critique littéraire. » Olivier Quintyn et Christophe Hanna proposeront une présentation du dernier ouvrage de La Rédaction : Les Berthier, portraits statistiques. |
Jean-Claude Gillet, Jean-Marie Harribey, Jean-Marie Renversade, Roland VittotMardi 17 avril18h30
« Cet ouvrage a comme objectif de participer au débat qui traverse la gauche, les syndicats et le mouvement associatif. Il n’est pas centré sur l’alternance politique qui impressionne l’écran à venir avec le film des élections présidentielles de 2012, mais sur la question de la construction d’un socialisme en rupture avec le système capitaliste sans entraîner de régression démocratique. Rencontre organisée sous l’égide d’Espaces Marx Aquitaine Bordeaux Gironde. |
Najat Vallaud-BelkacemVendredi 13 avril18h00Séance de dédicace de son livre Raison de plus ! (éditions Fayard) Adjointe au maire de Lyon et conseillère générale du Rhône, Najat Vallaud-Belkacem est secrétaire nationale du Parti socialiste aux questions de société. Engagée auprès de Ségolène Royal en 2007, elle est aujourd’hui l’une des porte-parole de François Hollande dans la campagne présidentielle. « Najat Vallaud Belkacem est entrée en politique, au lendemain du 21 avril 2002. Séisme politique s’il en est qui a vu surgir au second tour de l’élection présidentielle le visage de Jean-Marie Le Pen. Elle s’est sentie pour une part « responsable », comme nombre de jeunes de sa génération, de cette « débâcle démocratique ». Dix ans ont passé, les choses n’ont guère changé, si ce n’est pour s’aggraver : l’abstention n’a jamais été aussi forte, le Front national mobilise un puissant vote d’adhésion et la droite représente l’exact opposé des valeurs qui lui sont proches – le sarkozysme en ayant, à ses yeux, accéléré la marche destructrice. La crise frappe la France, l’Europe et le monde, la politique est devenue sacrificielle : on promet du sang, de la sueur et des larmes sans perspective de lendemains qui chantent. Pour Najat Vallaud Belkacem, c’est une raison de plus pour affirmer que le progrès est encore possible par l’action politique et seulement par elle ! C’est cette conviction qu’elle souhaite mettre à l’épreuve de la réflexion dans ce livre où elle rassemble à partir de cette inquiétude démocratique toutes les raisons que nous avons d’espérer en l’avenir et elle n’a pas de mots assez durs pour fustiger les partisans de la décroissance, de l’écologie profonde, les apologistes du renoncement face aux forces du marché. Un ton nouveau en politique, par une jeune femme qui incarne la nouvelle génération du Parti socialiste et dont la voix compte dans la campagne électorale de 2012. » |
Dominique SylvainJeudi 12 avril18h30Autour de son livre Le Roi Lézard (éditions Viviane Hamy). Née à Thionville en Lorraine, Dominique Sylvain travaille pendant une douzaine d’années à Paris, d’abord comme journaliste, puis comme responsable de la communication interne et du mécénat chez Usinor. La rencontre sera animée par Bernard Daguerre, en présence de son éditrice Viviane Hamy. |