La sélection de lehcim


Hervé Kempf

Jeudi 26 mars

18h30

La Machine à Lire
Place du Parlement
Kempf
Autour de son ouvrage Pour sauver la planète, sortez du capitalisme, publié au Seuil.
Dans cet ouvrage, l’auteur explique comment le capitalisme a changé de régime depuis les années 1980 et a réussi à imposer son modèle individualiste de comportement, marginalisant les logiques collectives. Pour en sortir, il faut prioritairement se défaire de ce conditionnement psychique. Débat animé par Marie Hélène Berthault de l’association Achillée et Ciboulette. Le but de l’association Achillée et Ciboulette est de valoriser des pratiques agricoles alternatives, de sensibiliser aux rapports entre l’Humain et la Nature en privilégiant deux types d’activités. D’une part, elle produit des plantes aromatiques et maraîchères, et en transforme un certain nombre d’entre elles. D’autre part, elle propose diverses animations qui valorisent les plantes du terroir girondin et les techniques agrobioécologiques.

Isabelle Floc’h Arlette Pellé

Samedi 21 mars

16h30

Galerie de La Machine à Lire
18 rue du Parlement Saint Pierre

Floch

Autour de leur ouvrage L’inconscient est-il politiquement incorrect ?,Editions Erès
On voudrait bien en finir avec l’inconscient, se débarrasser de ce gêneur qui trahit l’idéal de contrôle, d’évaluation, de prévention, promu par le discours scientiste, face auquel celui de la psychanalyse serait complètement démodé. Mais comment se débarrasser définitivement de ce qui échappe ? Comment en finir avec les symptômes, les répétitions, les pulsions, avec cette part d’ombre constitutive de l’humain ? La rencontre est proposée par Divan d’Ouest.

Pierre Weill

Jeudi 19 mars

18h30

Galerie de La Machine à Lire
18 rue du Parlement Saint Pierre
Weill

Autour de son ouvrage Tous gros demain ? 40 ans de mensonges, 10 Kg de surpoids, éditions Plon.
Si rien ne change, on sera tous obèses demain, et pourtant on mange de moins en moins. Malbouffe? Sédentarité? Pas seulement. Comment le lait maternel a-t-il pu changer de composition en quarante ans au point de rendre nos bébés, puis nos enfants, trop gros? Quels ont été les moteurs économiques du décalage inquiétant et grandissant entre nos gènes et notre alimentation? Au service de quels intérêts puissants la « pensée nutritionnelle unique » aux effets dévastateurs s’est-elle installée? Analysant les conséquences de quarante ans d’errements nutritionnels, ce livre, cependant résolument optimiste, se veut porteur de solutions réalistes en nous apprenant à bien consommer pour éviter d’être tous gros demain.
Chercheur et agronome, Pierre Weill travaille depuis quinze ans sur le lien entre modes de production agricole et santé. Il a signé de nombreux articles scientifiques sur le sujet.
Rencontre organisée par l’institut ICAL (Institut des Conduites Alimentaires).
Débat animé par le Dr Ostermann et Dominique Berges.

Sophie Poirier

Vendredi 13 mars

18h30

La Machine à Lire
Place du Parlement

Poirier

Autour de son ouvrage La libraire a aimé, Ed Ana.
« On n’en sait rien. On est assis en terrasse, au café d’à côté, comme chaque soir. Et puis il y a des gens qui vous observent et imaginent toute votre vie ».

Martine Alcorta

Jeudi 12 mars

18h30

Galerie de La Machine à Lire
18 rue du Parlement Saint Pierre
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Autour de son ouvrage En finir avec les dons, le mérite, le hasard, qui paraîtra aux éditions La Dispute.
Il y a maintenant plus de trente ans, le Groupe Français d’Education Nouvelle prenait l’initiative d’un ouvrage collectif dans le but de réunir « les éléments d’une approche rationnelle du problème de l’échec scolaire dans notre société ». Dans ce nouvel ouvrage, En finir avec les dons, le mérite, le hasard, qui paraîtra aux éditions La Dispute 2009, la parole est donnée à différents chercheurs et praticiens qui participent, par leurs travaux, à la remise en cause de tout esprit de fatalité, portant ainsi un coup d’arrêt aux régressions en cours, à l’occultation de l’enjeu d’émancipation qui fonde tout principe et toute action d’éducation.
Il s’agit en effet d’en finir avec cette idéologie qui, dans tous les domaines de la vie quotidienne, sociale, économique, politique, artistique, s’oppose à la construction d’une société qui porte les besoins vitaux de tous et de chacun. Que puissent enfin se traduire des choix éthiques et politiques courageux, rompant délibérément avec les pratiques de sélection ségrégative au service d’une économie libérale !
Martine Alcorta, Maître de conférences en Psychologie, Université de Bordeaux-2 à l’initiative du GFEN.

Daniel Roquefort

Mercredi 11 mars

20h30

Galerie de La Machine à Lire
18 rue du Parlement Saint Pierre

Roquefort

Le péché originel sur le divan. Daniel Roquefort, éditions de l’atelier.
Le dogme du péché originel a tenté de répondre à la question du mal, de la haine et de la souffrance. Mais, au moment où l’église tendait à minorer cette doctrine, une théorie équivalente voyait le jour sous la plume de Freud. Dans les deux cas, les mêmes préoccupations sont travaillées : d’où vient la souffrance ? Pourquoi l’homme est-il responsable du mal qu’il trouve en naissant ? La question du péché originel renvoie à celle de l’autorité paternelle. Elle permet d’analyser l’existence de l’individu moderne au sein d’une société où la place du père n’est plus reconnue. Une carence qui explique pour partie la difficulté du sujet à se construire, sa vulnérabilité à se situer face aux discours ambiants, ceux des médias ou de la science. Au sens symbolique, l’homme souhaitait échapper au jugement de Dieu, mais quel sera le prix de cette liberté ?
La rencontre est proposée par Divan d’Ouest.

26e Rencontres du cinema latino-américain

Du 11 au 17 mars 2009

Au cinéma Jean Eustache de Pessac. Ces 26e Rencontres proposent un programme thématique composé de fictions et documentaires latino-américains en vostf. Nous célèbrerons les 50 ans du cinéma cubain, et présenterons un panorama de la production récente latino-américaine qui complètera la programmation composée d’une vingtaine de films, la plupart inédits en France.

New York // Paris

Louis Stettner

Jusqu’au dimanche 29 mars 2009

L’exposition installée dans les salles de la Base sous-marine de Bordeaux rend hommage au travail de Louis Stettner. Photographe américain, né en 1922 à Brooklyn, New York, Louis Stettner a effectué une longue carrière dans la photographie. Il débuta dès l’âge de 13 ans et fut très tôt encouragé par Alfred Steiglitz et Paul Strand. Il a photographié Paris et New York pendant plus de 60 ans. Ses milliers d’images témoignent de l’évolution de la population, de la culture et de l’architecture de ces deux villes. Stettner aime les grandes villes cosmopolites. C’est un photographe de rue, il aime se mêler aux foules ou s’y perdre : « je ressens un sentiment très fort au milieu de ces vagues de gens bougeant dans tous les états transitoires de cette vie. Avec mon appareil photo, il me semble être au coeur inconscient de la race humaine où tout ce qui est le plus signifiant peut arriver».

Lou Marin

Samedi 7 mars

14h00

Galerie de La Machine à Lire
18 rue du Parlement Saint Pierre

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Autour de son ouvrage Albert Camus et les libertaires, publié aux éditions Egregor.
Albert Camus fît la rencontre d’une personnalité libertaire phare, Rirette Maîtrejean, lors de l’exode en 1940. Après la guerre, des jeunes militants sollicitèrent sa pensée pour élaborer de concert une intelligibilité du monde d’alors. En 1949, Albert Camus signe son premier texte dans la presse anarchiste. Cette collaboration ne cessa pas. Elle se scella par une forte amitié faite d’estime, de chaleur, de fraternité dans les luttes. Ce recueil retrace l’élaboration de la pensée de Camus sous la guerre froide, lui qui refusait de se prosterner devant l’une ou l’autre des grandes puissances. A l’époque, il était le seul intellectuel à s’appuyer sur le troisième camp : des objecteurs de conscience, des anticolonialistes écartés, des syndicalistes révolutionnaires. Les libertaires, de leur côté, l’ont défendu dans sa querelle avec Sartre et Jeanson qui suivit L’Homme révolté; dans l’intervention de Camus aux côtés des syndicalistes algériens de Messali Hadj anéantis par le FLN ; en prenant position contre un surréalisme qui l’insulta; dans le soutien inconditionnel de Camus à l’Espagne antifranquiste et ses interventions inlassables en faveur des rébellions majeures du bloc de l’Est, Berlin 1953, Budapest 1956. Cet aspect d’Albert Camus, méconnu du grand public, est toutefois l’essentiel de « l’homme révolté » qu’il fut.

Thibault Franc

Vendredi 6 mars

18h30

La Machine à Lire
Place du Parlement

franc

Autour de son ouvrage Bricorelais, éditions Confluences.
Un jeune artiste, Lazare, s’agite dans un Bordeaux crépusculaire des années 2000, en pleine métamorphose urbaine. Invasions d’insectes et de reptiles remontés des antiques marécages, migrations, trafics, canulars, évasions ratées pour fuir la cité, rythment cette dérive à la recherche d’une nouvelle identité. Débat mené par Estelle Gentilleau.

Michel Pétuaud-Létang et Christian Jean dit-Cazaux

Vendredi 27 février

18 h 30

La Machine à Lire
Place du Parlement
Rencontre avec Christian Jean dit-Cazaux et Michel Pétuaud-Létang autour de leur ouvrage J’ai deux mots à vous dire, publié chez Aéditions. Les encres noires de Michel Pétuaud-Létang illustrent la poésie blanche de Jean dit-Cazaux.

Présentation de la revue Sik

Vendredi 20 février

18 h 30

Galerie de La Machine à Lire
18, rue du Parlement Saint Pierre
sikLa revue (sik), revue de création littéraire et graphique de Bordeaux, est née il y a près de trois ans, à l’initiative d’étudiants désireux de créer une plate-forme de publication libre. La revue (sik) est la photographie à un instant t d’un atelier d’écriture et de la succession des numéros naît un film cohérent par un graphisme sériel et la permanence de certains auteurs. Nous offrons à nos lecteurs un théâtre vivant de création. Publiant théâtre, brouillons, peintures, proses, ratures, photographies, biffures, vers ou dessins, à raison de trois numéros par an, la revue (sik) trouve son unité à chaque numéro par un ordre recréé entre des textes apparemment distincts, saisissant en leur actualité une essence et des chimères communes. Nous ne publions pas des livres. Nous ne publions pas des œuvres. Nous sommes une recherche publique collective et, par nos expressions ponctuelles, s’esquisse, peut-être, un manifeste.» (Jean Renoux)