La sélection de lehcim


Présentation de La vie humaine

Mardi 17 février

18 h 30

Galerie de La Machine à Lire
18, rue du Parlement Saint Pierre

Présentation de La Vie humaine, publié aux Presses Universitaires de Bordeaux. La vie humaine est un ouvrage collectif, publié par les Presses Universitaires de Bordeaux, qui reprend les travaux présentés au cours de deux journées de réflexion organisées, à Bordeaux III, par Charles Ramond qui y est professeur de philosophie, autour des biographies des philosophes. Pendant longtemps, on a cru suffisant de dire du philosophe comme Heidegger à propos d’Aristote : il est né, il a travaillé, il est mort. Le philosophe s’efface devant son oeuvre. On s’intéresse maintenant au contexte dans lequel l’oeuvre philosophique a pris naissance : ce qui permet, en évitant l’hagiographie, de mieux saisir le sens d’une oeuvre. Sylvia Giocanti, Jean-Christophe Goddard, Pierre Montebello, Layla Raid, Dinah Ribard, Patrick Rödel, Charles Ramond, Jean Terrel, Sylvie Taussig, Jean-Marie Vaysse ont participé à cet ouvrage. La rencontre sera animée par Charles Ramond et Patrick Rödel.

Société des Poètes Français

Vendredi 13 février

18 h 30

Galerie de La Machine à Lire
18, rue du Parlement Saint Pierre

La délégation Aquitaine, propose une rencontre autour de la Société des Poètes Français, en présence de son président Vital Heurtebize. La Société des Poètes Français, association loi 1901, fondée en 1902 par José Maria de Heredia, Sully Prudhomme et Léon Dierx a pour but de promouvoir partout en France la poésie d’expression française. Elle étend son action à la Francophonie en créant ou en renforçant les liens d’amitié et les liens culturels avec tous les poètes francophones par le biais de ses délégations. Elle collabore avec d’autres associations afin de favoriser les échanges de vue sur la poésie. Elle encourage la vocation poétique des jeunes. Elle rend hommage et entretient le souvenir des poètes disparus ayant illustré notre langue. Les auteurs participants, notamment Madeleine Lenoble, Pierre Landète, Marie Laugery (déléguée Aquitaine), poètes et membres de la SPF, présenteront leurs ouvrages. La scène sera ouverte et la parole donnée aux adhérents de la SPF, désirant faire partager leurs textes publiés ou en projet d’édition. Avec la contribution du Théâtre des Tafurs, cette réunion sera ponctuée de lectures de poèmes.

Nicole MALINCOLINI

Vendredi 6 février

18 h 30

Galerie de La Machine à Lire
18, rue du Parlement Saint Pierre
malincoliniRencontre avec Nicole Malincolini, autour de son ouvrage Vous vous appelez Michelle Martin, publié aux éditions Denoël. Ce livre est issu de la rencontre de Nicole Malincolini avec Michelle Martin, la compagne de Dutroux. Les entretiens ont eu lieu pendant un an, à la prison de Namur. L’auteure est restée fidèle et respectueuse de la parole de Michelle Martin. Cette dernière a refusé la publication. Elle nous donne un éclairage de ce qu’est l’opération mentale que Freud et Lacan ont appelé un déni, consistant à apercevoir et dans un même temps à nier ce qui est entrevu. Débat animé par Isabelle Morin, psychanalyste à Bordeaux, docteur en psychopathologie, elle est par ailleurs membre de l’association de psychanalyse Jacques Lacan, AP-JL.

Christine LEVY

Mercredi 4 février

18h30

Galerie de La Machine à Lire
18 rue du Parlement Saint Pierre
levyRencontre avec Christine Levy traductrice de l’ouvrage Dialogues politiques entre trois ivrognes, écrit par Nakaé CHOMIN et publié aux éditions CNRS. En 1887, Dialogues politiques entre trois ivrognes de Nakae Chômin ouvre le débat sur l’avenir du Japon entre la vision démocratique et pacifiste d’un côté et la visée expansionniste sur le continent asiatique de l’autre pour créer un rapport de forces face aux puissances occidentales. Le maître qui refuse de réduire les principes de la démocratie à une simple hypocrisie, explorant les correspondances entre la pensée occidentale et la pensée politique chinoise classique, veut croire à une solution qui fera avancer progressivement le Japon vers la démocratie et le maintiendra dans une politique pacifique avec ses voisins, tout en déplorant la paranoïa et la démagogie des media, sources d’hystérie nationaliste contre la Chine. En 1901, Kôtoku Shûsui, disciple de ce même Chômin, rédigea sa première œuvre, le premier texte écrit en japonais pour dénoncer l’impérialisme en général et l’impérialisme japonais en particulier. Fondateur du premier parti socialiste au Japon, aussitôt interdit, puis du courant anarchiste au Japon, Kôtoku, alors grand journaliste lança, dès 1901, une campagne pour dénoncer les officiers qui s’étaient enrichis en pillant la Chine lors de la participation du Japon à la répression de la révolte des Boxers. Certains historiens considèrent même que c’est à ce moment qu’il signa son arrêt de mort. Le premier courant socialiste au Japon est né dans le rejet du nationalisme et du militarisme faisant preuve d’un internationalisme exemplaire durant la guerre russo-japonaise de 1904-1905. La décision de la mise à mort de tous ces militants, quelques mois avant l’annexion de la Corée, en août 1910, révèle l’enjeu politique majeur que représentait pour le pouvoir, l’élimination de ce courant internationaliste. L’accusation de crime de lèse-majesté mènera à la condamnation capitale vingt-quatre militants. Cette affaire, connue aussi sous le nom de l’Affaire Kôtoku, n’a pas fini de susciter de interrogations quant à sa signification historique.

La Machine fait la part belle à la poésie en février. Nous, nous avons découvert celle de Christophe Tarkos. En voici une belle part aussi.

« La poésie est la pensée humaine. Le poète est intelligent. Il prépare la pensée difficile. La pensée est engoncée, dure et pâteuse, le poète la masse, l’amollit, la réchauffe. Il entraîne l’intelligence à sortir de son engourdissement, il entraîne sa tête, les membres de sa cervelle, sa nuque et ses dix doigts à sortir. Il veut se désincruster. Il décortique la bouche et rogne le bras droit de son maître. Il s’entraîne à bouger la tête à l’intérieur de la pensée. (…) ».

La poésie est une intelligence, « Ecrits poétiques », publié chez P.O.L, 2008.

Et bienvenue à Camille !

Du 3 au 16 février

Exposition de Justine BOURNAZEL

à La Machine à Lire
Exposition de Justine BOURNAZEL Mes mains pleines de terre Ont muré mes yeux d’un parc proche du paradis Où fleurissent les mauvaises herbes Où les plantes s’acclimatent à l’humain. Dans mon cœur vit aussi une rose A Jah son parfum A Jésus ses épines A Shiva ses pétales A Allah ses racines Mon cœur est aussi une rose Mon cœur Aussi est une fleur Se fane et va se meurt. Justine Bournazel

Du mardi 10 au 15 février

6e édition de la Classe ouvrière, c’est pas du cinéma.

Rencontres cinématographiques organisées par Espace Marx Aquitaine Bordeaux Gironde.

Jusqu’au 14 février

Le Frichti de Fatou à la Boîte à Jouer.

50, rue Lombard 33000 BORDEAUX
Tarif unique 12 euros.

Depuis son bled en Algérie jusqu’à Paris, le regard nourri de deux cultures, maghrébine et occidentale, Fatou raconte son étonnante épopée qui l’a amené à faire des conférences sur la sexualité. Entre tradition, règles de conduite au douar, combats du planning familial des années 80 à Paris, une femme essaye de comprendre, de s’affirmer, de s’affranchir. A travers son expérience, ses mésaventures et ses prises de conscience, Fatou s’éveille peu à peu à la connaissance et va tenter de relier ses deux cultures…
Du mardi 10 au 15 février
6e édition de la Classe ouvrière,
c’est pas du cinéma.

Marie Noëlle BESANCON

Vendredi 30 janvier

18h30

Galerie de la Machine à Lire,
18 rue du Parlement Saint Pierre

« On dit qu’ils sont fous et je vis avec eux  », Marie Noëlle BESANCON, avec la collaboration de Marie Thérèse RENAUD, aux Editions de l’atelier. Vivre avec des fous ! Les soigner d’accord, mais partager le même toit ? Pour une psychiatre censée garder ses distances avec ses patients, ça n’est pas très professionnel… Quellle mouche a donc piqué Marie Noëlle Besançon quand elle a décidé, avec son mari, de créer un étrange lieu de vie : une maison où des personnes souffrant de troubles psychiques et sociaux et des « biens portants » font la cuisine, partagent des repas, apprennent l’informatique, gèrent la friperie, organisent des défilés de mode ? Voici l’histoire passionnante de la Maison des Sources, une expérience innovante d’alternative psychiatrique et citoyenne unique en France, qui se reproduit ailleurs en France et au delà. Marie Noëlle Besançon est psychiatre et psychothérapeute, fondatrice avec son mari Jean, ancien directeur financier et formateur des « invités au Festin », structure qui œuvre à la réhabilitation psychosociale des personnes souffrant de troubles psychiques et sociaux. Débat animé par Christian Jacquot, psychosociologue.

Festival d’Angoulême de la BD

Du 29 janvier au 1er février 2009

Avec trois nominés bordelais: Nicolas Dumontheuil, Tanxxx et François Ayroles.

« Les RENCONTRES du COURT »

Du 16 au 24 janvier 2009

30’’30’ « La forme brève dans la création contemporaine »
Du16 au 17 janvier au TNT Manufacture de chaussures.
Du 19 au 30 janvier à L’Atelier des Marches.
Du 21 au 24 janvier à la Bibliothèque municipale.
Du 22 au 23 janvier au théâtre des Quatre Saisons.

Les Rencontres de la forme brève dans la création contemporaine, soit une vingtaine de spectacles de : Danse, Théâtre, Marionnette, Clown, Cirque, Musique, Cinéma, Performance, Arts Plastiques d’une durée de 30 secondes à 30 minutes.

Laurent MAUDUIT

Lundi 19 janvier

18h30

Galerie de la Machine à Lire,
18 rue du Parlement Saint Pierre

Rencontre avec Laurent MAUDUIT, autour de son ouvrage « Sous le Tapie »,
publié aux éditions Stock.
Laurent MAUDUIT nous avait donné en 2007, avec Petits conseils, publié aux éditions Stock, une analyse de cette spécialité française qu’est le capitalisme de connivence et révélé les réseaux et méthodes de celui qui en est l’âme damnée, Alain Minc. Avec Sous le Tapie, toujours chez Stock, il nous livre tous les éléments pour comprendre ce qui est, à ses yeux, un véritable « scandale d’Etat » : le dédommagement de 380 millions d’euros octroyés par l’Etat en compensation des pertes enregistrées par Bernard Tapie lors de la revente d’Adidas par une filiale du Crédit Lyonnais. Comment un arbitrage privé, voulu au plus haut sommet de l’Etat a remis en question les décisions prises par la Cour de cassation qui avait rejeté les demandes d’indemnisation de Bernard Tapie ; quels sont les liens entre Bernard Tapie et Nicolas Sarkozy ; quel pacte étrange unit Bernard Tapie et Dédé la Sardine (surnom tout droit sorti de la Série noire d’André Guelfi, qui fut un des condamnés de l’affaire Elf) – autant de mystères que les analyses que Laurent Mauduit tire au clair et qui nous donnent une image inquiétante de la manière dont ceux qui nous gouvernent comprennent la démocratie. C’est du journalisme d’investigation, excellent, comme celui que Laurent Mauduit pratique régulièrement sur Médiapart, le journal en ligne qu’il a fondé avec Plenel et quelques autres.
Débat animé par Patrick Rödel.