Le théâtre du Pont Tournant fête Boris Viandu 15 au 17 janvier 2009Autant en emporte le Vian Hommage à Boris Vian, 50 ans après sa mort. |
Elisabeth ROCHATVendredi 16 janvier18h00Galerie de la Machine à Lire, Rencontre avec Elisabeth Rochat de la Vallée autour de son ouvrage « La Symbolique des nombres dans la Chine traditionnelle », publié aux éditions Desclée de Brower. Dans les écrits classiques de la Chine traditionnelle, la dimension symbolique des nombres apparaît comme une clé de lecture indispensable pour appréhender les civilisations ou lire les grands textes fondateurs de la pensée chinoise comme le Dao De Jing. Elle est nécessaire pour mieux comprendre la médecine, le taoïsme ou le livre des Mutations. Plus que des rangs ou de simples quantités, les nombres traduisent la vision d’un ordre du monde, voire même, témoignent d’une sagesse sous jacente. |
OVERWORLDVendredi 9 janvier18h30Galerie de la Machine à Lire, Rencontre avec Delphine Costedoat et Pier Fossey autour de leur ouvrage « Blackbox », La rencontre s’articulera sur le décryptage des fragments de données extraites de cette « boîte noire |
A Constructed World Saisons increase.Jusqu’au dimanche 8 février 2009A Constructed World Saisons increase. |
Denis ClercVendredi 24 octobre18hGalerie de La Machine à Lire Autour de son ouvrage « La France des travailleurs pauvres », publié aux éditions Grasset. Denis Clerc est économiste, spécialisé dans l’analyse des politiques sociales. Il a été rapporteur au Conseil de l’Emploi, des Revenus et de la Cohésion sociale (CERC) et président de l’association Economie & Humanisme. Il est aujourd’hui conseiller de la rédaction du mensuel Alternatives économiques, qu’il a créé et longtemps dirigé. « On a longtemps pensé que l’emploi était le remède à la pauvreté. Ce n’est plus le cas. La multiplication des emplois à temps partiel ou des jobs temporaires entrecoupés de périodes de chômage a fait plonger dans la pauvreté nombre de travailleurs et leur famille. Contrairement à ce qui se passait il y a encore une quinzaine d’années, ce n’est plus l’insuffisance d’emplois qui engendre la pauvreté, mais la mauvaise qualité de ceux qui se créent. Dans cette évolution, l’Etat porte une part de responsabilité. En prêtant main-forte à la création d’emplois paupérisants, il a sacrifié la qualité de l’emploi à la quantité et aggravé le problème au lieu de le réduire. Ce que montre cet ouvrage, c’est que cette voie est sans issue et qu’il est urgent de changer de politique. Le contexte nous y pousse : le pays tout entier a besoin d’emplois créateurs de valeur s’il veut faire face aux défis de la mondialisation et du vieillissement. Mais cela suppose un gros effort en matière de formation et de requalification de tous ceux que, aujourd’hui, le marché a marginalisés. Le revenu de solidarité active, utile pour permettre aux actuels travailleurs pauvres de vivre dignement, ne doit pas devenir la dragée enrobant la pilule du mauvais emploi et permettant à ce dernier de se pérenniser. Désormais, à l’aide sociale qui soulage mais enferme, il faut substituer l’investissement social qui vise à donner à chacun les moyens de son autonomie et la maîtrise de son destin. C’est possible, et ce livre explique comment. » Denis Clerc |
Vincent de GaulejacJeudi 23 octobre18h30Librairie La Machine à Lire Autour de son ouvrage « La société malade de la gestion, idéologie gestionnaire, pouvoir managérial et harcèlement social » publié aux éditions du Seuil. Né en 1946, Vincent de Gaulejac est professeur de sociologie et directeur du Laboratoire de changement social à l’Université Paris 7 et membre fondateur de l’Institut international de sociologie clinique. Il dirige plusieurs revues et collections et est l’auteur de nombreux articles et ouvrages dont : « L’histoire en héritage, roman familial et trajectoire sociale » (Desclée de Brouwer, 1999), « La sociologie clinique » (Érès, 2007), « Intervenir par le récit de vie » (Érès, 2008). « Les années 80 ont introduit des impératifs de performance, de réussite individuelle et de réalisation personnelle : être bon dans son travail et dans sa vie, être bien dans sa tête et dans son corps. Cette idéologie de l’excellence suscite chez ceux qui n’y arrivent pas une forme de culpabilité liée à la sensation de ne pas « être à la hauteur », donc être un raté. » La rencontre est organisée par Espaces Marx et sera animée par Robert Pierron. |
Joachim ZelterMercredi 22 octobre18h30Librairie La Machine à Lire Autour de son roman « Chômeurs academy », publié aux éditions Autrement, traduit de l’allemand par Leïla Pelissier. Lectures scéniques par : Marie Rouvray, Compagnie A Travers Temps avec traduction consécutive. Une fiction inquiétante, par ses résonances avec l’histoire vécue de tous ceux qui ont été confrontés un jour au chômage. La dénonciation au scalpel d’un certain darwinisme social, ainsi que d’un certain totalitarisme économique, démontés de façon implacable, avec une sourde jubilation. Joachim Zelter, né en 1962 à Freiburg / Breisgau (Baden-Württemberg), a reçu de nombreux prix et ses livres ont été traduits en plusieurs langues. La rencontre est conjointement organisée par Bifa bibliothèque franco-allemande et La Machine à Lire. Débat animé par Isabelle Daugarailh, directrice de recherche au CNRS, université Bordeaux 4 (COMPTRASEC Centre de droit comparé du travail et de la sécurité sociale). |
Ritta BaddouraSamedi 18 octobre18hLibrairie la Machine à Lire Performance poétique de Ritta Baddoura. Au Liban, durant l’été 2006, chaque jour passé entre les bombes, Ritta écrit. Elle fige sa poésie sur la toile en créant son blog. « Connexion alternative, il me fallut environ une heure, le 19 juillet 2006, pour inaugurer mon blog. J’envoyai alors un mail à une dizaine d’amis avec ces quelques lignes : après « ‘Martine à la plage’ et ‘Candy au pensionnat’ voici ‘Ritta parmi les bombes’ ». La Machine à Lire accueille Ritta Baddoura pour faire entendre une des voix du Liban. Entre slam et poésie spontanée et éphémère, le moment sera unique. Ritta Baddoura est une poète, journaliste, critique, née en 1980. Son œuvre a remporté de nombreux prix. |
Bernardo CARVAHLOVendredi 17 octobre18h30Librairie La Machine à Lire Autour de son roman « Le soleil se couche à Sao Paulo » (O Sol se põe el São Paulo) traduit du portugais par Geneviève Leibrich. À Sao Paulo, un soir, la propriétaire d’un restaurant japonais aborde l’un des derniers clients et lui demande : « Vous êtes écrivain? » Cette question inattendue va le transformer en narrateur d’une histoire vertigineuse qui débute dans le Japon de la Seconde Guerre mondiale et se poursuit aujourd’hui au Brésil. Bernardo Carvalho est né à Rio de Janeiro en 1960. Il est écrivain et journaliste, et vit à São Paulo. Il est l’auteur, entre autres, de Aberration, Mongolia et Neuf nuits. Ses livres sont traduits dans 10 langues. Cette rencontre est organisée conjointement avec l’association des Librairies Atlantiques, à l’occasion de Lire en Fête. |
François DUBETSamedi 11 octobre15hGalerie de la Machine à Lire, Autour de son ouvrage « Faits d’école » éditions EHESS. François Dubet s’intéresse à la manière dont l’école est enchâssée dans la société. « Pour savoir ce que fait véritablement l’école, il faut savoir ce qu’elle fait aux élèves et aux enseignants et ce que, à leur tour, les élèves et les enseignants font à l’école. » François DUBET est professeur de sociologie à l’Université Victor Segalen de Bordeaux 2, Directeur d’études à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales de Paris, chercheur au Centre d’Analyse et d’Intervention Sociologique (CADIS). Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur la question scolaire dont Pourquoi changer l’école ? (Textuel, 1999 et 2003), l’Hypocrisie scolaire (en collaboration avec Marie Duru-Bellat, Le Seuil, 2000), L’école des chances : qu’est-ce qu’une école juste ? (Le Seuil, 2004), « Faits d’école » (éditions EHESS, 2008). Cette rencontre est organisée dans le cadre de la 60e édition de l’opération CLINDOEIL-CINEMA, par l’A.C.P.G. (Association des Cinémas de Proximité de la Gironde) et à l’occasion de la sortie du film de Laurent Cantet, Palme d’or à Cannes en 2008 « ENTRE LES MURS », adapté du livre éponyme de François Bégaudeau. |
Juan Manuel de PradaVendredi 10 octobre19hLibrairie La Machine à Lire Autour de son ouvrage « La Vie invisible » (texte lu en français par la comédienne Mercedes Sanz). L’écrivain s’entretient aussi avec le journaliste et critique littéraire Olivier Mony, traduction par Mercedes Sanz. Styliste hors pair, virtuose à la langue puissante et torrentielle, Juan Manuel de Prada est un écrivain remarquable aussi par la diversité de sa palette. La Vie invisible (2005), son dernier roman traduit en France, est une descente aux enfers, entre les États-Unis et Madrid, dans la grande tradition du réalisme magique, un texte magnifique où il traque impitoyablement les manifestations souterraines du mal. À lire aussi aux éditions du Seuil, traduits par Gabriel Laculli : Cons (1999), Les Masques du héros (1999), Le Silence du patineur (2001), Les Lointains de l’air (2002), La Tempête (2002). Dans le cadre de Lettres du monde 2008 Les espagnoles. |
Franck GaudichaudVendredi 3 octobre18h30Galerie de la Machine à Lire, Autour de son ouvrage « Le Volcan latino-américain – gauches, mouvements sociaux et néolibéralisme en Amérique latine », publié aux éditions Textuel. En ces temps où le « vieux continent » semble voué au modèle unique « néolibéral », les yeux de ceux qui ne peuvent accepter cette « fin de l’Histoire » se tournent vers l’Amérique latine. Empêtrés en Irak et en Afghanistan, les Etats Unis semblent en effet moins capables de continuer à jouer les gendarmes au sud du Rio Grande, où des expériences multiples, contradictoires et passionnantes se développent. Cette rencontre est organisée à l’initiative de la LCR et France Amérique. |