Yann DienerSamedi 24 mars14h00Pour son livre : On agite un enfant (éditions La Fabrique). « Dans le contexte économique et politique actuel, dominé par l’objectif de maintenir ou de rétablir l’ordre, l’écoute de l’enfant, les structures qui le permettent, ces CMPP notamment, cela demande du temps et donc de l’argent. Progressivement, moyennant un langage adapté qui transforme insidieusement les pratiques, on en vient à considérer l’agitation de l’enfant comme une maladie – l’enfant est étiqueté comme hyperactif – et le symptôme devient un handicap qu’il faut soigner en recourant à des psychothérapies jugées efficaces parce que s’attaquant au symptôme considéré comme la manifestation d’un conditionnement ou, mieux encore, en recourant, pour le plus grand bien de l’industrie pharmaceutique, à cette amphétamine appelée ritaline dont on est encore loin de connaître les effets secondaires, lesquels risquent fort, dans quelques décennies, de donner du travail aux tribunaux. Rencontre animée par Édith Cassan-Toesca et Jean-Louis Meurant. |
Christine GéricotVendredi 23 mars18h30Autour de son livre : Sur un lit de couleurs (éditions Les Arènes). Professeur d’arts plastiques détaché dans un hôpital par l’Éducation nationale, Christine Géricot travaille depuis 1994 auprès d’enfants et d’adolescents atteints du cancer. « Au neuvième étage de l’Institut Gustave-Roussy (IGR, Villejuif), dans le département de pédiatrie, se trouve un atelier d’arts plastiques, la « porte bleue », un lieu d’expression de création et de vie. Christine Géricot a travaillé pendant 16 ans auprès d’enfants et d’adolescents atteints de cancer. La rencontre sera animée par le docteur Binh Nguyen Bui (Institut Bergonié). |
Éric FassinJeudi 22 mars18h30Pour son ouvrage : Démocratie précaire, chroniques de la déraison d’État (éditions La Découverte). Éric Fassin est sociologue, professeur agrégé à l’École normale supérieure. Il travaille sur la politisation des questions sexuelles et raciales, en France et aux États-Unis et est l’auteur de nombreux articles et ouvrages. Ce livre aborde les années Sarkozy selon une double temporalité, en temps réel et rétrospective, qui en organise les deux parties. D’une part, le livre recueille des chroniques publiées au fil de l’actualité, en particulier depuis 2006, pour suivre les glissements progressifs de la démocratie. D’autre part, un essai introductif en propose une relecture, en guise d’autopsie d’un régime. Débat animé par Christian Jacquot. |
Pascal PoyetMercredi 21 mars18h30Pour son livre Draguer l’évidence (Éric Pesty éditeur). Pascal Poyet est l’auteur d’une dizaine de recueils chez divers éditeurs. Il est également traducteurs d’écrivains américains et co-dirige avec Goria les éditons Contrat maint. Organisée par les éditions Le Bleu du ciel, dans le cadre de Poésie espace public, la rencontre sera animée par Didier Vergnaud, en présence d’Éric Pesty. |
Les Géo-Mardis d’ADESMardi 20 mars18h00Avec Denis Retaillé pour son ouvrage : Les Lieux de la mondialisation (éditions Le Cavalier Bleu) Denis Retaillé est professeur en géographie à l’université Bordeaux III. Il est notamment l’auteur de Le Monde, espaces et systèmes, en collaboration avec Marie-Françoise Durand et Jacques Lévy (éditions Dalloz). L’Antarctique, le Nunavut, Jérusalem, la City, Dubaï, Dharavi, l’ONU, etc. chacun des lieux retenus ici éclaire une forme particulière que peut prendre l’espace de la mondialisation. Alors qu’il est de plus en plus question de « démondialisation », cet ouvrage est l’occasion d’explorer les multiples facettes de cette mondialisation, économique, certes, mais aussi beaucoup plus complexe et plurielle. La rencontre, organisée dans le cadre des Géo-Mardis d’ADES et à l’occasion de la semaine Géo-cinéma (cinéma Utopia), sera animée par Pierre-Yves Saillant. |
Marie Cosnay, Claude Chambard, Jérôme Lafargue, Éric PessanVendredi 16 mars18h30Autour du recueil collectif : Des trains à travers la plaine, coffret Bashung (éditions Atelier in8). « Comme tout grand artiste qui disparaît, Alain Bashung nous a laissé un monde qui ne ressemble à nul autre. Sur cette planète, les gouffres bleu pétrole sont peuplés de murènes, les trains traversent la plaine, les figurines paradent à l’arrière des berlines. Une lumière sombre et mélancolique plane sur cet univers que traversent de temps à autre les bruissements d’un terrible Eden ou la stridence d’une guitare rock. On sait combien l’artiste aimait la langue, les images, la poésie, la métaphore. Ses albums, les uns après les autres, ont tissé un langage et un paysage qui n’appartiennent qu’à lui. Quatre écrivains nous offrent d’explorer avec eux le monde Bashung. Après la « fantaisie militaire », voici les fantaisies littéraires. » Nathalie André « distribuera » la parole à chacun des auteurs. |
Bruno DiveJeudi 15 mars18h30Pour son ouvrage La Métamorphose de Nicolas Sarkozy, publié aux éditions Jacob-Duvernet. Bruno Dive, diplômé de l’IEP Paris et de l’ESJ Lille, est éditorialiste à Sud-Ouest où il est entré en 1990 comme chef de la rubrique politique. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages politiques. « Nicolas Sarkozy ne voulait pas être un président comme les autres. La rupture passait aussi par-là, avec le style et la façon de présider de ses prédécesseurs. Résultat : il a flotté sans cesse entre l’hyper-président et le candidat permanent, au risque d’agacer puis de désorienter durablement les Français. Sans doute ne s’attendait-il pas à susciter autant de réactions, ni autant d’hostilité, lui qui pensait pouvoir réformer la France et changer le monde. S’il ne devait pas être élu en mai 2012, l’histoire retiendrait qu’il a perdu dès le soir de son élection de 2007, lors de cette fameuse nuit du Fouquet’s. La faute de Cécilia, qui, par ses états d’âme, lui a gâché le plus beau jour de sa vie ? Est venue ensuite l’époque cruelle des humiliations de son Premier ministre, de ses ministres, de ses collaborateurs. C’était le temps des valses-hésitations, des effets d’annonce, des postures de matamore. Peu à peu, Nicolas Sarkozy a tenté de retrouver un style plus présidentiel. Mais cette métamorphose n’intervient-elle pas trop tard ? Le ressentiment des électeurs est-il si puissant au point que tous ces efforts ne servent à rien ? Et peut-on changer à 57 ans ? À toutes ces questions, Bruno Dive tente de répondre, en s’appuyant sur des anecdotes et des témoignages. Sans oublier de dresser le bilan d’un quinquennat au cours duquel Nicolas Sarkozy aura néanmoins passé beaucoup de temps à défaire ce qu’il avait fait. » La rencontre est organisée en partenariat avec le Club de la presse de Bordeaux et sera animée par Roselyne Bottrel. |
Gangs de PoésieJeudi 15 mars17h45Des acteurs et des musiciens surprennent les passants dans l’espace public, « Participons au grand ramdam électoral ! Un plan d’urgence pour gouverner nos émotions, voilà notre programme ! Ce printemps, la poésie fricote avec la science… Elle fait une fois de plus le trottoir… Adaptation et mise en scène : François Mauget Rencontre organisée dans le cadre de la manifestation Demandez l’impossible, un printemps des poètes 2012. |
Matthew O’BrienMercredi 14 mars18h30La rencontre est reportée à une date ultérieure. Autour des deux publications : Sous les néons : vivre dans les égouts de la ville du vice et Blue angel motel (éditions Inculte). L’Amérique de Matthew O’Brien est celle des parias, des paumés, des désespérés du bord de route. Un peuple de la crise économique, qui n’est pas sans rappeler les romans sociaux de Steinbeck ou les dérives de William T. Vollmann. Dans ses récits, aux confins d’une poésie de la déchéance, il explore les motels croulants de l’Amérique post-crise, remonte la trace des prostituées disparues auprès de parents désespérés, revisite avec Hunter S. Thompson lui-même les grands lieux de Las Vegas Parano, suit l’impossible réinsertion d’un ancien meurtrier afro-américain.. Il dessine ainsi une vision de traverse des États-Unis, profondément humaine. Un livre poignant sur un pays qui se délite. « Seul Matthew O’Brien sait faire parler les fantômes de cette Amérique des laissés pour compte. » Hunter S. Thompson Rencontre animée par Bruce Bégout. |
Étienne PinteLundi 12 mars18h00Signature dédicace du livre qu’il vient de publier avec le Père Jacques Turck : Extrême droite, pourquoi les chrétiens ne peuvent pas se taire ? (éditions de l’Atelier). Les idées de l’extrême droite gagnent du terrain en France, comme dans une bonne partie de l’Europe. Dans le contexte de crise actuelle, le parti qui les revendique clairement, le Front national, serait crédité de 15 à 20 % des voix lors de la prochaine élection présidentielle. |
Jean DaiveSamedi 10 mars11h00Lectures d’Onde générale (éditions Flammarion). Né en 1941, Jean Daive est encyclopédiste, reporter, photographe, romancier, traducteur, poète, homme de radio et directeur de revues. Il est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages et de traductions. La rencontre est organisée par le Bleu du ciel et Permanences de la Littérature dans le cadre de Poésie Espace public. |
Autour de Nakae ChôminVendredi 9 mars18h30Présentation par Eddy Dufourmont et Christine Lévy (maîtres de conférences à l’université Bordeaux III) du recueil : Un an et demi (éditions Les Belles lettres). Nakae Chômin est l’un des principaux penseurs du Japon moderne et contemporain. Journaliste et fondateur d’une école d’études françaises, il a été surnommé le « Rousseau de l’Orient » pour son engagement dans le Mouvement pour les libertés et les droits du peuple (Jiyû minken undô), dans les années 1880, et aussi pour ses traductions du Contrat social, du Discours sur les sciences et les arts. Ces dernières ne constituent qu’une partie d’un important travail de traduction, qui fait de Nakae un précurseur dans l’acquisition de la philosophie européenne, dont il s’est nourri lors de son séjour en France en 1872. Eddy Dufourmont est maître de conférences en langue et civilisation japonaises à l’université Bordeaux III. Ses recherches portent sur l’histoire intellectuelle du Japon moderne. Avec Christine Lévy il a déjà traduit, de Nakae Chômin, Dialogues politiques entre trois ivrognes (CNRS éditions, 2008). Il a récemment contribué à La Famille japonaise moderne (1868-1926); discours et débats (Picquier, 2011). Débat animé par Vincent Taconet. |