La sélection de lamachinealire


Cathy Schein présente le mardi 16 octobre de 10h à 17h une installation « Gone with the wine » sur la place Pey-Berland, dans le cadre de la Semaine Bleue Bordeaux Seniors (du lundi 15 au samedi 20 octobre 2012).

Samedi 13 octobre

11h00

pour son ouvrage : Bomtempo (1775-1842) Un compositeur au sein de la mouvance romantique (éditions l’Harmattan).

Ladan Eftekhari  est née à Téhéran. Elle a fait ses études supérieures à l’université Paris VIII (Saint-Denis) et obtenu le doctorat en Esthétique, science et technologie des arts, spécialité musique. Depuis 1998, elle est chercheuse au Centre d’études sociologiques et esthétiques musicales (CESEM) à l’Université Nouvelle de Lisbonne. Le compositeur portugais, João Domingos Bomtempo (1775-1842), pianiste virtuose, est le premier symphoniste portugais. Il fonde le conservatoire de musique au Portugal en 1835.

« Le compositeur portugais João Domingos Bomtempo se révèle virtuose dans l’effervescence culturelle des années 1800 à Paris ; dix ans plus tard il connaît les mêmes succès à Londres. Son œuvre comprend des sonates, des variations, plusieurs symphonies, des concertos et de la musique de chambre. Il est aussi compositeur d’un Requiem à la mémoire de Camões, le grand poète épique portugais. Bomtempo est par ailleurs l’un des instigateurs de la culture au lendemain de la révolution portugaise de 1820 ; fondateur du conservatoire de musique, il laïcise l’enseignement musical au Portugal. Il est en fait l’annonciateur de la modernité au Portugal.»

En partenariat avec l’association Polifonia Éliane Lavail et le Rocher de Palmer, la rencontre sera animée par Éliane Lavail et Bernard Causse.

 

Vendredi 12 octobre

18h30

autour de son ouvrage : Pip et la liberté (éditions Pierre Mainard).

Ludovic Massé a longtemps travaillé ce conte parabolique, conçu en 1939, qui, sous le masque des animaux, dit la vérité des hommes et de leur histoire.
Pip, un jeune coq, n’a que trois mois mais sans doute son expérience est-elle suffisante pour qu’il « pense à sa condition de poule » avec « lucidité » et « force ». Il interroge les animaux autour de lui, et surtout Le Commandant, coq encore dominateur mais qui pressent la fin de son règne. Enfin sa décision est prise : il faut tenter la liberté et, pour y parvenir, « s’associer ». Une profonde tendresse servie par un humour caustique, souvent cruel et drôle, apporte à ce voyage une dimension universelle, incitant à la connaissance approfondie de l’œuvre de Ludovic Massé, humaniste autant que réfractaire.

En partenariat avec le festival Lettres du Monde, la rencontre sera animée par Hyacinthe Carrera.

www.lettresdumonde.com

Mardi 9 octobre

18h00

François Hulbert, géographe Professeur émérite de l’université Paul Verlaine de Metz et de l’université Laval à Québec, pour son ouvrage : En finir avec l’organisation centralisée du territoire (éditions l’Harmattan)

Cet essai pointe les contradictions et les paradoxes des politiques françaises qui, depuis les années 1960, évoquent la décentralisation tout en continuant à organiser de façon centralisée le territoire. Il propose une reconstruction géopolitique du territoire à tous les échelons, de la commune à la région, donnant à celle-ci un véritable pouvoir dans un nouvel équilibre des forces avec Paris.

 Rencontre animée par Pierre-Yves Saillant.

www.ades.cnrs.fr

Vendredi 5 octobre

18h30

Rencontre avec Emmanuel Koerner et Marie-Lise Lauth autour des séminaires de Solange Faladé et notamment : Autour de la chose (éditions Economica).
Solange Faladé, décédée en 2004, a suivi et accompagné Lacan tout au long de son chemin et à toutes les étapes de son enseignement. En instituant l’École freudienne à la demande de certains de ses élèves, elle s’est efforcée d’engager le travail analytique dans les voies indiquées par Lacan après la dissolution de l’École freudienne de Paris.

Après Clinique des névroses (séminaires 1991-1993, parus en 2003) et Le moi et la question du sujet (séminaire 1988-1989, paru en 2008), voici un nouveau séminaire de Solange Faladé porté à la publication. Autour de la Chose vient à la suite de l’enseignement fondamental de Clinique des névroses, et en constitue l’aboutissement. Une forme nouvelle et originale de clinique y est présentée : la « clinique de la Chose ».

Cette clinique est initiée dès les premiers écrits de Freud. Celui-ci, désignant par das Ding la place vide laissée par le tout premier « objet perdu », la mère, en fait une clé pour saisir la naissance et la structure des pathologies. Dégagée dans ses fondements par Lacan, la clinique de la Chose est ici développée dans sa richesse concrète pour la pratique analytique, éclairant également d’une lumière nouvelle certaines pratiques collectives ou certains évènements politiques contemporains. Solange Faladé en use aussi pour mieux faire apparaître la trajectoire de l’enseignement de Lacan.

En partenariat avec l’École Freudienne, la rencontre sera animé par Emmanuel Koerner et Marie-Lise Lauth.

Vendredi 28 septembre

18h30

Pour son livre : Le Meilleur des jours (éditions Sabine Wespieser).

Yassaman Montazami est née à Téhéran en 1971 et vit en France depuis 1974. Docteur en psychologie, elle a travaillé de nombreuses années auprès de réfugiés politiques et a enseigné à l’université Paris VII. Elle exerce actuellement en milieu hospitalier. Le Meilleur des jours est son premier roman.

« Aux premiers jours de l’été 2006, mon père quitta Téhéran pour Paris afin de faire renouveler son titre de résident en France, qui arrivait à expiration. Comme je m’étais étonnée qu’il entreprenne pareille démarche, dont l’utilité m’échappait, étant donné qu’il était retourné vivre en Iran six ans plus tôt, il m’avait répondu que ce document lui épargnerait pendant les dix années de sa validité les tracasseries administratives d’une demande de visa chaque fois qu’il voudrait nous rendre visite, à mon frère et à moi. Il se projetait dans l’avenir. Il ignorait qu’il n’en avait plus.
La veille de sa venue, alors allongée sur le divan de mon psychanalyste, je laissai tout à coup échapper une phrase incongrue, qui me surprit moi-même, comme si une autre personne l’avait prononcée : « Quelqu’un va mourir. » Un temps s’écoula, durant lequel je me demandai qui pourrait bien être appelé à disparaître, quand soudain je m’entendis articuler : « Cette personne, c’est mon père. » La séance touchant à son terme, ce fut sur ces derniers mots que je quittai mon psychanalyste. En raison des vacances, nous ne devions plus nous revoir avant plusieurs semaines.
Le lendemain, quelques heures après qu’il avait poussé la porte de chez elle, ma mère me téléphonait : « Behrouz va mal », me dit-elle. Il souffrait de douleurs abdominales atroces. Le médecin venait de lui prescrire des calmants, mais il fallait selon lui procéder à des examens plus approfondis. « Viens vite ! » ajouta ma mère… » (extrait)

« C’est pour garder en vie le souvenir de son père, emporté prématurément par la maladie que Yassaman Montazami a écrit ce bref roman, hommage mélancolique au « meilleur des jours« , traduction du prénom persan, Behrouz, que portait son père et qui coiffe son livre… Un premier roman percutant, délicat. »  (Catherine Simon, Le Monde)

Rencontre animée par Pierre Mazet.

à propos de l’ouvrage : Langue fantôme suivi d’Eloge littéraire d’Anders Breivik (P.-G. de Roux)

Le pamphlet de Richard Millet déshonore la littérature
Le Monde 11 sept.2012

Les libraires vous proposent un choix de lectures estivales, à télécharger ici

Retrouvez notre Sélection d’été 2012

L’EMPLOI, C’EST EN LIBRAIRIE

Face à la déferlante médiatique autour de l’implantation d’une troisième plate-forme d’Amazon en Bourgogne, le Syndicat de la librairie française tient à rappeler quelques données :

- face aux 150 à 250 emplois permanents réellement créés par Amazon, la vente de livres génère en France plus de 20.000 emplois dont 14.000 dans les seules librairies indépendantes (rapport de branche 2011 I+C) ;

- à proportions égales, la librairie indépendante représente une activité qui génère deux fois plus d’emplois que dans les grandes surfaces culturelles, trois fois plus que dans la grande distribution et, selon les chiffres de la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (FEVAD)*, 18 fois plus que dans le secteur de la vente en ligne !

- la librairie est un commerce humain qui mise sur des femmes et des hommes qui aiment les livres, les défendent et les connaissent comme ils connaissent leurs clients « en chair et en os » ;

- pour l’ouverture de sa plate-forme, Amazon a bénéficié d’aides publiques conséquentes alors qu’un rapport sur « l’impact du développement d’Internet sur les finances de l’Etat », disponible sur le site du Sénat, confirme qu’Amazon, en rapatriant l’essentiel de son chiffre d’affaires au Luxembourg (905 M€ sur 930 M€) échappe pratiquement totalement à l’impôt en France. Il s’agit d’une concurrence déloyale au détriment des commerces indépendants et de proximité qui génèrent bien plus d’emplois tout en s’acquittant de leurs obligations légales.

Acheter en librairie, c’est la meilleure façon de soutenir localement l’emploi, l’économie et la culture.

éditions Gallimard

2 h 14
22 €
Magistral moment où la poésie et la fraternité, le chant et la musique vivante font le spectacle. Allez à la rencontre de l’invincible Quichotte et de tous ces invincibles qui n’ont rien à voir avec « les gagnants » de l’époque. De Luca, avec Brecht, Nazim Hikmet, Vian et quelques autres, nous parle d’amour, de guerre, de résistance et d’humanité. Mirabassi, fanfare concertante à lui tout seul, Testa, petit frère piémontais de Brassens et Ferre à la voix chaude de rocaille, sont les protagonistes talentueux de cette rencontre d’amis qui partagent avec nous ce qu’ils ont besoin absolument de se dire….
Et pour ne pas oublier que la poésie est « la forme de combat et de résistance des littératures » (De Luca)

éditions Ulmer

255 pages
39,90 €
Après le succès de son premier livre, Écorces, Cédric Pollet va encore plus loin dans le nombre et la diversité des arbres qu’il présente. Ce nouvel ouvrage est entièrement consacré à la dimension esthétique et picturale des écorces, où chacune des 450 photos toutes inédites pourrait être un tableau en soi.