- Dans la catégorie : littérature
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Le Wok Machine à Lire guide vos lectures |
L’épouse hollandaise, Eric McCormackéditions Points |
Roland Barthes : biographie, Tiphaine Samoyaultéditions du Seuil |
Mer Noire, Dov LynchAnacharsis Un premier roman saisissant! |
Chemins, Michèle Lesbreéditions Sabine Wespieser Les chemins parcourus par Michèle Lesbre en quête de son père sont douceur, poésie, lumière. |
Réparer les vivants, Maylis de Kerangaléditions Folio Réparer les vivants est le roman d’une transplantation cardiaque. Telle une chanson de gestes, il tisse les présences et les espaces, les voix et les actes qui vont se relayer en vingt-quatre heures exactement. Roman de tension et de patience, d’accélérations paniques et de pauses méditatives, il trace une aventure métaphysique, à la fois collective et intime, où le coeur, au-delà de sa fonction organique, demeure le siège des affects et le symbole de l’amour. |
Œuvres complètes, Louis-René des Forêtséditions Gallimard Que jamais la voix de l’enfant en lui ne se taise, qu’elle tombe comme un don du ciel offrant aux mots desséchés l’éclat de son rire, le sel de ses larmes, sa toute-puissante sauvagerie. |
Un été, Vincent AlmendrosEditions de Minuit « Jean, mon frère, venait d’acheter un voilier et m’invitait à passer quelques jours en mer. Je n’étais pas certain que ce soit une bonne idée que nous partions en vacances ensemble. Huis-clos magistral. Un choix d’Hélène |
Chemins, Michèle Lesbreéditions Sabine Wespieser
« «J’ai trois ans. Un homme qui me paraît immense entre dans la minuscule cuisine de l’appartement rue du Souci à Poitiers, me prend dans ses bras, je ne l’ai jamais vu. Ma mère me demande de l’appeler papa. C’est mon père.» Les chemins parcourus par Michèle Lesbre en quête de son père sont douceur, lumière, poésie. Un choix d’Hélène |
Journal 1966 – 1974, Jean Patrick ManchetteFolio Remarquable observateur de son temps, Manchette propose un autre regard sur son époque. Un choix d’Olivier |
Plus haut que la mer, Francesca Melandriéditions Gallimard « 1979. Paolo et Luisa prennent le même bateau, chacun de son côté, pour se rendre sur l’Île. Mais ce n’est pas un voyage d’agrément, car c’est là que se trouve la prison de haute sécurité où sont incarcérés le fils de Paolo et le mari de Luisa. Ce dernier est un homme violent qui, après un meurtre commis sous le coup de la colère, a également tué un surveillant en prison, tandis que le premier a été reconnu coupable de plusieurs homicides politiques sur fond de révolution prolétarienne. L’homme et la femme ne se connaissent pas : Paolo est professeur de philosophie, mais il n’enseigne plus ; Luisa, elle, est agricultrice et élève seule ses cinq enfants. À l’issue du voyage et de la brève visite qu’ils font au parloir de la prison, ils ne peuvent repartir comme ils le devraient, car le mistral souffle trop fort. Ils passent donc la nuit sur l’Île, surveillés par un agent, Pierfrancesco Nitti, avec qui une étrange complicité va naître. Pour ces trois êtres malmenés par la vie, cette nuit constitue une révélation et, peut-être aussi, un nouveau départ. Avec Plus haut que la mer, Francesca Melandri livre un deuxième roman incisif et militant, une superbe histoire d’amour et d’idées qui est aussi une subtile réflexion sur le langage, celui de la politique et celui du monde dans lequel nous vivons. »
Un livre qui fait du bien ! Un choix de Camille |
Comment les grands de ce monde se promènent en bateau, Mélanie Sadleréditions Flammarion « Un vieux prof d’Histoire précolombienne, Javier Leonardo Borges, rendu soudain fringant par une mystérieuse découverte ; son collègue stambouliote qui fouine dans les mosquées à la tombée de la nuit ; un manuscrit turc du XVIe siècle dans lequel, anachronisme insensé, une déesse aztèque se pavane ; et un sultan, Suleyman le Magnifique, qui confie pour la première fois son terrible secret. Mélanie Sadler nous emmène en voyage à travers l’Histoire. De l’Empire Inca à l’Empire Ottoman, il ne pourrait y avoir qu’un pas… Un choix de Camille |







«Au fil de mes visites, ce vieil homme à l’allure tout à fait quelconque m’a raconté une des histoires les plus extraordinaires que j’aie jamais entendues.» Sur son lit de mort, Thomas raconte l’histoire de Rachel, sa mère, qui a connu deux hommes dans sa vie. Le premier, son mari Rowland Vanderlinden, n’est jamais revenu d’un long voyage. Le second a pris son nom et sa place, il a aimé Rachel, puis est mort à la guerre, emportant son secret dans la tombe. Thomas est parti à la recherche du vrai Rowland. Un aventurier qui, d’un monastère perdu du Tibet à l’archipel des Motamuas en plein Pacifique, semble avoir vécu mille vies.
« Figure centrale de la pensée de son temps, Roland Barthes (1915-1980) était aussi un être à la marge. Un père mort à la Première Guerre, l’amour inaltérable d’une mère, de longues années passées en sanatorium, la découverte précoce de son homosexualité lui donnent très tôt le sentiment de sa différence. Il a vécu à distance les grands événements de l’histoire contemporaine. Pourtant sa vie est prise dans le mouvement précipité, violent et intense de ce siècle qu’il a contribué à rendre intelligible.
« Dimitris est un ancien membre de l’IRA. À la mort de son père, il part à la recherche de son frère disparu quelque part dans le Caucase.
« Chemins. «J’ai trois ans. Un homme qui me paraît immense entre dans la minuscule cuisine de l’appartement rue du Souci à Poitiers, me prend dans ses bras, je ne l’ai jamais vu. Ma mère me demande de l’appeler papa. C’est mon père.»
«Le coeur de Simon migrait dans un autre endroit du pays, ses reins, son foie et ses poumons gagnaient d’autres provinces, ils filaient vers d’autres corps.»
« Ce volume contient :
« L’été de ses dix-huit ans, un jeune pianiste reconnaît une chanson que diffuse un autoradio. Il se met à chanter.

« En 1966, à l’âge de vingt-quatre ans, Jean-Patrick Manchette commence à écrire son journal. Il le tiendra régulièrement jusqu’à sa disparition en 1995. Ce volume regroupe les quatre premiers cahiers, couvrant la période déterminante du 29 décembre 1966 au 27 mars 1974 où Manchette décide de vivre de sa plume et y parvient au prix d’efforts sans cesse renouvelés. À la lecture de ces pages, qui nous installent d’emblée dans le secret de son atelier, ce sont les faces cachées du grand écrivain qui se révèlent peu à peu : le travailleur perpétuel, l’intellectuel subtil, le lecteur dévoré par la passion de la connaissance, même sous ses formes les plus impures. Un texte exceptionnel, non seulement par son ampleur mais par la férocité de son écriture. »