- Dans la catégorie : littérature
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Le Wok Machine à Lire guide vos lectures |
Oublier Trahir puis disparaître, Camille de ToledoÉditions Seuil
Un coup de cœur de Vincent.
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Ceux qui reviennent, Maryline DesbiollesÉditions Seuil
Un coup de cœur de Vincent. |
La grâce des brigands , Véronique OvaldéÉditions de l’Olivier
Un choix d’Hélène |
Jason Murphy , Paul FournelÉditions P.O.L
Un choix de Vincent |
La Conjuration, Philippe VassetÉditions Fayard
un choix de Vincent |
Petites scènes capitales, Sylvie GermainÉditions Albin Michel
Un choix de Faustine |
L’échange des princesses , Chantal ThomasÉditions du Seuil
Un choix de Faustine |
La Méthode Arbogast, Bertrand de la PeineLes Éditions de Minuit
Un choix d’Hélène |
Parabole du failli, Lyonel TrouillotÉditions Actes Sud
Pedro, jeune acteur haïtien qui commençait à remporter des succès, se suicide alors qu’il effectuait une tournée outre-mer. Deux amis restés au pays natal s’efforcent de comprendre les motifs de ce geste fatal. Ils réaliseront à quel point les difficultés sociales et personnelles ont incité Pedro à se perdre en vain dans la multiplicité des rôles, ce qui l’a conduit au désespoir. Un choix unanime |
Nue, Jean-Philippe ToussaintÉditions de Minuit
Un choix de Faustine et d’Hélène
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Les Renards pâles, Yannick HaenelÉditions Gallimard
Un choix de Faustine |
Art nègre, Bruno TessarechÉditions Buchet/Chastel
Un choix de Danielle |







Un roman poétique qui nous emmène dans un voyage métaphorique à travers l’Europe, à la frontière des XXème et du XXIème siècles. Camille de Toledo mêle poésie et philosophie pour s’interroger et nous interroger sur la langue, la transmission, l’Histoire, la culture et son uniformisation.
Ce livre est une déambulation, une dérive à travers des portraits reliés par l’écriture et la mémoire de Maryline Desbiolles. Délicatement elle nous guide à travers son univers à la découverte de ceux qui l’ont quitté, des proches parfois mais aussi quelques présences lointaines, diffuses.
Maria Cristina Väätonen a seize ans lorsqu’elle quitte la ville de son enfance, une bourgade située dans le grand Nord, entourée de marais et plongée dans la brume la plupart de l’année. Elle laisse derrière elle un père taciturne, une mère bigote et une soeur jalouse, pour s’installer à Santa Monica (Los Angeles). C’est le début des années 70 et des rêves libertaires. Elle n’a pas encore écrit le roman dans lequel elle réglera ses comptes avec sa famille, et qui la propulsera sur la scène littéraire. Et elle n’est pas encore l’amante de Rafael Claramunt. Séducteur invétéré, cet excentrique a connu son heure de gloire et se consacre désormais à entretenir sa légende d’écrivain nobélisable. Est-il un pygmalion ou un imposteur qui cherche à s’approprier le talent de Maria Cristina ?
Tous les lecteurs de la Beat Generation connaissent les poèmes de Jason Murphy, mais le bruit court qu’il aurait composé un roman, écrit sur un rouleau avant même le célèbre Sur la route de Jack Kerouac. Certains affirment que le professeur Marc Chantier l’aurait eu un moment en sa possession.
Dans un Paris à l’ambiance asphyxiante, le narrateur rencontre André, un écrivain souhaitant fonder une secte spécialement adaptée à la population de la ville. Après avoir établi les grandes lignes de cette nouvelle religion, les deux hommes se mettent en quête d’un lieu de culte au sein des périmètres sécurisés de la capitale (entrepôts de marchandises, cabinets d’avocats, etc.).
« L’amour, ce mot ne finit pas de bégayer en elle, violent et incertain. Sa profondeur, sa vérité ne cessent de lui échapper, depuis l’enfance, depuis toujours, reculant chaque fois qu’elle croit l’approcher au plus près, au plus brûlant. L’amour, un mot hagard. »
En 1721, Philippe d’Orléans prévoit de marier Louis XV avec la très jeune infante espagnole Maria Anna Victoria. Il propose aussi de donner sa fille Mademoiselle de Montpensier comme épouse au jeune prince des Asturies, héritier du trône d’Espagne. L’échange des princesses a lieu en 1722 en grande pompe. Mais rien ne marche comme prévu, et chacune des princesses retourne dans son pays.
Rien de tout cela ne serait arrivé s’il n’y avait pas eu ce moineau.
La robe en miel était le point d’orgue de la collection automne-hiver de Marie. À la fin du défilé, l’ultime mannequin surgissait des coulisses vêtue de cette robe d’ambre et de lumière, comme si son corps avait été plongé intégralement dans un pot de miel démesuré avant d’entrer en scène. Nue et en miel, ruisselante, elle s’avançait ainsi sur le podium en se déhanchant au rythme d’une musique cadencée, les talons hauts, souriante, suivie d’un essaim d’abeilles qui lui faisait cortège en bourdonnant en suspension dans l’air, aimanté par le miel, tel un nuage allongé et abstrait d’insectes vrombissants qui accompagnaient sa parade. Dernier volet de la série composée de Faire l’amour, Fuir et de La vérité sur Marie.
À Paris, rencontre entre un homme qui a choisi de vivre dans sa voiture et un groupe de sans-papiers masqués. Se faisant appeler les renards pâles, du nom du dieu anarchiste des Dogon du Mali, ils défient la France. Comme l’homme solitaire, ils attendent la révolution.
Louis est un écrivain en panne d’inspiration. Il s’isole chez lui, se traîne de pièce en pièce sans aucune énergie. Sa compagne Olivia le quitte. Un vieil ami éditeur, François, l’appelle pour lui proposer de rédiger les mémoires d’un ancien prisonnier célèbre. Louis accepte. C’est un nouveau départ, il découvre l’ennui des entretiens mais la joie renouvelée d’écrire.