Les choix des libraires
        - Dans la catégorie : littérature traduite

Le Wok Machine à Lire guide vos lectures

Les choix des libraires


Comme les amours, Javier Marias

Éditions Gallimard
384 pages
22,50 €

comme les amoursChaque matin, dans le café où elle prend son petit déjeuner, l’éditrice madrilène María Dolz observe un couple qui, par sa complicité et sa gaieté, irradie d’un tel bonheur qu’elle attend avec impatience, jour après jour, le moment d’assister en secret à ce spectacle rare et réconfortant.
Or, l’été passe et, à la rentrée suivante, le couple n’est plus là. María apprend alors qu’un malheur est arrivé. Le mari, Miguel Desvern, riche héritier d’une compagnie de production cinématographique, a été sauvagement assassiné dans la rue par un déséquilibré. Très émue, elle décide de sortir de son anonymat et d’entrer en contact avec sa femme, Luisa, qui est devenue un être fragile, comme anesthésié par la tragédie. Dans l’entourage de Luisa, María rencontre Javier Díaz-Varela, le meilleur ami de Miguel, et elle comprend vite que les liens que cet homme tisse avec la jeune veuve ne sont pas sans ambiguïté.

Un choix de Faustine


Pourquoi être heureux quand on peut être normal ?, Jeanette Winterson

Éditions du Seuil
264 pages
6,90 €

heureux quand on peut être normalRécit autobiographique de la quête d’identité de l’auteure, et à travers elle, celle des femmes engagées dans la bataille pour leur liberté. Mères, amantes, amies, écrivains, modèles, adorées ou honnies, J. Winterson leur rend hommage dans ces mémoires d’une jeune fille issue du prolétariat de Manchester.

orangesAvant ou après, il vous faudra également lire Les oranges ne sont pas les seuls fruits ! Un roman autobiographique dans lequel l’auteure évoque son enfance au sein d’une famille très pieuse (c’est peu dire) et ses premières relations homosexuelles.

 

Un choix de Faustine et Valentine


La Lettre à Helga, Birgisson Bergsveinn

Éditions Zulma
130 pages
16,50€

lettre à helga«Mon neveu Marteinn est venu me chercher à la maison de retraite. Je vais passer le plus clair de l’été dans une chambre avec vue plongeante sur la ferme que vous habitiez jadis, Hallgrímur et toi.» Ainsi commence la réponse – combien tardive – de Bjarni Gíslason de Kolkustadir à sa chère Helga, la seule femme qu’il aima, aussi brièvement qu’ardemment, d’un amour impossible. Et c’est tout un monde qui se ravive : entre son élevage de moutons, les pêches solitaires, et sa charge de contrôleur du fourrage, on découvre l’âpre existence qui fut la sienne tout au long d’un monologue saisissant de vigueur. Car Bjarni est un homme simple, taillé dans la lave, pétri de poésie et d’attention émerveillée à la nature sauvage.

Un choix d’Hélène et Vincent

 


La servante et le catcheur, Horacio Castellanos Moya

Éditions Métailié
235 pages
18€

catcheurLe Viking, un ancien catcheur qui a intégré les troupes de la police politique, part en opération pour enlever un couple de jeunes subversifs. Il est justement sollicité par Maria Elena, une femme de ménage qu’il avait jadis courtisée, pour l’aider à retrouver les petits-enfants de son ancien patron, un jeune couple disparu. Le hasard entraîne la jeune femme dans le monde brutal du Viking.

Un choix partagé par Hélène et Faustine


Mon Amie Rosy, Gerald Durrell

Editions Héros-Limite
313 pages
12€
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Adrian Rookwhistle fait un embarrassant héritage : une éléphante nommée Rosy, dont il doit désormais s’occuper. Malgré son heureux caractère, l’imposant animal, porté sur les boissons fortes, cause bien des dommages dans la campagne anglaise qu’elle sillonne avec son nouveau maître.

 

Un choix de Danielle


Le Grand Partout, William T. Vollmann, traduit de l’américain par Clément Baude

Le Grand Partout, William T. Vollmann, traduit de l’anglais (États-Unis) par Clément Baude

éditions Actes Sud
179 pages
22 €
grand-partout.jpgVollmann nous embarque avec son ami Steve Jones en direction du grand partout. Pour cela il nous raconte ses voyages en train de marchandise et nous fait découvrir un monde où les hobos s’opposent aux « citoyens », un monde où l’on « resquille » en tentant d’échapper aux « bourins ». On prend des risques avec lui, on attend des heures au « triage », on part vers l’ouest croyant partir vers l’est, mais au final en lisant ce livre on se croit en pleine traversée des États-Unis et on n’a qu’une envie, trouver un train, monter dedans, se cacher et aller là où il nous porte, vers le grand partout.


Perv, une histoire d’amour

Perv, une histoire d’amour, Jerry Stahl, traduit de l’anglais (États-Unis) par Philippe Aronson

éditions 13e Note
366 pages
19 €
Perv,0-1240408.jpgÇa commence au lycée, ça se termine dans la chaleur moite et hypnotique d’une Cadillac. Comment en arrive-t-on là? Pour Bobby Starck, 16 ans, fraîchement dépucelé, tout s’enchaîne le plus normalement du monde. De sa mère qui carbure aux médicaments, à Michelle, son amour d’enfance convertie à la secte des Hare Krishna, la vie de Bobby est réellement hors norme.
Perv, une histoire d’amour ressuscite des années 70 décidément « sex, drugs & rock’n roll ».


Le Livre Blanc de Rafael Horzon

Le Livre Blanc de Rafael Horzon, Rafael Horzon, traduit de l’allemand par Jörg Stickan et Sacha Zilberfarb

éditions Attila
256 pages
15 €
L’autobiographie factice et facétieuse d’un génie allemand méconnu au sommet de son art : l’entreprenariat ! A Paris, Berlin, Nice et même aux États-Unis (il ne se refuse décidemment rien), voici les aventures rocambolesques de Rafael Horzon, le plus grand poète du libéralisme.


Le désert et sa semence, Jorge Baron Biza, traduit de l’espagnol (Argentine) par Denis et Robert Amutio

Le désert et sa semence, Jorge Barón Biza, traduit de l’espagnol (Argentine) par Denis et Robert Amutio

éditions Attila
317 pages
21 €
DESERT84f3dd2d5dd5ca2b80a15277ef235e92-150x150.gifJorge Barón Biza, fils des deux grandes figures intellectuelles Clotilde Sabatini et de Raul Barón Biza, signe un roman autobiographique d’une grande finesse.

Argentine, 1964. Eligia et Aron mettent fin à une longue relation aussi violente que passionnée. Des années d’amour et d’affrontements ont épuisé le couple qui fait acte de divorce en présence de leur fils d’une vingtaine d’années, Mario et de plusieurs avocats. Dans un ultime geste de folie, Aron jette du vitriol sur le visage de sa femme avant de se donner la mort, scellant à jamais cette séparation douloureuse. Commence alors la reconstruction d’Eligia soutenue par Mario depuis Buenos Aires jusqu’à Milan. Contre toute attente, le roman se centre sur le développement psychologique de Mario qui évolue cahin-caha dans une atmosphère baroque où le caractère décalé des personnages, de l’architecture et des situations occulte de manière surprenante l’indicible.

« Le désert et sa semence se lit autant comme un roman autobiographique aux relents oedipiens que comme un ouvrage politique. » (www.laccoudoir.com).


Les revenants, Laura Kasischke, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Eric Chédaille

Les revenants, Laura Kasischke, traduit de l’anglais (États-Unis) par Éric Chédaille

Christian Bourgois éditeur
587 pages
22 €
ervenants0-1236263.jpgNicole, brillante étudiante, meurt subitement dans un accident de voiture, qui était conduite par son petit ami Craig. Quelques mois plus tard, le jeune garçon, tenu pour responsable de la tragédie, entame un nouveau semestre à l’université. Mais il ne parvient pas à surmonter le drame et pense voir Nicole partout, tout comme Perry, son colocataire, Mira et Shelly, deux professeurs d’université.
Se pourrait-il que, trop jeune pour mourir, Nicole soit revenue ?
Un roman troublant et obsédant sur le milieu des confréries américaines.

« Les revenants n’est pas une enquête policière, c’est plutôt une dérive aux frontières du réel, poétique, drôle et tragique, avec des chemins qui bifurquent, se croisent, se séparent, des existences pour lesquelles on se passionne, car elles sont autant de petits romans dans ce grand roman énigmatique. » (Josyane Savigneau, Le Monde).


Atlantique nord

Atlantique nord, Redmond O’Hanlon, traduit de l’anglais par Jacques Chabert

éditions Folio
7,80 Euros
Nor.gifL’idée avait de quoi séduire le célèbre écrivain-voyageur Redmond O’Hanlon : embarquer sur un chalutier et pêcher au large entre Ecosse et Groenland les fantastiques animaux des grands fonds. Mais que faire quand le vent tourne à l’ouragan, force 12, et que l’on n’a pas le pied marin ? Sans parler du sommeil impossible, de l’équipage de durs-à-cuire, des viscères des poissons à arracher à pleines mains… et de ces chimères remontées de la mer comme de nos pires cauchemars…


Le koala tueur

Le koala tueur, Kenneth Cook, traduit de l’anglais par Mireille Vignol

éditions Le Livre de Poche
6,00 Euros
koala.jpgQuinze histoires, quinze rencontres improbables et pourtant basées sur des faits réels, avec la faune «humaine et animale» du coeur sauvage de l’Australie. Autodérision, loufoquerie, humour : l’autre face de ce grand conteur qu’est Kenneth Cook.