Les choix des libraires
        - Dans la catégorie : littérature

Le Wok Machine à Lire guide vos lectures

Les choix des libraires


Ce que je sais de Vera Candida

« Ce que je sais de Vera Candida », Véronique OVALDÉ

Ed. Olivier
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Trois portrait de femmes-mères. Rose Bustamente, prostituée puis pêcheuse, Vera à élevé seule sa fille Violette puis sa petite fille Vera Candida. A son tour Vera quittera à 15 ans son île Vatapuna, pour donner la vie a Monica Rose.
Jeronimo et Itxaga, les personnages masculins qui traversent ce livre, ne sont pas des anges.
Toute l’histoire se déroule sur fond tropical d’une île et d’une petite ville Sud-Américaine.
Une écriture enlevée, qui nous fait baigner dans cette ambiance moite.


La vaine attente, Nadeem Aslam

« La vaine attente », Nadeem ASLAM

Ed. du Seuil
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Afghanistan, de nos jours. Un vieil homme pleure sa femme tuée par les talibans et sa fille enlevée par les Russes des années auparavant. Enfermé dans sa demeure aux murs ornés de fresques cachées et aux plafonds tapissés de livres cloués, il recherche son petit fils qu’il n’a jamais connu.
Cette histoire bouleversante, cruelle et politique nous plonge dans un pays ravagé par de trop longues guerres meurtrières. Mais le retour de l’humanité et de la fraternité nous sont assurés si de tels livres voient le jour

Par l’auteur de « la Cité des amants perdus »


La Ville absente, Ricardo Piglia, traduit de l’espagnol (Argentine) par François-Michel Durazzo, ed. Zulma

« La Ville absente », Ricardo PIGLIA, traduit de l’espagnol (Argentine) par François-Michel DURAZZO,

Editions Zulma

Junior, journaliste à El Mundo, enquête sur une machine à fabriquer des récits. La volonté acharnée de la dictature au pouvoir de réduire au silence la machine et des appels téléphoniques lui révélant de nouveaux indices vont le pousser à se consacrer entièrement à la résolution du mystère. Au cours de ses recherches il croisera un gangster coréen, des jeunes femmes détruites par l’oppression politique ou familiale et des ingénieurs exilés, s’enfonçant toujours un peu plus dans l’étrangeté des récits de la machine.
Placé sous la figure tutélaire de Macedonio Fernández, auteur argentin du début du siècle (publié en France chez José Corti), ce livre nous permet aussi de croiser l’oeuvre d’ Edgar Alan Poe ou le livre mythique de la littérature argentine, Martin Fierro. À l’heure où l’on ne cesse de vanter les mérites d’une littérature en prise avec le réel, ce livre de Ricardo Piglia nous propose une autre voie, celle d’une littérature qui, sans ignorer le monde et l’ Histoire, parle de la littérature elle-même, de sa force, de son pouvoir.


Inventions nouvelles et dernières nouveautés, Gaston de Pawlowski.

« Inventions nouvelles et dernières nouveautés », Gaston de PAWLOWSKI.

Ed Finitude 13,50 Euros

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« Nos bijoutiers sont enchantés. On vient d’inventer une nouvelle bague à roulement à billes, qui se placera sur chaque pouce. Ce nouveau dispositif, bien réglé, permettrait de se tourner les pouces durant des heures dans la moindre fatigue et sans danger d’échauffement. Cette mode nouvelle sera bien accueillie, on peut être persuadé, par tous les rentiers désœuvrés. »

Voici l’une des nombreuses inventions contenues dans cet ouvrage et rédigées par Gaston de Pawlowski, un auteur un peu oublié aujourd’hui, grand voyageur, grand sportif, érudit et curieux de tout….Ouvrez ce livre et délectez-vous avec ces textes courts, où l’humour et l’absurde se côtoient admirablement bien.


Le choeur des femmes, M WINCKLER, éd. POL.

« Le choeur des femmes » , M WINCKLER, éd. POL.

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Le Dr Jean Atwood, chirurgien, doit finir son internat dans le service du Dr Franz Kama, spécialisé en « médecine de femmes ». Très brillant, il pense gaspiller son temps à écouter des histoires de bonnes femmes pendant 6 mois.
Le roman alterne les voix des 2 médecins et celles des patientes sous forme de dialogue, pensées intérieures, chansons aphorismes. On est dans le même univers que « La maladie de Sachs », avec la même force de conviction. Comme à chaque fois, Winckler nous embarque par son engagement et son habileté narrative.


Le sommeil du caïman, Antonio SOLER

« Le sommeil du caïman » , Antonio SOLER

Ed Albin Michel
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Toronto, de nos jours. Le narrateur, réceptionniste dans un hôtel, croit reconnaître un homme surgi de son lointain passé. Plongeant dans ses souvenirs, il revit alors comme une hallucination les années sombres du franquisme qui l’ont conduit à la prison, la torture et l’exil et revoit défiler son enfance. Histoire de trahison et de solitude, ce texte sous tension, intelligent et beau, continue à résonner longtemps après avoir découvert ses dernière pages…

« Je refais le chemin. Ce soir je refais mentalement ce voyage (…) Je voyais passer des êtres vivants par la vitre de l’autobus. Des enfants marchant par des sentiers étroits et ombragés, des hommes conduisant des camionnettes comme si le monde était parfait(…) ».

Par l’auteur du « Chemin des Anglais » Prix Nadal en Espagne


Journal d’Hélène Berr

Journal d’Hélène Berr

Éditions Points Seuil, 7 €


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En août 1942, Hélène Berr, jeune juive française, commence la
rédaction de son journal. Autour de ses études à Paris, ses amis
et ses histoires d’amour, se dessinent peu à peu les angoisses
liées aux lois anti-juives. Arrivent alors l’étoile jaune et les rafles.
Jusqu’à sa déportation en mars 1944, elle décrira son quotidien
troublé avec de nombreuses références littéraires et un grand
talent d’écriture.


Sur le sable

Sur le sable

Michelle Lesbre,Éditions Sabine Wespieser, 17 €


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Assis sur une dune, regardant l’incendie d’une maison, ces deux
inconnus-là font une pause et se laissent aller à se raconter à
eux-mêmes et à l’autre leurs vies. Simple comme une rencontre,
fort et lumineux comme les romans que nous a déjà donné à lire
Michelle Lesbre.


La Reine des rêves

La Reine des rêves

Banerjee Chitra Banerjee,Éditions Piquier, 9 €


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C B Divakaruni nous emmène avec Rakhi au cœur de la vie américaine
tout en puisant dans sa culture indienne. Rakhi vit avec sa
fille Jona à Berkeley et vit une relation compliquée avec Sonny, le
père de cette dernière. Elle peint et travaille avec son amie Belle
dans le salon de thé indien qu’elles ont ouvert, la « Chaï House
». Mais surtout, sa mère est interprète des rêves, don qu’elle refuse
de partager… jusqu’à sa mort et la découverte d’un journal
intime.


Karitas sans titre Kristin Marja Baldursdottir

karitas sans titre

Karitas sans titre
Kristin Marja Baldursdottir

éditions Gaïa

Karitas est née en Islande au début du 20ème siècle. Dans un milieu où chacun se consacre au dur labeur de la pêche, Karitas se révèle talentueuse pour le dessin et grâce à sa ténacité et au concours d’une bienfaitrice, elle embarque pour le Danemark afin d’intégrer l’école des Beaux-Arts. A son retour, sans cesse contrariée dans son désir de peindre, Karitas ne renoncera jamais. Il s’agit du parcours de cette femme, éprise de liberté mais aussi de celui d’une famille, enfin de celui d’un couple surprenant.