- Dans la catégorie : littérature traduite
Le Wok Machine à Lire guide vos lectures |
Du fond de mon coeur : lettres à ses nièces, Jane AustenFinitude |
Nid de vipères, Edyr AugustoAsphalte éditions, Paris Un portrait du Brésil sans concessions à travers une vengeance implacable. |
Stardust : légendes de Ruby Castle, Nina AllanTristam «J’aime les livres qui donnent à la fin l’impression que l’histoire continue quelque part, que nous ne saurons jamais tout et que les personnages ont leur propre vie audelà du scénario qui a été écrit pour eux. J’espère que Stardust est un livre de cette sorte. J’espère que chaque lecteur y trouvera sa version personnelle de l’histoire de Ruby Castle.» (Nina Allan) Dès la parution à l’automne 2013 de Complications (Grand Prix de l’Imaginaire 2014, réédité aujourd’hui dans la collection Souple), un cercle de lecteurs passionnés s’est créé autour de l’oeuvre de Nina Allan. La puissance d’évocation de ses récits et l’impact émotionnel de son écriture atteignent dans Stardust de nouveaux sommets. En deux livres, Nina Allan impose une œuvre de haut vol, appelée à marquer durablement les esprits. » |
Americanah, Chimamanda Ngozi Adichieéditions Gallimard Irrésistible de drôlerie, de justesse, ce roman nous plonge dans les subtilités des rapports entre noirs américains, africains, et la vision qu’en ont les « blancs ». Nous suivons l’héroïne dans ses interrogations sociologiques et sentimentales qu’elle mène avec une grande intelligence. |
Azami, Aki Shimazakiéditions Actes Sud « Mitsuo Kawano, jeune trentenaire, est étonné quand il croise par hasard Gorô Kida, un ancien camarade de classe devenu le président d’une importante compagnie. Il est encore plus surpris lorsque celui-ci l’invite dans un club très sélect où travaille une autre ancienne amie d’école, la belle et mystérieuse Mitsuko, devenue entraîneuse. Aucun pathos dans ce « drame amoureux ». L’économie de moyens donne toute sa force à l’émotion qui s’en dégage. Un choix d’Hélène |
Gil, Célia Houdartéditions P.O.L « L’été de ses dix-huit ans, un jeune pianiste reconnaît une chanson que diffuse un autoradio. Gil se destine au piano. Il découvre qu’il a « une voix » et devient mondialement connu. Un choix de Maud et Hélène |
Les coqs cubains chantent à minuit, Tiemo Monénemboéditions du Seuil « Ignacio Rodriguez Aponte, un Noir de La Havane, gagne sa vie en allant cueillir à l’aéroport les gringos pleins aux as et les Européens romantiques. Un jour, Ignacio récupère à sa descente d’avion un certain El Palenque, venu rôder sur les traces de sa propre histoire qu’il ignore. Natif de Guinée, ses racines maternelles sont ici. Tout a commencé un matin lointain des années cinquante, quand les «barbus» de Fidel Castro pourchassés par les troupes de Batista trouvent refuge sur le domaine agricole du grand-père Alfonso. Une amitié bourrue naît entre les deux hommes et le grand-père obtient, de la main de Castro, une lettre signée lui garantissant dans le futur paradis communiste la propriété privée de son domaine… C’est cette lettre qui vaudra tous les ennuis du monde à la jeune et belle Juliana, et aussi sa passion amoureuse pour un saxophoniste guinéen, beau garçon aux manières de brute. Tierno Monénembo nous entraîne dans une aventure foisonnante où le malheur se noie dans les rythmes de la salsa, les ondulations des corps et le rhum à flots. Un hymne aux origines africaines de Cuba. »
Un livre aussi formidable que son titre et bien plus encore, de ceux qu’une fois achevés on ne peut que relire. Un choix de Camille |
L’amie prodigieuse, Elena Ferranteéditions Gallimard « Naples, fin des années cinquante. Deux amies, Elena et Lila, vivent dans un quartier défavorisé de la ville, leurs familles sont pauvres et, bien qu’elles soient douées pour les études, ce n’est pas la voie qui leur est promise. Lila, la surdouée, abandonne rapidement l’école pour travailler avec son père et son frère dans leur échoppe de cordonnier. En revanche, Elena est soutenue par son institutrice, qui pousse ses parents à l’envoyer au collège puis, plus tard, au lycée, comme les enfants des Carracci et des Sarratore, des familles plus aisées qui peuvent se le permettre. Durant cette période, les deux jeunes filles se transforment physiquement et psychologiquement, s’entraident ou s’en prennent l’une à l’autre. Leurs chemins parfois se croisent et d’autres fois s’écartent, avec pour toile de fond une Naples sombre mais en ébullition, violente et dure. Des chemins qui les conduiront, après le passage par l’adolescence, à l’aube de l’âge adulte, non sans ruptures ni souffrances. Formidable voyage dans Naples et dans l’Italie du boom économique, L’amie prodigieuse trace le portrait de deux héroïnes inoubliables, qu’Elena Ferrante traque avec passion et tendresse jusqu’au plus profond de leur âme. »
Bouleversante histoire d’amitié dans les quartiers pauvres de Naples. Un choix enthousiaste d’Hélène |
Mémoires d’un bon à rien, Gary Shteyngartéditions de l’Olivier « Gary Shteyngart, l’auteur facétieux de Super triste histoire d’amour, a d’abord été le petit Igor, frêle garçon juif et asthmatique, courant gaiement autour de son premier amour, Vladimir… qui n’est autre que l’immense statue de Lénine à Leningrad. Un ton enjoué, de l’autodérision à foison : sourire assuré ! Un choix d’Olivier |
Nu intérieur, Bélinda CannoneEditions de l’Olivier « «Elle était exactement faite pour mon désir. Je lui chuchotai Je voudrais vous faire l’amour. Elle rit légèrement, Maintenant ou tout de suite ?» Un homme amoureux de deux femmes, et que cela ne dérange en rien, quoi de plus banal aujourd’hui ? Le temps n’est plus où le péché d’adultère inspirait aux coupables les pires tourments – et à la littérature ses oeuvres les plus incandescentes. Un homme amoureux de deux femmes… et un très beau roman qui vous hante longtemps! Un choix d’Hélène |
La petite lumière, Antonio MorescoÉditions Verdier « Je suis venu ici pour disparaître, dans ce hameau abandonné et désert dont je suis le seul habitant » : ainsi commence La Petite Lumière. C’est le récit d’un isolement, d’un dégagement mais aussi d’une immersion. Le lecteur, pris dans l’imminence d’une tempête annoncée mais qui tarde à venir, reste suspendu comme par enchantement parmi les éléments déchaînés du paysage qui s’offrent comme le symptôme des maux les plus déchirants de notre monde au moment de sa disparition possible.
L’espace fait signe par cette petite lumière que le narrateur perçoit tous les soirs et dont il décide d’aller chercher la source. Il part en quête de cette lueur et trouve, au terme d’un voyage dans une forêt animée, une petite maison où vit un enfant. Il parvient à établir un dialogue avec lui et une relation s’ébauche dans la correspondance parfaite des deux personnages. Cette correspondance offre au narrateur l’occasion d’un finale inattendu. |
Le cycliste de Tchernobyl, Javier SebastiánÉditions Métailié Un vieil homme hagard, entouré de sacs remplis de vêtements, est abandonné dans un self-service sur les Champs-Elysées. « Ne les laissez pas me tuer », c’est tout ce qu’il sait dire. Un coup de cœur de Hélène. |