Les choix des libraires
        - Dans la catégorie : littérature

Le Wok Machine à Lire guide vos lectures

Les choix des libraires


Le premier été

Le premier été, Anne Percin

Éditions du Rouergue
162 pages
16 €
Percin0-1241825.jpgAnne Percin est déjà appréciée pour d’excellents titres en littérature de jeunesse. Dans Le premier été, la narratrice revient sur la passion qu’elle a vécue à 15 ans lors d’une histoire étrange, dérangeante et finalement tragique. A l’époque, personne n’en a rien su et depuis elle vit étouffée par une culpabilité qu’elle ne devrait pas éprouver seule. Un roman poignant et troublant.


Myrha Tonic

Myrha Tonic, Dominique Dupart

éditions Léo Scheer
141 pages
16.50 €
myrha.jpgRue Myrha, la Goutte d’or, Château rouge, quartier des Orgues. Loin des clichés et des discours populistes, Dominique Dupart construit son roman comme une plongée dans ces quartiers populaires de Paris. Porté par une langue vivante, musicale, ce livre décrit la violence, la drogue, les descentes de police mais montre aussi les relations amicales et amoureuses, des rues animées, une vie sans cesse en mouvement. Certainement un des romans les plus audacieux et original de la rentrée littéraire.


Rouler, Christian Oster

Rouler, Christian Oster

éditions de l’Olivier
175 pages
15 €

OSTERarton232.gif« On ne sait pas grand-chose des raisons qui poussent le narrateur à quitter Paris et à rouler en direction de Marseille, ville qui s’est imposée à lui comme un mot plus que comme une destination. Le seul besoin de fuir ? Ce serait trop simple. N’a-t-il pas plutôt l’intuition que c’est justement en s’en remettant au hasard que la vie peut enfin apporter du neuf ? »

« Avec ce livre rempli d’échos et de réverbérations, de craquements et de soupirs retenus, Christian Oster poursuit en finesse sa quête du vide, ce trop-plein quotidien » (www.telerama.fr).


Jour de chance, Philippe Adam

Jour de chance, Philippe Adam

éditions Verticales
170 pages
16.5 €
Philippe Adam.gif« Ils jouent. De temps en temps ils gagnent, le plus souvent ils perdent. Et puis vient cette fois où les chiffres tombent, le gros lot, la chance avec tout au bout des millions, des dizaines et des centaines de millions, et alors là, c’est sûr, depuis le temps qu’ils en rêvent, on espère que pour eux la vie va changer. »

« Sur un ton décalé, Philippe Adam offre un sixième roman cynique mais très drôle, loufoque mais saisissant de réalisme. Avec une écriture vagabonde, l’auteur livre probablement son meilleur roman, avec ce style toujours aussi incisif, ces formules redoutables et un humour ravageur. Une satire formidable de notre société angoissée, dans laquelle l’argent est considéré comme l’unique protection. Un formidable travail d’analyse et un grand plaisir de lecture. » (www.livres.fluctuat.net).


La belle amour humaine, Lyonel Trouillot

La belle amour humaine, Lyonel Trouillot

éditions Actes Sud
169 pages
17 €
Trouillot,0-1241819.jpg« Dans un petit village côtier d’une île des Caraïbes, Anaïse, une jeune Occidentale est venue, sur les traces d’un père qu’elle a à peine connu, éclaircir l’énigme aux allures de règlement de comptes qui fonde son roman familial. Au fil de récits qu’elle recueille et qui, chacun à leur manière, posent une question essentielle : « Quel usage faut-il faire de sa présence au monde », se déploie, de la confrontation au partage, une cartographie de la fraternité nécessaire des vivants face aux appétits féroces de ceux qui tiennent pour acquis que le monde leur appartient. »

« La langue de Lyonel Trouillot est à la fois nerveuse et poétique, faite de douceur, de beauté et d’indocilité. Quant à sa réflexion, elle a une portée politique et philosophique. Mais rien n’est jamais morcelé ; aucune des facettes de cette écriture n’avance séparée. Sans doute parce que Lyonel Trouillot est vivant, tout simplement. Et sa langue, sa pensée avec lui, forcément. »
« La belle amour humaine est un voyage au coeur de l’humain. Il nous révèle ce qui est nécessaire à l’homme (aller vers l’autre, l’écouter, le comprendre). On en ressort grandi. Et heureux que ce caillou qu’est Haïti porte encore de si beaux fruits. » (www.lacauselitteraire.fr).


Les villes de la plaine, Diane Meur

Les villes de la plaine, Diane Meur

éditions Sabine Wespieser
372 pages
23 €
MEUR67699786.jpg« Dans une civilisation antique imaginaire, mais qui éveille en nous un curieux sentiment de familiarité, le scribe Asral se voit chargé de produire une copie neuve des lois. Grâce aux questions naïves de son garde Ordjéneb, il s’avise bientôt que la langue sacrée qu’il transcrit est vieillie et que la vraie fidélité à l’esprit du texte consisterait à le reformuler, afin qu’il soit à nouveau compris tel qu’il avait été pensé quatre ou cinq siècles plus tôt.
Peu à peu, cependant, le doute s’installe. Qui était Anouher, législateur mythique dont on a presque fait un dieu ? Ces lois qui soumettent à un contrôle de chaque instant la vie publique, les relations privées et jusqu’au corps des femmes, sont-elles toutes de sa main ? Et Asral a-t-il plus de chances de le savoir un jour que de se faire aimer de Djinnet, un jeune chanteur du faubourg des vanniers ?

C’est tout le talent de Diane Meur que de nous faire réfléchir aux grandes questions de la religion et de nos systèmes politiques par le biais de ce récit haletant, où souffle un vent de liberté jubilatoire et contagieux.
Entre drame et satire, roman d’amour et fable rationaliste un peu folle, se trouve ici campé un univers qu’on quitte à regret, et qui ne dépaysera pas trop les lecteurs de La Vie de Mardochée et des Vivants et les Ombres. »


Le héron de Guernica, Antoine Choplin

Le héron de Guernica, Antoine Choplin

éditions du Rouergue
158 pages
16 €

heron-guernica.jpg« Guernica, avril 1937. Jeune peintre autodidacte, Basilio passe son temps dans les marais à observer des hérons cendrés. Ce n’est pas qu’il se sente extérieur au conflit, il a même cherché à s’enrôler dans l’armée républicaine. Mais tandis que les bombardiers allemands sillonnent déjà le ciel, il s’acharne à rendre par le pinceau le frémissement invisible de la vie, dans les plumes d’un de ces oiseaux hiératiques. Dans quelques heures, Guernica sera une ville en cendres, mais c’est un peintre autrement célèbre qui va en rendre compte, magistralement.
L’un comme l’autre, pourtant, le petit peintre de hérons tout autant que le Picasso mondialement connu, nous interrogent sur les tragédies de la guerre et la nécessité de l’art pour en témoigner. »

« Ce roman est bouleversant tant par la poésie, la douceur et la sensualité de ce qu’il décrit, que par la dureté et l’horreur de ce qui va se passer. Chaque chapitre est décrit à la manière d’un tableau avec un pinceau d’une justesse incroyable… C’est superbe !!! » (www.leslivresdagathe.over-blog.com).

« Chaque chapitre de ce texte court et concis, est écrit par petites touches successives, à la façon d’un tableau. Le style d’Antoine Choplin, sobre et précis et néanmoins poétique, parvient, à travers des détails soigneusement choisis, à faire passer une multitude de sensations, d’émotions, d’images, qui font sens. »
« Un texte délicat, subtil, sensuel, plein d’humanité et d’intelligence, dont chaque mot résonne avec intensité. Un livre sombre par son sujet, que la magie de l’écriture rend aussi lumineux que le jaune de sa couverture (superbe). » (www.encres-vagabondes.com).


« Marcher, une philosophie », Frédéric Gros ; Petite Bibliothèque du marcheur, textes choisis et présentés par Frédéric Gros

Marcher, une philosophie, Frédéric Gros ; Petite Bibliothèque du marcheur, textes choisis et présentés par Frédéric Gros

éditions Flammarion, collection Champs
8,00 Euros
marcher.jpgSi vous êtes amateur de marche, vous serez enchanté par le travail de Frédéric Gros qui vous propose dans deux ouvrages, Petite Bibliothèque du marcheur et Marcher, une philosophie, une anthologie littéraire et une réflexion philosophique et spirituelle : au programme, pêle-mêle, Virginia Woolf, Pétrarque, Kant, Rimbaud, Gandhi…


« L angoisse de la première phrase », Bernard Quiriny,

L’angoisse de la première phrase, Bernard Quiriny

éditions Points
6,00 Euros
angoisse.jpgPour Bernard Quiriny, le monde est sens dessus dessous. Il pleut des philosophes, les écrivains commencent leurs livres par la deuxième phrase, les passe murailles s’échappent de leur prison de pierre et les villes se déplacent toutes seules. Un vaste méli-mélo insolite et poétique qui provoque l’enchantement.


« La mer noire », Kéthévane Davrichéwy

La mer noire, Kéthévane Davrichéwy

éditions 10/18
7,00 Euros
mer.jpgTamouna, vieille femme Géorgienne esseulée dans Paris, revient sur son passé, son premier amour Tamaz qui illumina son adolescence, sa fuite en France… Une berceuse calme et apaisante.


« Du lundi matin au samedi soir quatre fois par jour y passent », Hélène Briscoe

Du lundi matin au samedi soir quatre fois par jour y passent, Hélène Briscoe

éditions du Tigre
6,00 Euros
lundi.gifHélène Briscoe a interviewé des personnes qui parlent d’elles et de leur travail, pour la plupart, rencontrées au hasard, dans la rue, et qui ont accepté de passer plusieurs heures devant un micro. Ce ne sont pas des vies singulières que ce livre cherche à sauver, mais un peu de vie tout court, avec une force et une présence que bien des romans pourraient lui envier.


« Le choeur des femmes », Martin Winckler,

Le chœur des femmes, Martin Winckler

éditions Folio
8,90 Euros
choeur.jpgComment un jeune interne brillant, qui rêve de scalpels, d’incisions et de réparations, se retrouve dans un service de «médecine de la femme» qui met l’accent sur l’écoute et l’échange avec des patientes inquiètes voire désespérées. Une fois de plus, Martin Winckler nous embarque par son engagement et son habileté narrative. Une lecture addictive.