- Dans la catégorie : littérature
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Le Wok Machine à Lire guide vos lectures |
Le premier étéLe premier été, Anne PercinÉditions du Rouergue |
Myrha TonicMyrha Tonic, Dominique Dupartéditions Léo Scheer |
Rouler, Christian OsterRouler, Christian Osteréditions de l’Olivier
« Avec ce livre rempli d’échos et de réverbérations, de craquements et de soupirs retenus, Christian Oster poursuit en finesse sa quête du vide, ce trop-plein quotidien » (www.telerama.fr). |
Jour de chance, Philippe AdamJour de chance, Philippe Adaméditions Verticales « Sur un ton décalé, Philippe Adam offre un sixième roman cynique mais très drôle, loufoque mais saisissant de réalisme. Avec une écriture vagabonde, l’auteur livre probablement son meilleur roman, avec ce style toujours aussi incisif, ces formules redoutables et un humour ravageur. Une satire formidable de notre société angoissée, dans laquelle l’argent est considéré comme l’unique protection. Un formidable travail d’analyse et un grand plaisir de lecture. » (www.livres.fluctuat.net). |
La belle amour humaine, Lyonel TrouillotLa belle amour humaine, Lyonel Trouillotéditions Actes Sud « La langue de Lyonel Trouillot est à la fois nerveuse et poétique, faite de douceur, de beauté et d’indocilité. Quant à sa réflexion, elle a une portée politique et philosophique. Mais rien n’est jamais morcelé ; aucune des facettes de cette écriture n’avance séparée. Sans doute parce que Lyonel Trouillot est vivant, tout simplement. Et sa langue, sa pensée avec lui, forcément. » |
Les villes de la plaine, Diane MeurLes villes de la plaine, Diane Meuréditions Sabine Wespieser C’est tout le talent de Diane Meur que de nous faire réfléchir aux grandes questions de la religion et de nos systèmes politiques par le biais de ce récit haletant, où souffle un vent de liberté jubilatoire et contagieux. |
Le héron de Guernica, Antoine ChoplinLe héron de Guernica, Antoine Choplinéditions du Rouergue
« Ce roman est bouleversant tant par la poésie, la douceur et la sensualité de ce qu’il décrit, que par la dureté et l’horreur de ce qui va se passer. Chaque chapitre est décrit à la manière d’un tableau avec un pinceau d’une justesse incroyable… C’est superbe !!! » (www.leslivresdagathe.over-blog.com). « Chaque chapitre de ce texte court et concis, est écrit par petites touches successives, à la façon d’un tableau. Le style d’Antoine Choplin, sobre et précis et néanmoins poétique, parvient, à travers des détails soigneusement choisis, à faire passer une multitude de sensations, d’émotions, d’images, qui font sens. » |
« Marcher, une philosophie », Frédéric Gros ; Petite Bibliothèque du marcheur, textes choisis et présentés par Frédéric GrosMarcher, une philosophie, Frédéric Gros ; Petite Bibliothèque du marcheur, textes choisis et présentés par Frédéric Groséditions Flammarion, collection Champs |
« L angoisse de la première phrase », Bernard Quiriny,L’angoisse de la première phrase, Bernard Quirinyéditions Points6,00 Euros |
« La mer noire », Kéthévane DavrichéwyLa mer noire, Kéthévane Davrichéwyéditions 10/187,00 Euros |
« Du lundi matin au samedi soir quatre fois par jour y passent », Hélène BriscoeDu lundi matin au samedi soir quatre fois par jour y passent, Hélène Briscoeéditions du Tigre 6,00 Euros |
« Le choeur des femmes », Martin Winckler,Le chœur des femmes, Martin Winckleréditions Folio 8,90 Euros |







Anne Percin est déjà appréciée pour d’excellents titres en littérature de jeunesse. Dans Le premier été, la narratrice revient sur la passion qu’elle a vécue à 15 ans lors d’une histoire étrange, dérangeante et finalement tragique. A l’époque, personne n’en a rien su et depuis elle vit étouffée par une culpabilité qu’elle ne devrait pas éprouver seule. Un roman poignant et troublant.
Rue Myrha, la Goutte d’or, Château rouge, quartier des Orgues. Loin des clichés et des discours populistes, Dominique Dupart construit son roman comme une plongée dans ces quartiers populaires de Paris. Porté par une langue vivante, musicale, ce livre décrit la violence, la drogue, les descentes de police mais montre aussi les relations amicales et amoureuses, des rues animées, une vie sans cesse en mouvement. Certainement un des romans les plus audacieux et original de la rentrée littéraire.
« On ne sait pas grand-chose des raisons qui poussent le narrateur à quitter Paris et à rouler en direction de Marseille, ville qui s’est imposée à lui comme un mot plus que comme une destination. Le seul besoin de fuir ? Ce serait trop simple. N’a-t-il pas plutôt l’intuition que c’est justement en s’en remettant au hasard que la vie peut enfin apporter du neuf ? »
« Ils jouent. De temps en temps ils gagnent, le plus souvent ils perdent. Et puis vient cette fois où les chiffres tombent, le gros lot, la chance avec tout au bout des millions, des dizaines et des centaines de millions, et alors là, c’est sûr, depuis le temps qu’ils en rêvent, on espère que pour eux la vie va changer. »
« Dans un petit village côtier d’une île des Caraïbes, Anaïse, une jeune Occidentale est venue, sur les traces d’un père qu’elle a à peine connu, éclaircir l’énigme aux allures de règlement de comptes qui fonde son roman familial. Au fil de récits qu’elle recueille et qui, chacun à leur manière, posent une question essentielle : « Quel usage faut-il faire de sa présence au monde », se déploie, de la confrontation au partage, une cartographie de la fraternité nécessaire des vivants face aux appétits féroces de ceux qui tiennent pour acquis que le monde leur appartient. »
« Dans une civilisation antique imaginaire, mais qui éveille en nous un curieux sentiment de familiarité, le scribe Asral se voit chargé de produire une copie neuve des lois. Grâce aux questions naïves de son garde Ordjéneb, il s’avise bientôt que la langue sacrée qu’il transcrit est vieillie et que la vraie fidélité à l’esprit du texte consisterait à le reformuler, afin qu’il soit à nouveau compris tel qu’il avait été pensé quatre ou cinq siècles plus tôt.
« Guernica, avril 1937. Jeune peintre autodidacte, Basilio passe son temps dans les marais à observer des hérons cendrés. Ce n’est pas qu’il se sente extérieur au conflit, il a même cherché à s’enrôler dans l’armée républicaine. Mais tandis que les bombardiers allemands sillonnent déjà le ciel, il s’acharne à rendre par le pinceau le frémissement invisible de la vie, dans les plumes d’un de ces oiseaux hiératiques. Dans quelques heures, Guernica sera une ville en cendres, mais c’est un peintre autrement célèbre qui va en rendre compte, magistralement.
Si vous êtes amateur de marche, vous serez enchanté par le travail de Frédéric Gros qui vous propose dans deux ouvrages, Petite Bibliothèque du marcheur et Marcher, une philosophie, une anthologie littéraire et une réflexion philosophique et spirituelle : au programme, pêle-mêle, Virginia Woolf, Pétrarque, Kant, Rimbaud, Gandhi…
Pour Bernard Quiriny, le monde est sens dessus dessous. Il pleut des philosophes, les écrivains commencent leurs livres par la deuxième phrase, les passe murailles s’échappent de leur prison de pierre et les villes se déplacent toutes seules. Un vaste méli-mélo insolite et poétique qui provoque l’enchantement.
Tamouna, vieille femme Géorgienne esseulée dans Paris, revient sur son passé, son premier amour Tamaz qui illumina son adolescence, sa fuite en France… Une berceuse calme et apaisante.
Hélène Briscoe a interviewé des personnes qui parlent d’elles et de leur travail, pour la plupart, rencontrées au hasard, dans la rue, et qui ont accepté de passer plusieurs heures devant un micro. Ce ne sont pas des vies singulières que ce livre cherche à sauver, mais un peu de vie tout court, avec une force et une présence que bien des romans pourraient lui envier.
Comment un jeune interne brillant, qui rêve de scalpels, d’incisions et de réparations, se retrouve dans un service de «médecine de la femme» qui met l’accent sur l’écoute et l’échange avec des patientes inquiètes voire désespérées. Une fois de plus, Martin Winckler nous embarque par son engagement et son habileté narrative. Une lecture addictive.