- Dans la catégorie : poche
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Le Wok Machine à Lire guide vos lectures |
Home, Toni MorrisonÉditions 10/18
Un coup de cœur de Hélène. |
Eux sur la photo, Hélène GesternÉditions Arléa
Un coup de cœur de Hélène. |
Les solidarités mystérieuses, Pascal QuignardÉditions Gallimard
Un coup de cœur de Hélène. |
Fontamara, Ignazio SiloneÉditions Grasset
Un choix de Bertrand |
Pourquoi être heureux quand on peut être normal ?, Jeanette WintersonÉditions du Seuil
Un choix de Faustine et Valentine |
Trois premiers romans de la tétralogie de Jean-Philippe Toussaint
C’est l’histoire d’une rupture amoureuse, une nuit, à Tokyo. C’est la nuit où nous avons fait l’amour ensemble pour la dernière fois. Mais combien de fois avons-nous fait l’amour ensemble pour la dernière fois ? Je ne sais pas, souvent.
Pourquoi m’a-t-on offert un téléphone portable le jour même de mon arrivée en Chine ? Pour me localiser en permanence, surveiller mes déplacements et me garder à l’oeil ? J’avais toujours su inconsciemment que ma peur du téléphone était liée à la mort - peut-être au sexe et à la mort - mais, jamais avant cette nuit de train entre Shanghai et Pékin, je n’allais en avoir l’aussi implacable confirmation.
L’orage, la nuit, le vent, la pluie, le feu, les éclairs, le sexe et la mort. Plus tard, en repensant aux heures sombres de cette nuit caniculaire, je me suis rendu compte que nous avions fait l’amour au même moment, Marie et moi, mais pas ensemble. |
Un logique nommé Joe, Murray LeinsterÉditions Le Passager clandestin
L’éditeur : « La collection « Dyschroniques » exhume des nouvelles de science-fiction empruntées aux grands noms comme aux petits maîtres du genre, tous unis par une même attention à leur propre temps, un même génie visionnaire et un imaginaire sans limites. Ils interrogent la marche du monde, l’état des sociétés et l’avenir de l’Homme. Quand les futurs d’hier rencontrent notre présent… » Danielle : « Tous les titres de la collection sont des petits bijoux…mais celui-ci est mon préféré ! » En conclusion, un choix unanime.
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Cercle, Yannick HaenelEditions Gallimard
Un homme décide, un matin, de ne plus aller à son travail. Il se met à errer dans Paris. Son odyssée le conduit en Europe de l’Est, passant par Berlin, Varsovie et Prague. Cette expérience de liberté lui donne accès à un étrange phénomène dans lequel se concentrent le secret de la jouissance et la destruction qui régit le monde. Porté par la dimension poétique du réel, il découvre ce qu’il nomme l’existence absolue. Un choix de Faustine |
Le mystérieux tableau ancienLe mystérieux tableau ancien, He Jiahong, traduit du chinois par Marie-Claude Cantournet-Jacquet et Xiaomin Giafferri-Huangéditions de l’Aube12,00 Euros |
OrigineOrigine, Diana Abu-Jaber, traduit de l’anglais par Edith Ochséditions Points8,00 Euros |
Le koala tueurLe koala tueur, Kenneth Cook, traduit de l’anglais par Mireille Vignoléditions Le Livre de Poche 6,00 Euros |
26662666, Roberto Bolaño, traduit de l’espagnol par Robert Amutioéditions Folio 13,50 Euros |







Frank Money est Noir, brisé par la guerre de Corée, en proie à une rage folle. Il doit retrouver à Atlanta sa jeune soeur Cee, gravement malade, afin de la ramener dans la ville de leur enfance en Géorgie – «le pire endroit du monde». S’engage pour lui un périple dans l’Amérique ségrégationniste des années 1950 où dansent toutes sortes de démons. Avant de trouver, peut-être, l’apaisement. Parabole épurée, violemment poétique, Home conte avec une grâce authentique la mémoire marquée au fer d’un peuple et l’épiphanie d’un homme.
Une petite annonce dans un journal : Hélène cherche la vérité sur sa mère, morte lorsqu’elle avait trois ans. Son seul indice : deux noms sur une photographie retrouvée dans des papiers de famille. Une réponse arrive : Stéphane a reconnu son père. Commence alors une correspondance, parsemée de détails, d’abord ténus puis plus troublants. Patiemment, Hélène et Stéphane remontent le temps jusqu’à ce que leurs histoires se répondent.
«Ce n’était pas de l’amour, le sentiment qui régnait entre eux deux. Ce n’était pas non plus une espèce de pardon automatique. C’était une solidarité mystérieuse. C’était un lien sans origine dans la mesure où aucun prétexte, aucun événement, à aucun moment, ne l’avait décidé ainsi.»
1929, l’Italie fasciste. A Fontamara, petit village des Abruzzes, l’arrivée du Cavaliere Pelino sème le malheur parmi la population de cafoni (paysans misérables opprimés depuis toujours). Silone raconte leur combat et face à la mécanique fatale de l’oppression, pose la question cruciale : « Que faire? ».
Récit autobiographique de la quête d’identité de l’auteure, et à travers elle, celle des femmes engagées dans la bataille pour leur liberté. Mères, amantes, amies, écrivains, modèles, adorées ou honnies, J. Winterson leur rend hommage dans ces mémoires d’une jeune fille issue du prolétariat de Manchester.
Avant ou après, il vous faudra également lire Les oranges ne sont pas les seuls fruits ! Un roman autobiographique dans lequel l’auteure évoque son enfance au sein d’une famille très pieuse (c’est peu dire) et ses premières relations homosexuelles.
Fuir
La vérité sur Marie
La quatrième de couverture : « En 1946, Murray Leinster imagine les dérives d’un réseau informatique mondial. »
« « C’est maintenant qu’il faut reprendre vie. » Aussitôt, il y a eu une série d’étincelles autour de ma tête, puis la phrase s’est enroulée autour de mes épaules en y traçant des lignes rouges, orange, jaunes ; elle a cheminé le long de mon bras, lentement, jusqu’à ma main qui s’est gorgée d’un sang bleu-noir. C’est ainsi que ce livre a commencé à s’écrire. Un calme étrange fleurissait dans ma tête. Laisse faire, me disais-je, surtout laisse faire : un passage va s’ouvrir, et ce passage, tu l’appelleras Cercle.»
Le mystérieux tableau ancien mêle avec un talent précieux la force d’une enquête parfaitement construite (autour de la brutale perte de mémoire d’un chercheur dans l’industrie pharmaceutique) et le charme du mystère pékinois. Un livre drôle et cultivé, séduisant et inquiétant à la fois.
Origine est le premier roman traduit en français de Diana Abu-Jaber, on l’espère suivi de nombreux autres. Roman noir, glacial sur la quête d’identité.
Quinze histoires, quinze rencontres improbables et pourtant basées sur des faits réels, avec la faune «humaine et animale» du coeur sauvage de l’Australie. Autodérision, loufoquerie, humour : l’autre face de ce grand conteur qu’est Kenneth Cook.
2666 décrit la lente, violente et tragique déambulation de Roberto Bolaño et constitue l’occasion d’une émouvante et superbe méditation sur le mal, la mort et l’histoire.