- Dans la catégorie : littérature traduite
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Le Wok Machine à Lire guide vos lectures |
Neverhome, Laird Hunt, traduit de l’anglais (USA) par Anne-Laure Tissutéditions Actes Sud Un choix de Stéphanie. |
Une Antigone à Kandahar , Joydeep Roy-Bhattacharya, traduit de l’anglais (Inde) par Antoine Bargeléditions Gallimard Un choix de Danielle. |
Montecristo, Martin Suter, traduit de l’allemand par Olivier MannoniChristian Bourgois éditeur |
Délivrances, Toni Morisson, traduit de l’anglais (USA) par Christine LaferrièreChristian Bourgois éditeur Au centre du récit, une jeune femme qui se fait appeler Bride. La noirceur de sa peau lui confère une beauté hors norme. Au fil des ans et des rencontres, elle connaît doutes, succès et atermoiements. Mais une fois délivrée du mensonge – à autrui ou à elle-même – et du fardeau de l’humiliation, elle saura, comme les autres, se reconstruire et envisager l’avenir avec sérénité. Un grand coup de cœur d’Hélène. |
Fable d’amour, Antonio Moresco, traduit de l’italien par Laurent Lombardéditions Verdier Fût-il le plus pur, l’amour a-t-il vocation à durer ? Mais puisque l’amour est sans pourquoi, doit-on chercher plus d’explications à ce qui le tue qu’à ce qui le fait naître ? Et si la fable était le seul mode pour raconter aujourd’hui la puissance d’aimer ? Un choix de Maud. |
Le petit déjeuner des champions, Kurt Vonnegutéditions Gallmeister Le plus grinçant des satiristes outre-Atlantique, géant trop rare de la littérature américaine. |
Un parfum de jitterbug, Tom Robbinséditions Gallmeister Un conte fin et drôle sur le parfum, la mort et la betterave. |
Une terre d’ombre, Ron Rashéditions Points Un mystérieux et muet joueur de flûte rythme cette histoire de méfiance et de suspicion… |
Il était une fois Morris Jones, Ran Walkeréditions Autrement Laissez-vous surprendre par l’histoire de ce bluesman et de l’auteur qui va raconter son histoire. On y parle d’amour, de transmission et de la passion du blues. |
Mère et le crayon, Josef Winkleréditions Verdier Six ans après Requiem pour un père, Josef Winkler nous livre aujourd’hui son « requiem pour une mère ». » |
Maison des autresSuivi de Un moment comme ça, Silvio D’Arzoéditions Verdier Chef d’œuvre. |
Abel dans la forêt profonde, Aron Tamasiéditions Héros-Limite Abel est une forte tête! Quel sens de la répartie! Mais quand son père l’envoie travailler comme garde champêtre il se retrouve confronté au monde des adultes. Sans scrupules et retors… La verve d’Abel s’étiole. Mais il a des ressources. |







Dans la ferme de l’Indiana qui l’a vue grandir, Constance jouit enfin, auprès de son compagnon, d’un bonheur tranquille. Mais lorsque la guerre de Sécession éclate et que Bartholomew est appelé à rejoindre les rangs de l’armée de l’Union, c’est elle qui, travestie en homme, prend sans hésitation, sous le nom d’Ash Thompson, la place de cet époux que sa santé fragile rend inapte à une guerre qu’elle considère comme impensable de ne pas mener.
Une base américaine de la province de Kandahar en Afghanistan. Au loin, on distingue la silhouette d’une femme enveloppée dans sa burqa. Elle est descendue de la montagne en fauteuil roulant, puisque ses jambes ont été arrachées. Elle vient réclamer le corps de son frère, un chef tribal pachtoun abattu lors d’une offensive lancée contre les Américains.
Jonas Brand est reporter vidéo à Zurich. Spécialisé dans les émissions people, il rêve un jour de tourner Montecristo, un long métrage de fiction dont on lui a jusqu’alors refusé le financement.
Dans son onzième roman, qui se déroule à l’époque actuelle, Toni Morrison décrit sans concession des personnages longtemps prisonniers de leurs souvenirs et de leurs traumatismes.
« Fable d’amour, écrit Moresco, raconte une histoire d’amour entre deux personnages qu’il serait impossible d’imaginer plus éloignés : un vieux clochard qui ne se souvient plus de rien et qui a pratiquement perdu la raison, et une fille merveilleuse. C’est l’histoire d’une de ces rencontres qu’on croit impossibles mais qui peuvent avoir lieu dans les territoires libres et absolus de la fable, et aussi quelquefois dans la vie. »
« Voici l’histoire d’une rencontre entre deux hommes solitaires, maigrichons et plus tout jeunes. Le premier, Kilgore Trout, obscur auteur de science-fiction, passe ses soirées à prédire l’apocalypse à son seul ami, une perruche du nom de Bill. Quant à Dwayne Hoover, riche concessionnaire Pontiac dont l’unique compagnon est un chien nommé Sparky, il est sur le point de perdre la tête. Lorsque, au cours d’un festival d’art, Kilgore Trout rencontre Dwayne, celui-ci a lu un de ses romans et cette lecture va le transformer en monstre.
« Une serveuse de tacos qui joue les apprenties chimistes, une parfumeuse déchue qui prépare son come-back et un excentrique « nez » des hautes sphères de l’industrie s’interrogent : qui donc leur envoie des betteraves sans le moindre message ? La clé du mystère se trouve peut-être au coeur de l’épopée d’Alobar, un roi du VIIe siècle qui, fuyant la mort, se retrouvera en Bohême où il découvrira le secret de l’immortalité en compagnie d’une jeune Indienne fascinée par les essences.
« Laurel Shelton et son frère Hank vivent au fond d’un vallon encaissé des Appalaches. Marquée par une tache de naissance, Laurel est considérée comme une sorcière. Hank, revenu de la Première Guerre mondiale, y a laissé une main. Isolés, bannis, ils mènent une vie fastidieuse et solitaire. Mais lorsque Laurel rencontre un mystérieux joueur de flûte, sa vie bascule. »
« La silhouette, tout au fond de la maison, était grande, sombre, mince.
« Tout commence en Inde, à Ellorâ, où le narrateur déambule sans fin dans des temples bouddhistes creusés dans le roc. De temps à autre, il se plonge dans la lecture du bref journal d’Ilsé Aichinger, Kleist, mousse, faisans. Une phrase le transporte soudain en 1943, le jour où son grand-père reçoit un courrier lui annonçant qu’Adam, le troisième de ses fils, est mort au front, comme ses deux frères avant lui. La mère du narrateur apprend la triste nouvelle par cette formule elliptique : « Notre Adam rentre aussi, mais autrement… »
« Ici, en haut, il y a une certaine heure. Les ravines et les bois, les sentiers et les pâturages deviennent d’une couleur vieille rouille, puis violette, puis bleue : dans le soir naissant, les femmes soufflent sur leurs réchauds, penchées au-dessus des marches, et le bruit des clarines de bronze arrive clairement jusqu’au village. Les chèvres se montrent aux portes avec des yeux qui semblent les nôtres. »
« Après quoi je me dis : quelle créature mystérieuse que l’homme ! Le jour, il lutte contre ce qui est, et la nuit il lutte contre ce qui n’est pas. Et lorsque le jour et la nuit passent, ce qui avait existé devient parfaitement identique à ce qui n’avait pas existé. Quelle curieuse créature ! Il a tant d’intelligence, qu’il est capable de fabriquer une arme en acier, comme il est capable d’inventer le diable du néant, mais il ne pourra jamais deviner ce qui arrivera demain, pourtant, il aurait été facile de deviner avant-hier ce qui allait arriver hier. »