- Dans la catégorie : littérature traduite
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Le Wok Machine à Lire guide vos lectures |
La vague de l’océan, Ambrose BierceInterférences Ce petit recueil inédit en français est de la veine des Fables Fantasques : Bierce s’abandonne ici à un délire presque surréaliste, dont l’extravagance balance allègrement par-dessus bord conventions littéraires, personnages, narrateur – et lecteurs. » Que de naufrages !!! |
Le boxeur polonais, Eduardo Halfon- Une pépite ! |
Banjo: une histoire sans intrigue. , Claude McKayéditions de l’Olivier |
Passé imparfait, Julian Felloweséditions 10/18 Ce roman, très agréable, suit des personnages un peu mélancoliques face à la disparition de la société et des usages qui la structuraient à l’aube des années 60 et du « swinging London ». |
Que faire de ce corps qui tombe, John D’Agata, Jim FingalVies parallèles, Ixelles (belgique) Que dire de cette tentative étrange? Que c’est un exercice ludique, enthousiasmant et fascinant ! |
Plus haut que la mer, Francesca Melandriéditions Gallimard Avec Plus haut que la mer, Francesca Melandri livre un deuxième roman incisif et militant, une superbe histoire d’amour et d’idées qui est aussi une subtile réflexion sur le langage, celui de la politique et celui du monde dans lequel nous vivons. » Un livre qui fait du bien! |
Esprit d’hiver, Laura Kasischkeéditions Le Livre de Poche |
Gretel and the dark, Eliza GranvilleMirobole éditions, Bordeaux Voici un premier roman noir et puissant où l’imaginaire des contes de fées se confronte à la symbolique nazie. |
Rien dans les poches, Dan Fanteéditions Points |
L’amie prodigieuse : enfance, adolescence, Elena Ferranteéditions Gallimard Formidable voyage dans Naples et dans l’Italie du boom économique, L’amie prodigieuse trace le portrait de deux héroïnes inoubliables, qu’Elena Ferrante traque avec passion et tendresse jusqu’au plus profond de leur âme. » Bouleversante histoire d’amitié dans les quartiers pauvres de Naples. |
Ca aussi, ça passera, Milena Busquetséditions Gallimard « Comme une Françoise Sagan contemporaine avec la spontanéité aigre-douce d’un Woody Allen. » Tendre. Drôle. Émouvant. Léger et/ou grave. |
Miniaturiste, Jessie Burtonéditions Gallimard « Si vous avez aimé Le Chardonneret de Donna Tartt, vous adorerez ce livre. » Avec ce récit vous aurez l’impression de passer à l’intérieur d’un des tableaux des maîtres flamands. |







« A jamais marqué par les massacres de la guerre de Sécession qui inspirèrent ses plus beaux récits, possédé par le démon de l’aventure qui l’entraîna dans la conquête de l’Ouest, la ruée vers l’or et la révolution mexicaine, grand pourfendeur de la bêtise et de l’hypocrisie dans ses chroniques journalistiques qui le rendirent célèbre aux Etats-Unis à la fin du XIXe siècle, Bierce l’Amer reste dans l’histoire de la littérature américaine l’un des grands maîtres du macabre et de l’humour noir.
« Un enfant est fasciné par les cinq chiffres tatoués à l’encre verte que son grand-père, né à Lodz, en Pologne, porte sur son avant-bras gauche. Le vieillard explique qu’il s’agit de son numéro de téléphone… reproduit là pour ne pas l’oublier. Le mystère, jamais abordé en famille, reste entier jusqu’à un après-midi pluvieux, quand le grand-père raconte à son petit-fils comment il a survécu dans le camp d’Auschwitz. Mais faut-il croire à ce récit ? Est-il unique ? Et où se situe la frontière entre réalité et littérature ? »
« Marseille, 1929. Lincoln Agrippa Daily, alias Banjo (comme l’instrument dont il joue dans les bars), docker occasionnel, est un Noir américain en quête de plaisirs et d’aventures. Dans cette ville légendaire pour tous les marins du monde, il déambule, en compagnie d’amis et de connaissances de passage. C’est dans les bas-fonds, les lieux clandestins, les rades plus ou moins louches qu’ils rencontrent prostitué(e)s et maquereaux, voyous en tout genre, marins en bordée… et surtout, des musiciens.
« Une invitation de Damian Baxter ? Voilà qui est inattendu ! Cela fait près de quarante ans qu’ils sont fâchés ! Inséparables durant leurs études à Cambridge, leur indéfectible amitié s’est muée en une haine féroce, à la suite de mystérieux événements survenus lors de vacances au Portugal en 1970. Après de déconcertantes retrouvailles, la révélation tombe : riche, à l’article de la mort, Damian charge le narrateur, sur la foi d’une lettre anonyme, de retrouver parmi ses ex-conquêtes – six jeunes filles huppées qu’ils fréquentaient alors – la mère de son enfant. Un voyage vers le passé plein de fantômes et de stupéfiantes révélations… Avec une verve élégante, le créateur de la série Downton Abbey signe un portrait au vitriol de l’aristocratie anglaise bousculée par les sixties. »
« Le 13 juillet 2002, à 18 h 01 min 43 s, tout en haut de la tour du Stratosphere Hotel de Las Vegas, Levi Presley enjambait la rambarde qui le séparait du vide. 350 mètres plus bas, soit 9 secondes plus tard, il trouvait la mort sur l’asphalte de la rue ramolli par la chaleur d’un été torride. Il pratiquait le taekwondo. Il avait 16 ans.
« 1979. Paolo et Luisa prennent le même bateau, chacun de son côté, pour se rendre sur l’Île. Mais ce n’est pas un voyage d’agrément, car c’est là que se trouve la prison de haute sécurité où sont incarcérés le fils de Paolo et le mari de Luisa. Ce dernier est un homme violent qui, après un meurtre commis sous le coup de la colère, a également tué un surveillant en prison, tandis que le premier a été reconnu coupable de plusieurs homicides politiques sur fond de révolution prolétarienne. L’homme et la femme ne se connaissent pas : Paolo est professeur de philosophie, mais il n’enseigne plus ; Luisa, elle, est agricultrice et élève seule ses cinq enfants. À l’issue du voyage et de la brève visite qu’ils font au parloir de la prison, ils ne peuvent repartir comme ils le devraient, car le mistral souffle trop fort. Ils passent donc la nuit sur l’Île, surveillés par un agent, Pierfrancesco Nitti, avec qui une étrange complicité va naître. Pour ces trois êtres malmenés par la vie, cette nuit constitue une révélation et, peut-être aussi, un nouveau départ.
« Lorsqu’elle se réveille ce matin-là, Holly, angoissée, se précipite dans la chambre de sa fille. Tatiana dort encore, paisible. Pourtant rien n’est plus comme avant en ce jour de Noël. Dehors, le blizzard s’est levé ; les invités ne viendront pas. Au fil des heures, ponctuées par des appels téléphoniques anonymes, Tatiana devient irascible, étrange, inquiétante. Holly se souvient : l’adoption de la fillette si jolie, treize ans auparavant, en Sibérie… Elle s’interroge : «Quelque chose les aurait suivis depuis la Russie jusque chez eux ?» Un huis clos glaçant entre une mère et sa fille. »
« Voici la sombre et fascinante histoire de deux mondes parallèles.
« Alcoolique notoire et dément occasionnel, Bruno Dante est en pleine tempête existentielle. Au sortir d’une énième cure de désintoxication, il apprend que son père est en train de mourir. Pour rallier la Californie, il vole une voiture, emprunte une carte bleue, embarque un chien et s’enfuit. Litres de whisky et tonnes de cigarettes alimenteront sa fureur de survivre et lui donneront le goût de l’écriture. »
« Naples, fin des années cinquante. Deux amies, Elena et Lila, vivent dans un quartier défavorisé de la ville, leurs familles sont pauvres et, bien qu’elles soient douées pour les études, ce n’est pas la voie qui leur est promise. Lila, la surdouée, abandonne rapidement l’école pour travailler avec son père et son frère dans leur échoppe de cordonnier. En revanche, Elena est soutenue par son institutrice, qui pousse ses parents à l’envoyer au collège puis, plus tard, au lycée, comme les enfants des Carracci et des Sarratore, des familles plus aisées qui peuvent se le permettre. Durant cette période, les deux jeunes filles se transforment physiquement et psychologiquement, s’entraident ou s’en prennent l’une à l’autre. Leurs chemins parfois se croisent et d’autres fois s’écartent, avec pour toile de fond une Naples sombre mais en ébullition, violente et dure. Des chemins qui les conduiront, après le passage par l’adolescence, à l’aube de l’âge adulte, non sans ruptures ni souffrances.
« C’est l’été, la saison préférée de Blanca. Après le décès de sa mère, elle quitte Barcelone pour s’installer dans la maison de vacances familiale de Cadaqués. Sur cette terre riche des souvenirs de son enfance, sous le soleil de la Méditerranée, elle cherche l’apaisement. Mais elle ne part pas seule, une troupe disparate et invraisemblable l’accompagne : ses deux ex-maris, les fils qu’elle a eus d’eux, ses amies Sofía et Elisa, son amant Santi et, bien entendu, sa mère défunte, à qui elle ne cesse de parler par-delà la mort, tant cette disparition lui semble difficile et inacceptable.
« Nella Oortman n’a que dix-huit ans ce jour d’automne 1686 où elle quitte son petit village pour rejoindre à Amsterdam son mari, Johannes Brandt. Homme d’âge mûr, il est l’un des marchands les plus en vue de la ville. Il vit dans une opulente demeure au bord du canal, entouré de ses serviteurs et de sa soeur, Marin, une femme restée célibataire qui accueille Nella avec une extrême froideur. En guise de cadeau de mariage, Johannes offre à son épouse une maison de poupée, représentant leur propre intérieur, que la jeune fille entreprend d’animer grâce aux talents d’un miniaturiste. Les fascinantes créations de l’artisan permettent à Nella de lever peu à peu le voile sur les mystères de la maison des Brandt, faisant tomber les masques de ceux qui l’habitent et mettant au jour de dangereux secrets.