|
Le Wok Machine à Lire guide vos lectures |
Le cinéma italienLe cinéma italien, Jean-Antoine Giliéditions de la Martinière |
Triptyque : trois études sur Francis BaconTriptyque : trois études sur Francis Bacon, Jonathan Littelléditions Gallimard |
Qi Baishi : le peintre habitant temporaire des miragesQi Baishi : le peintre habitant temporaire des mirages, traduit du chinois par Patricia Battoéditions Philippe Picquier |
Works on paperWorks on paper, David Lynchéditions Fondation Cartier pour l’art contemporain 258 pages |
GitansGitans, Joseph Koudelkaéditions Delpire |
Jack London photographeJack London photographe, photographies de Jack London, textes de Jeanne Campbell Reesman, Sara S. Hodson,éditions Phébus |
Le Grand Partout, William T. Vollmann, traduit de l’américain par Clément BaudeLe Grand Partout, William T. Vollmann, traduit de l’anglais (États-Unis) par Clément Baudeéditions Actes Sud |
MiséricordeMiséricorde, Jissi Adler-Olsen, traduit du danois par Monique Christiansenéditions Albin Michel
|
Le premier étéLe premier été, Anne PercinÉditions du Rouergue |
Myrha TonicMyrha Tonic, Dominique Dupartéditions Léo Scheer |
Le Livre Blanc de Rafael HorzonLe Livre Blanc de Rafael Horzon, Rafael Horzon, traduit de l’allemand par Jörg Stickan et Sacha Zilberfarbéditions Attila |
Perv, une histoire d’amourPerv, une histoire d’amour, Jerry Stahl, traduit de l’anglais (États-Unis) par Philippe Aronsonéditions 13e Note |







Le cinéma italien, un monument ! Des premières heures du cinéma muet jusqu’au film de Nani Moretti, Habemus Papam, Le cinéma italien nous entraîne dans une plongée à travers l’histoire des films qui ont marqué chacun leur époque. Des Amants diaboliques de Visconti à Fellini, tout y passe, pour notre plus grand plaisir. Un livre qui donne envie de voir et revoir les chefs d’œuvres des cinéastes italiens.
Des rétrospectives de l’œuvre de Francis Bacon, ont eu lieu en 2009 et 2010. L’écrivain Jonathan Littell en a profité pour étudier en profondeur l’univers de cet artiste qui le passionne depuis toujours. Dans cet essai, richement illustré, l’auteur revient sur le plus célèbre des triptyques du peintre, Trois études de figures au pied d’une crucifixion, et nous aide à comprendre cette œuvre qui a fait scandale à sa sortie en 1945, ainsi qu’à mieux cerner le travail et la personnalité complexe de Bacon.
Dans un magnifique ouvrage, les éditions Philippe Picquier nous font redécouvrir les estampes de Qi Baishi. Cet homme modeste a su insuffler à ses peintures une poésie et une force rares. Qu’il s’agisse de crevettes ou de fruits, le trait est toujours léger et incroyablement expressif ; Qi Baishi est maître dans l’art de donner la vie avec un minimum de moyens.
Il n’est plus besoin de présenter David Lynch, cinéaste polyvalent et doué de multiples talents : peintre, musicien ou encore photographe. Ce que l’on sait peut-être moins c’est que depuis son adolescence dans les années 60, Lynch dessine compulsivement sur tous les supports qui lui sont présentés : post-it, pochettes d’allumettes, serviettes en papier, sous-main… Toutes ces œuvres avaient été présentées en 2007 à la fondation Cartier pour l’art contemporain lors de l’exposition « David Lynch – The Air is on Fire ». Les voici réunies dans cet ouvrage unique et rare rassemblant plus de 600 dessins qui font preuve d’une grande diversité graphique et stylistique. Voici qui nous offre un aperçu unique du processus créatif de l’artiste.
Photographe tchèque né en 1938, lauréat du prix Robert Capa et membre de l’agence Magnum, Josef Koudelka est surtout connu pour ses photographies qui reflètent les déchirements et les révoltes de son pays. Mais ses premières images sont bien différentes, puisqu’entre 1962 et 1971, il suit la vie des gitans en Tchécoslovaquie, Roumanie, Hongrie, France et Espagne. C’est ce que nous présente cet ouvrage à travers 109 photographies qui témoignent de l’immense talent de cet artiste, et qui sont accompagnées d’un texte du sociologue Will Guy retraçant la migration des Roms.
Le monde au début du XXe siècle vu par Jack London : à travers quelques 300 pages de clichés, on parcourt le monde de San Francisco au Mexique en passant par la Mandchourie. Pages après pages, on se laisse captiver par la puissance des photos en noir et blanc d’un homme aux talents multiples.
Vollmann nous embarque avec son ami Steve Jones en direction du grand partout. Pour cela il nous raconte ses voyages en train de marchandise et nous fait découvrir un monde où les hobos s’opposent aux « citoyens », un monde où l’on « resquille » en tentant d’échapper aux « bourins ». On prend des risques avec lui, on attend des heures au « triage », on part vers l’ouest croyant partir vers l’est, mais au final en lisant ce livre on se croit en pleine traversée des États-Unis et on n’a qu’une envie, trouver un train, monter dedans, se cacher et aller là où il nous porte, vers le grand partout.
Un bon polar nordique, bien efficace. Les personnages et l’intrigue sont originaux. On apprécierait une suite…
Anne Percin est déjà appréciée pour d’excellents titres en littérature de jeunesse. Dans Le premier été, la narratrice revient sur la passion qu’elle a vécue à 15 ans lors d’une histoire étrange, dérangeante et finalement tragique. A l’époque, personne n’en a rien su et depuis elle vit étouffée par une culpabilité qu’elle ne devrait pas éprouver seule. Un roman poignant et troublant.
Rue Myrha, la Goutte d’or, Château rouge, quartier des Orgues. Loin des clichés et des discours populistes, Dominique Dupart construit son roman comme une plongée dans ces quartiers populaires de Paris. Porté par une langue vivante, musicale, ce livre décrit la violence, la drogue, les descentes de police mais montre aussi les relations amicales et amoureuses, des rues animées, une vie sans cesse en mouvement. Certainement un des romans les plus audacieux et original de la rentrée littéraire.
Ça commence au lycée, ça se termine dans la chaleur moite et hypnotique d’une Cadillac. Comment en arrive-t-on là? Pour Bobby Starck, 16 ans, fraîchement dépucelé, tout s’enchaîne le plus normalement du monde. De sa mère qui carbure aux médicaments, à Michelle, son amour d’enfance convertie à la secte des Hare Krishna, la vie de Bobby est réellement hors norme.