Les rencontres de novembre 2015


Aleph, atelier d’écriture

Lundi 2 novembre

De 11h30 à 13h30

Le prochain atelier ouvert d’Aleph Écriture à la Machine à Lire.

Animé par Arlette Mondon-Neycensas, formatrice en écriture littéraire, autour du livre de Delphine de Vigan : D’après une histoire vraie aux éditions JC Lattès.

Inscription : 06.84.35.99.60. ou a.mondon@aleph-ecriture.fr, participation : 10 €.

Yves Ravey

Mardi 3 novembre

18h30

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À l’occasion de la parution de son roman Sans état d’âme (éditions de Minuit).

Yves Ravey est né en 1953 à Besançon. Il enseigne les lettres et les arts plastiques. Romancier et dramaturge, il est l’auteur de nombreux ouvrages dont les romans La Table des singes aux éditions Gallimard (1989) et aux éditions de Minuit : Bureau des illettrés (1992), Le Cours classique (1995), Alerte (1996), L’Épave (2006), Bambi Bar (2008), Enlèvement avec rançon (2010), Un notaire peu ordinaire (2013), La Fille de mon meilleur ami (2014).

« On ne dira jamais assez la méthodique densité des fictions d’Yves Ravey. Une accumulation de notations et de détails insérés dans les histoires racontées sous des angles inattendus, qui agissent en impitoyables révélateurs d’un état des choses. Situant cette œuvre au plus haut du réalisme contemporain. [...] Un étourdissant jeu du chat et de la souris commence, qui se présente comme une merveille de roman noir. Suspense, exposition au goutte à goutte des enjeux, prégnance des arrière-plans, raffinement de l’action et maîtrise millimétrée de l’écriture donnent au récit une intensité et une épaisseur incomparables. En faisant sans conteste l’un des textes les plus talentueux de la rentrée. »  (Jean-Claude Lebrun, L’Humanité)

La rencontre sera animée par Christian Jacquot.

Atelier d’écriture Bruno Tessarech

Mercredi 4 novembre

18h

atelierComme c’est le cas depuis quelques années avec les ateliers Aleph, La Machine à Lire a le plaisir d’accueillir en ses murs un nouvel atelier d’écriture.

Proposé et animé par Bruno Tessarech, écrivain et auteur du récent L’atelier d’écriture. Lettre à un futur écrivain (éditions JC Lattès), il permettra à celles et ceux que cet art intéresse, intrigue, attire, de perfectionner leur plume lors d’exercices variés.

Sa périodicité sera mensuelle. L’année comptera ainsi onze séances d’une heure et demie dont les dates et toutes les informations pratiques (inscription…) seront communiquées dès la première rencontre. Rendez-vous le mercredi 4 novembre, à 18h, à la nouvelle Machine à Musique (successeur Lignerolles), au 13-15 rue du Parlement Sainte-Catherine.

Venez nombreux avec papier et crayon, sans oublier votre imagination !

BARTHES*

Jeudi 5 novembre

20h30

ritournelles.jpgAu cinéma Utopia : projection en avant-première bordelaise du film BARTHES*, suivie d’une rencontre avec Bernard Marcadé, co-réalisateur du film, commissaire d’exposition, critique d’art et professeur à l’École supérieure d’art de Cergy-Pontoise et Vincent Gérard, producteur associé (Lamplighter Films), à l’occasion du centenaire de la naissance de Roland Barthes.

BARTHES* met en résonance des extraits de Mythologies (Seuil, 1957) avec une descente de l’Adour, de Urt, village de vacances de Roland Barthes, à Bayonne sa ville d’enfance.
* Sous ce nom du gascon barta (zone humide auprès d’une rivière ou d’un fleuve) on désigne les terres basses inondées chaque hiver par l’Adour.
Ce film a été réalisé par Bernard Marcadé, Vincent Gérard, Cédric Laty et Camille Zéhenne, produit par Lamplighter Films, et coproduit par La Petite Escalère et La Machine à Lire, avec le soutien d’Agnès B.
La rencontre est organisée dans le cadre du festival Ritournelles.

Benoît Cary et Nicolas Camoisson

Vendredi 6 novembre

18h30

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Présentation de la collection Territoires autour de leurs ouvrages photographiques respectifs Les collines Chalosse et Première courbe Saint-Sever aux éditions Ici&Là Reportages Poétiques.

La collection Territoires invite les photographes dans le lointain d’autres frontières comme au cœur du très proche. Ils avancent et s’immergent dans des espaces singuliers, quotidiens, étrangers, reconnus. Leurs images, en noir et blanc, révèlent la poésie souvent passée sous silence des lieux et des hommes qui y vivent.

Benoît Cary joue, s’il est en ville, avec les murs et les façades. Peaux, mémoires, traces brutes ou fragiles de ce que nous ciselons puis délaissons. Et quand il s’échappe vers les campagnes, il y a toujours un arbre qui l’attend et puis un autre et l’horizon et un chemin-paysage. À saisir. Révéler.

Nicolas Camoisson vient des lumières du Sud. Celles des matins déjà chauds. C’est là qu’il aime être et que tout peut se dire. Et il s’approche des lumières du Nord qu’il faut apprivoiser. Différemment. Avec lenteur. Et bienveillance. Son image dit cela, ces mondes multiples qui se cherchent.

La rencontre sera animée par Marion Coudert.

Martine Perrin

Samedi 7 novembre

15h

perrin.jpgSéance de dédicace de l’ouvrage Nelson, le coffret (éditions Les Grandes Personnes)

Architecte de formation, Martine Perrin vit dans la région bordelaise. Elle est l’auteur de nombreux livres conçus comme des objets dont : Petite main, petit pouce (Seuil, 2012), Mon arbre à secrets (Les Grandes Personnes, 2013), Quel bazar à la maison (Seuil, 2013). Membre de la Charte des auteurs-illustrateurs, elle travaille également dans la scénographie théâtrale et pour le design.

Connais-tu Nelson ? Voici les aventures d’un chien malicieux dans quatre petits livres bilingues tout en carton :

Cent Nelson / One Hundred Nelsons : pour apprendre à compter, Nelson & Cie / Nelson & Co : pour découvrir tous les amis de Nelson, Nelson, les contraires / Nelson, Opposites : pour chercher les opposés au fil des pages, Nelson, les jeux / Nelson, Games : pour jouer avec ton nouvel ami.

Les Géomardis d’ADESS

Mardi 10 novembre

18h30

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Avec Clémence Hutin pour l’ouvrage du Collectif Roosevelt dirigé par Bruno Lamour Stop au dérèglement climatique publié aux éditions de l’Atelier.

Militante écologiste, Clémence Hutin est membre des Jeunes Amis de la Terre Europe, de Reporterre et du Collectif Roosevelt.

« Notre planète se rapproche dangereusement d’un point de non-retour, un réchauffement dont nos écosystèmes et nos sociétés ne pourront pas se remettre. Jusqu’à maintenant, l’action politique a été insuffisante. Nous sommes loin d’être en voie d’accomplir une transition écologique à la hauteur des enjeux. Celle-ci n’est pourtant pas un luxe mais une nécessité : pour freiner cette machine infernale nous devrons revoir en profondeur notre modèle économique. Chômage, logement, énergie, transport, fiscalité… alors que le système montre ses limites à tous les niveaux la transition est également une opportunité unique pour construire un monde plus juste. Ce livre a pour ambition de sensibiliser le grand public à l’enjeu climatique en le connectant aux problématiques sociales et économiques : expliquer les aspects scientifiques du réchauffement climatique, mettre en évidence le lien entre crise écologique et inégalités sociales, pointer les insuffisances de l’action publique… pour enfin présenter nos solutions, aux niveaux individuel, local, national et international. »

La rencontre, organisée dans le cadre des Géomardis d’Adess, sera animée par Pierre-Yves Saillant.

Sylvestre Huet 

Jeudi 12 novembre

18h30

huet.jpgAutour de son livre Les dessous de la cacophonie climatique publié aux éditions La ville brûle.

Sylvestre Huet est journaliste à Libération. Spécialisé dans le domaine de l’information scientifique, il suit le dossier climatique depuis plus de trente ans.

Que faut-il savoir du dossier climatique pour prendre part au débat citoyen sans se faire duper ? Que valent les slogans des uns et des autres ? Pour faire le tri dans la cacophonie des discours contradictoires où se mêlent arguments économiques et sociaux, résultats scientifiques et convictions idéologiques, il convient de prendre du recul et de dire les choses telles qu’elles sont, même si ça fait mal !

« [...] Sylvestre Huet, n’y va pas avec le dos de la cuillère. Loin des discours rassurants sur nos capacités à changer le monde pour passer la barre des 2 °C, l’auteur dresse un bilan qui n’incite guère à l’optimisme : « le consensus factice règne ». Des responsables politiques aux médias, en passant par le monde de l’entreprise, les discours de « Bisounours » au pays du changement climatique dominent… À quelques semaines de la COP21 (conférence des Nations unies sur les changements climatiques), qui se tiendra à Paris fin 2015, ce livre détonnera [...]. »  (Éric Serres, L’Humanité)

La livre a été retenu par l’Union Rationaliste pour son prix 2015.

Le débat, organisé avec l’Union Rationaliste Aquitaine, sera animé par Jean-Claude Masson.

 

Sylvestre Huet sera présent en soirée à partir de 20h au Théâtre le Levain, 26 rue de la République à Bègles (Tram C, Musard), à l’invitation de taca.

101 objets et symboles qui racontent Bordeaux

Vendredi 13 novembre

18h30

festin_1.jpgSoirée de présentation du hors-série : 101 objets et symboles qui racontent Bordeaux de A à Z aux éditions Le festin.

« Objets insolites et du quotidien, chefs-d’œuvre et images stéréotypées mais qui font sens, l’identité d’une ville se définit à travers un kaléidoscope de détails, d’objets, plus ou moins rares, parfois monumentaux, toujours révélateurs. Dans ce nouvel hors-série, 101 pièces d’exception éclairent tour à tour le caractère tempétueux, ingénieux, pittoresque et moderne, élégant ou canaille de Bordeaux. Les muses et déesses du Grand-Théâtre, l’éléphante Miss Fany du muséum, la statue de Jacques Chaban-Delmas, le vin à la réputation internationale et ses multiples dérivés et accessoires constituent quelques unes des entrées de ce hors-série exceptionnel, conçu comme un abécédaire à la fois ludique et instructif. Pour nous rappeler que notre quotidien est entouré d’objets, du présent et du passé, qui nous racontent notre ville, son histoire et surtout la nôtre. »

Avec les auteurs Jean-Pierre Hiéret, Alexandre MarsatJoël Raffier et la participation de l’équipe du festin.

Jean Broustra

Samedi 14 novembre

11h

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Autour de son ouvrage Corps et Graphismes publié aux éditions Scriptures.

Jean Broustra  est  psychiatre, psychanalyste, écrivain, de formation littéraire, artistique et scientifique, cofondateur de revues littéraires (La Roue à aubes), fervent dynamiseur d’ateliers thérapeutiques d’expression au Centre hospitalier spécialisé Charles-Perrens, co-fondateur de l’Irae, puis président de l’Adaec-Art cru, chef de service de psychiatrie adultes à Libourne et président de l’association Asphodèle (Les ateliers du pré). Rédacteur de la revue L’Information Psychiatrique depuis 1980, il est l’auteur de nombreux ouvrages dont L’Expression. Psychothérapie et création (ESF, 1996), Toi psychiatre et ton corps (avec Jean Lascoumes, Exprimerie, 2002), Abécédaire de l’expression (Érès, 2002), La Vie Rhizome (Le Bord de l’eau, 2002), L’homme promenade (confluences, 2006), Traité du bas de l’être (Érès, 2010).

Jean Broustra raconte une expérience de 25 ans dans des ateliers thérapeutiques au centre hospitalier de Libourne et dans des dispositifs de formation en France et en Europe. Il décrit de nombreuses situations référées à des photos et à des séquences filmées en 1995 par la réalisatrice Annie Coudert. La théorie du « Polytope interlangagier » propose une perspective aux dispositifs Corps et Graphismes dans le cadre plus général des pratiques d’ateliers d’expression.

La rencontre sera animée par Ignacio Gárate Martínez avec la participation de Gilbert Tiberghien.

Guy Bedos

Lundi 16 novembre

18h30

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Au Théâtre du Pont Tournant, autour de son dernier livre Je me souviendrai de tout. Journal mélancomique publié aux éditions Fayard.

« Artiste engagé à la plume bien pendue, Guy Bedos évoque son passé, les hommes et femmes qu’il a eu la chance de croiser, de Jacques Prévert à Pierre Desproges en passant par Simone Signoret ou Coluche. Entre la vie qui le rassure et la mort qui le séduit, ce « suicidaire qui s’attarde » promène sa mélancolie et nous invite dans ses souvenirs. Il parle de l’amour, des femmes, de sa famille, de ses enfants avec qui il partage le goût de la scène et de l’écriture. Comme il l’a fait pendant un demi-siècle, il ne peut s’empêcher de passer au crible l’actualité avec un esprit décapant. Il s’en prend à tous, de la gauche de François Hollande à la droite de Nicolas Sarkozy, sans oublier la tribu Le Pen… Dans ce livre fait d’émotion et d’humour, Guy Bedos évoque ses passions et nous communique son irrépressible envie de rire et de se moquer, y compris de lui-même. »

Une nouvelle occasion de retrouver un Guy Bedos qui, comme il le dit lui-même, rend tous les coups y compris les coups de cœur !

La rencontre, animée par Christian Jacquot, sera suivie d’un cocktail.

Le nombre de places étant limité, l’accès gratuit à cette rencontre se fera exceptionnellement sur inscription (closes à ce jour).

Théâtre du Pont Tournant, 13 Rue Charlevoix de Villers, 33300 Bordeaux, 05 56 11 06 11.

Hommage à Jacques Guibillon

Mardi 17 novembre

18h30

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Hommage à Jacques Guibillon autour de l’ouvrage L’art de l’instantané publié par l’association Itarkéo.

Né en 1924 à Paris, mort à Blanquefort en 2009, Jacques Guibillon partage son enfance entre Paris, les Baléares et l’Algérie où son père meurt alors qu’il n’a que 13 ans. Il part alors à Marseille. C’est là qu’il va apprendre son métier de peintre décorateur. Il s’initie au trait et à la peinture, à la réalisation de grandes fresques, à la décoration.  En 1944, il vient s’installer à Bordeaux où il travaille comme peintre décorateur.

De 1979 à 1993 il participe à de nombreux salons et expositions puis procède à une vente massive de son fond d’atelier. Dès 1985 il se lance dans l’illustration et contribuera ainsi à une cinquantaine d’ouvrages. Il continue à peindre pour des commandes de particuliers, principalement des portraits.

« Vous avez gouté et apprécié sa malice toujours aimable et moqueuse, jamais agressive. Vous avez surtout admiré, la sureté du trait, l’adresse à traduire le mouvement des personnages, la rapidité d’exécution, la vérité qui surgissait du papier comme par enchantement. Dans cet ouvrage vous retrouverez un peu de tout ce que vous aviez aimé chez lui. Il nous avait préparé lui-même des conseils légers, des suggestions pour saisir les procédés élémentaires du dessin, des recommandations pour essayer d’acquérir le tour de main, la patte de l’artiste, le tout gaiement présenté avec beaucoup d’exemples et plus de 400 croquis. »

Rencontre à La Machine à Musique.

Ferrante Ferranti

Mardi 17 novembre

18h30

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Pour son dernier ouvrage Athos, la Sainte Montagne publié aux éditions Desclée de Brouwer.

Né en Algérie en 1960, d’origine sarde et sicilienne, architecte de formation, Ferrante Ferranti est l’auteur de nombreux ouvrages de photographies dont, avec Dominique Fernandez : Séville (Stock, 1992), Mère Méditerranée (Grasset, 1997), Palais Sursock (Philippe Rey, 2010), Rome (Philippe Rey, 2012) et Saint-Petersbourg (avec Andreï Makine, Chêne, 2002).

La presqu’île de l’Athos, en Grèce, est un des lieux les plus étonnants du monde par sa sauvage beauté et la fidélité à une tradition spirituelle qui remonte à l’époque byzantine. Y vivent plus de 2000 moines originaires des différents pays orthodoxes et dont les visiteurs ne peuvent être que des hommes. Ferrante Ferranti s’y est rendu à six reprises.

La rencontre est organisée à l’occasion de l’exposition Ferrante Ferranti, Itinerrances, organisée du 9 octobre au 13 décembre 2015 à La Base sous-marine.

Christophe Manon

Mercredi 18 novembre

18h30

manon.jpgPour son livre Extrêmes et lumineux publié aux éditions Verdier.

Christophe Manon est né à Bordeaux en 1971. Il a publié de nombreux ouvrages de poésie dont : Testament (d’après François Villon) (Léo Scheer, 2011), Univerciel (Nous, 2009), Protopoèmes (Atelier de l’agneau, 2009), La Mamort (avec Michel Valprémy, Atelier de l’agneau, 2004).

Il a collaboré à de nombreuses revues (Fusées, Java, Le Bout des Bordes, Action poétique, Exit, Le Jardin ouvrier, Ffwl2, Ouste, etc.) et se produit régulièrement dans des lectures publiques. Il a codirigé les éditions ikko et la revue Mir. Il vient de recevoir le prix Révélation Automne de la Société des Gens de Lettres.

« À la fois, exploration de la mémoire, histoire d’amour et enquête familiale, ce récit composé d’une succession haletante de scènes fondatrices nous livre le tableau d’une sensibilité qui s’éveille et s’ouvre au monde. Un hommage rendu aux morts et aux mots qui sauvent, à la mémoire, au papier tue-mouche, au tabac Caporal, au Langage secret des animaux. »

La rencontre sera animée par Claude Chambard.

Les guerres de Staline

Jeudi 19 novembre

18h30

staline.jpgPrésentation par Aymeric Monville de l’ouvrage de Geoffrey Roberts : Les guerres de Staline ; de la guerre mondiale à la guerre froide 1939-1953 publié aux éditions Delga.

Philosophe marxiste et rédacteur en chef adjoint de la revue La Pensée, Aymeric Monville est le directeur des éditions Delga, fondées en 2004.

Né à Londres en 1952, Geoffrey Roberts est historien, spécialiste de la seconde guerre mondiale et de l’histoire diplomatique et militaire de l’Union Soviétique.

« Sur le Staline et l’URSS des années 1939-1953, je n’ai pas souvenir d’avoir lu de travail universitaire aussi sérieux et globalement indifférent au qu’en-dira-t-on (c’est-à-dire à l’historiographie occidentale dominante) depuis la généralisation à l’ensemble de l’Europe, au cours des années 1980, de la chape de plomb réactionnaire. Tout en sacrifiant d’abondance au thème du  »dictateur soviétique » et en se défendant de vouloir « réhabiliter Staline », Roberts s’est livré à un bel exercice de courage intellectuel. C’est en ce début du XXIe siècle faire beaucoup pour la science historique que de résister à la marée antisoviétique qui a recouvert le champ de la « soviétologie » internationale et submergé la française [...]. »   (Annie Lacroix-Riz, préface)

Organisé dans le cadre des Rencontre Espaces Marx, le débat sera animé par Alexandre Fernandez.

Dov Lynch avec Charles-Henri Lavielle

Samedi 21 novembre

11h

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Diplomate et écrivain irlandais, Dov Lynch vit aujourd’hui à Paris. Il a longtemps travaillé sur la résolution des conflits en ex-URSS, au Caucase et en Georgie, en qualité de négociateur. Après des études à Yale University, il soutien une thèse de doctorat à Oxford. Il a été professeur d’études de guerres à King’s College London et a écrit de nombreux essais sur la Russie et les questions stratégiques en Europe.
Mer Noire est son premier roman, directement écrit en français et publié aux éditions Anacharsis (2015). Après la mort de leur père, le héros Dimitris, ancien membre de l’IRA, part à la recherche de son frère disparu quelque part dans le Caucase. Un road movie sur la fraterie et les failles sanglantes de l’Europe.

Avec Charles-Henri Lavielle (éditions Anacharsis).
En hommage à la figure mythique d’Anacharsis, barbare éclairé frotté de philosophie et mis à mort par les siens parce qu’il était soupçonné de vouloir pervertir leurs mœurs ; en hommage à tous ceux qui, au fil des siècles, voulant changer d’œil pour observer leurs prochains, l’adoptèrent pour pseudonyme, les éditions Anacharsis se sont donné pour vocation de publier des ouvrages qui rendent compte des rencontres entre cultures.
Se réclamant volontiers de la notion d’exotisme, leurs publications invitent à la découverte d’un extérieur aussi bien situé dans le temps que dans l’espace, tout en laissant sa place au plaisir pur de la lecture.

Organisée dans le cadre du Festival Lettres du monde – Littérature sans frontière (éditions Anacharsis), la rencontre sera animée par Martine Laval.

Mathias Enard

Dimanche 22 novembre

11h30

enard.jpgPour son roman Boussole publié aux éditions Actes Sud.

Mathias Enard, né en 1972,  a étudié le persan et l’arabe et fait de longs séjours au Moyen-Orient. Il vit à Barcelone. Il est notamment l’auteur de romans parus aux éditions Actes Sud : La Perfection du tir (2003), Remonter l’Orénoque (2005), Zone (2008), Parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants (2010), Rue des Voleurs (2012). Il vient de recevoir le prix Goncourt.

« Le rapprochement est tentant. [...], tout invite à imaginer Mathias Enard comme une sorte de Balzac. Boussole est une somme imposante, foisonnante et passionnante sur l’orientalisme, un conte des Mille et Une Nuits sur les mille et une manières dont l’Orient a «révolutionné l’art, les lettres et la musique». Sept ans après Zone, homérique monologue ferroviaire qui charriait un siècle de violences, voilà qui tombe à pic dans une rentrée bouleversée par le chaos syrien, ses réfugiés et les crispations identitaires. [...]

Et Balzac dans tout ça ? Lui aussi est un des personnages-clés du livre. Non seulement l’un de ses premiers textes publiés témoigne d’une certaine fascination pour l’opium, mais, beaucoup plus passionné qu’on ne le croit par l’Orient, l’auteur de La Peau de chagrin fut surtout «le premier romancier français à inclure un texte arabe dans un de ses romans.» Puisqu’on vous dit qu’Enard lui doit beaucoup. Il est bien le neveu de Balzac. »  (Grégoire Leménager, L’Obs)

Au rythme de l’écriture et de la musique, cette rencontre musicale et littéraire est organisée dans le cadre du Festival Lettres du monde – Hautes Tensions, avec la complicité de Thierry Guichard (Le Matricule des Anges) et Patrick Labesse (la Cabane du monde, Rocher de Palmer).

Des mots et des livres

Dimanche 22 novembre

15h

e280a2visuellettresdumonde1Un dimanche insolite : Des mots et des livres.
Le Festival Lettres du monde vous propose de poursuivre ce dimanche à La Machine à Lire par un jeu littéraire avec Jérôme Ferrari, Vladimir Lortchenkov, Dov Lynch, Pinar Selek, et les éditions Mirobole et Anacharsis.

Ce jeu littéraire sera animé par Martine Laval.

Philippe Frémeaux

Mercredi 25 novembre

18h30

matins

Autour de son livre La nouvelle alternative ? Enquête sur l’économie sociale et solidaire publié aux éditions Les Petits matins.

Né en 1949, Philipe Frémeaux est économiste et éditorialiste. Après des études de sciences économiques, de droit public et de science politique, il mène parallèlement une carrière d’enseignant, de consultant et de journaliste. Directeur de la revue Alternatives Économiques, il est l’auteur de nombreux ouvrages dont : Sortir du piège ; la gauche face à la mondialisation (Syros, 1999), Et si on aimait enfin l’école ! (avec Nicole Geneix, Les Petits matins, 2012), Vingt-idées reçues sur les métiers, l’emploi et le travail (Les Petits matins, 2012).

« L’économie sociale et solidaire est-elle une grande illusion ou un rêve en devenir ? Les deux à la fois, estime le journaliste et président de la coopérative Alternatives économiques, Philippe Frémeaux. Contre l’illusion, il dénonce l’image d’Epinal d’une économie sociale et solidaire (ESS) qui serait épargnée par la cupidité des affairistes, les inégalités salariales et les conséquences de la financiarisation de l’économie. Il dresse, à cette fin, un portrait sans concession des quatre grandes familles de l’ESS – associations, coopératives, fondations et mutuelles -, qui recouvrent des réalités économiques très diverses.[...]«   (Anne Rodier, Le Monde)

La rencontre, organisée dans le cadre du Mois de l’ESS, sera animée par Timothée Duverger.

Gildas Simon, Jeanne Vivet, Maïlys Chauvin

Jeudi 26 novembre

18h30

simon.jpgLa rencontre est annulée. Merci d’accepter nos excuses.

Autour de l’ouvrage collectif dirigé par Gildas Simon : Dictionnaire des migrations internationales, approche géohistorique publié aux éditions Armand Colin.

Gildas Simon, géographe, professeur émérite de l’Université de Poitiers, a fondé le laboratoire Migrinter et de la Revue Européenne des Migrations Internationales. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont La planète migratoire dans la mondialisation (Armand Colin, 2008).

Jeanne Vivet est Maître de conférences en géographie à l’Université Bordeaux-Montaigne.

Maïlys Chauvin est géographe associée au laboratoire Lam (Les Afriques dans le monde) à Bordeaux.

« Un pavé de 800 pages qui propose au lecteur un nouvel outil de connaissance, documenté et accessible apportant, pour la première fois, « la connaissance de l’histoire migratoire de tous les États du monde. » L’ouvrage est une œuvre collective de cent cinquante scientifiques internationaux multidisciplinaire. [...] De ces 190 pays de la planète, ressort la plus vaste synthèse géographique et historique de ce sujet récurrent. Un outil à double face qui a contraint les auteurs à faire une analyse croisée de l’émigration et de l’immigration. »   (Didier Monteil, La Nouvelle République)

Max Ducos

Samedi 28 novembre

15h

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Séance de dédicace de son album 1000 était une fois publié aux éditions Sarbacane.

Max Ducos est né en 1979 à Bordeaux, où il vit toujours. En 2006, tout frais émoulu de l’École des Arts Décoratifs il publie son premier album jeunesse, Jeu de piste à Volubilis (Sarbacane). Le succès dépasse ses espérances et l’encourage à poursuivre avec L’Ange disparu (2008), Vert Secret (2011) et Le Mystère de la Grande Dune (2008) tous publiés aux éditions Sarbacane. Il expose régulièrement ses peintures, notamment à Arcachon et à Paris.

Qu’y a-t-il de commun entre un stade de foot, un château de conte de fées, une piscine, des cosmonautes arpentant la lune et un western au cinéma ? Un volcan cracheur de feu, des dinosaures et une soucoupe volante ? Ou encore une scène de guerre, un après-midi à la patinoire et des ours blancs au pôle Nord ? Réponse : cet album qui nous propose dix vues découpées en trois bandes horizontales pour un méli-mélo aux allures de cadavre exquis ! En tout, 1000 combinaisons possibles, avec une phrase de texte en vis-à-vis de chaque bande, pour jouer aussi à mêler les descriptions, et donc l’histoire que le lecteur se raconte…

Jeunesse, à partir de cinq ans.

Nicolay Koblyakov

Lundi 30 novembre

18h30

russie.jpgAutour de l’ouvrage Les autres visages de la Russie.  Artistes, militants, journalistes, citoyens… face à l’arbitraire du pouvoir publié aux éditions Les Petits matins.

Nicolay Koblyakov est un entrepreneur social et un militant des droits de l’homme bi-national franco-russe. Membre actif de l’ONG française Russie-Libertés, il est le fondateur de Senior Group, une entreprise agissant dans le domaine des services aux personnes âgées.

Sur Vladimir Poutine, tout a été dit ou presque. Pourtant, le quotidien vécu par de nombreux Russes demeure largement méconnu : associations harcelées, médias bâillonnés, liberté d’expression limitée, homosexuels marginalisés… Cette réalité, des citoyens d’horizons divers la refusent : les désormais célèbres Pussy Riot, mais aussi des personnalités qui ne font pas les gros titres de la presse mondiale et payent souvent cet engagement de leur liberté ou de leur sécurité. Émergeant derrière la communication soigneusement maîtrisée du Kremlin, ces hommes et ces femmes dessinent les autres visages de la Russie. Qui sont-ils ? Quel est leur parcours ? Comment ont-ils été confrontés à l’arbitraire du pouvoir et comment espèrent-ils en sortir ? Les portraits d’Olga, Natalia, Mikhaïl et les autres, présentés par un collectif d’associations qui les soutiennent, rendent compte de ce combat pour faire vivre au quotidien la flamme des droits humains.

La rencontre sera animée par Michèle Poussard.