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Le Wok Machine à Lire guide vos lectures |
Le petit déjeuner des champions, Kurt Vonnegutéditions Gallmeister Le plus grinçant des satiristes outre-Atlantique, géant trop rare de la littérature américaine. |
Un parfum de jitterbug, Tom Robbinséditions Gallmeister Un conte fin et drôle sur le parfum, la mort et la betterave. |
La Machine s’arrête, E.M. ForsterLe pas de côté Merci à Jean-Philippe (fidèle client!) de m’avoir conseillé cet extraordinaire livre. |
Une terre d’ombre, Ron Rashéditions Points Un mystérieux et muet joueur de flûte rythme cette histoire de méfiance et de suspicion… |
Train de nuit pour Lisbonne, Pascal Mercieréditions 10/18 « S’il est vrai que nous ne pouvons vivre qu’une seule partie de ce qui est en nous, qu’advient-il du reste ? » Cette question, parmi tant d’autres, est portée par une écriture venue de loin, classique et ample, apaisante pour mieux dire les dévorations face aux questionnements d’une vie. Les années passent. La passion pour ce texte reste intacte. |
L’orage et la loutre, Lucien Ganiayreles éditions de l’Ogre « Et peu à peu, dans le silence et la solitude, mon corps devenait un autre monde. Il semblait devenir infini et je me perdais en lui. Je l’entendais gronder, frémir, sonner, vibrer, hurler confusément comme une ville énorme. Je me voyais couché dans un grand parc, au centre d’une capitale. Et tous les bruits de la cité en pleine furie de vie grondaient sourdement dans le ressac du sang à mes oreilles. Des roulements, des chocs, des arrachements de camions et des chariots se heurtaient dans mes artères et mes veines, avec des clapotements clairs de sabots légers, de pluie giflant l’asphalte et les murailles avec des engorgements d’égouts et de foules bousculées. Sans bouger, les yeux clos, je serrais les dents, et j’écoutais tous ces bruits de ma chair vivante et vigoureuse. Je distinguais dans le tumulte, des vibrations aiguës, zigzaguant en éclairs tout au long de mes nerfs avec des gerbes d’étincelles éclatantes. Lucien Ganiayre est mort en 1966 |
Nu intérieur, Belinda Cannoneéditions de l’Olivier Un choix d’Hélène |
Amour, colère et folie, Marie Vieux-Chauvetéditions Zulma «Parler de la romancière Marie Chauvet c’est parler d’un seul livre, mais quel livre ! Son roman Amour, Colère et Folie est devenu avec le temps le grand roman des années noires de la dictature de Duvalier, communément appelé Papa Doc… |
Comment les grands de ce monde se promènent en bateau, Mélanie Sadleréditions Flammarion Mélanie Sadler nous emmène en voyage à travers l’Histoire. De l’Empire Inca à l’Empire Ottoman il ne pourrait y avoir qu’un pas… |
Les coqs cubains chantent à minuit, Tierno Monénemboéditions du Seuil Un livre aussi formidable que son titre et bien plus encore, de ceux qu’une fois achevés on ne peut que relire. |
Il était une fois Morris Jones, Ran Walkeréditions Autrement Laissez-vous surprendre par l’histoire de ce bluesman et de l’auteur qui va raconter son histoire. On y parle d’amour, de transmission et de la passion du blues. |







« Voici l’histoire d’une rencontre entre deux hommes solitaires, maigrichons et plus tout jeunes. Le premier, Kilgore Trout, obscur auteur de science-fiction, passe ses soirées à prédire l’apocalypse à son seul ami, une perruche du nom de Bill. Quant à Dwayne Hoover, riche concessionnaire Pontiac dont l’unique compagnon est un chien nommé Sparky, il est sur le point de perdre la tête. Lorsque, au cours d’un festival d’art, Kilgore Trout rencontre Dwayne, celui-ci a lu un de ses romans et cette lecture va le transformer en monstre.
« Une serveuse de tacos qui joue les apprenties chimistes, une parfumeuse déchue qui prépare son come-back et un excentrique « nez » des hautes sphères de l’industrie s’interrogent : qui donc leur envoie des betteraves sans le moindre message ? La clé du mystère se trouve peut-être au coeur de l’épopée d’Alobar, un roi du VIIe siècle qui, fuyant la mort, se retrouvera en Bohême où il découvrira le secret de l’immortalité en compagnie d’une jeune Indienne fascinée par les essences.
« Omnipotente, éternelle, bénie soit la Machine.
« Laurel Shelton et son frère Hank vivent au fond d’un vallon encaissé des Appalaches. Marquée par une tache de naissance, Laurel est considérée comme une sorcière. Hank, revenu de la Première Guerre mondiale, y a laissé une main. Isolés, bannis, ils mènent une vie fastidieuse et solitaire. Mais lorsque Laurel rencontre un mystérieux joueur de flûte, sa vie bascule. »
« Découvrant par hasard un livre d’Amadeu de Prado, poète portugais, Raimund Gregorius voit sa vie basculer. Bouleversé par ce texte qui semble écrit pour lui, Gregorius prend le premier train pour Lisbonne, bien décidé à plonger dans les méandres du passé de Prado. Il reconstitue l’itinéraire intellectuel et l’engagement politique de cet homme d’exception dont chacun des actes apparaît comme une leçon de vie. Avec ce roman qui sonde les territoires de l’âme et de la conscience de soi, Pascal Mercier délivre une vision philosophique peu académique du sens de la vie. »
« Elle était exactement faite pour mon désir. Je lui chuchotai Je voudrais vous faire l’amour. Elle rit légèrement, Maintenant ou tout de suite ?
«Poussez de hauts cris si jamais ce manuscrit vous tombe sous les yeux ; traitez-moi d’impudique, d’immorale. Assaisonnez-moi d’épithètes injurieuses si cela peut vous soulager, mais vous ne m’intimiderez plus.» Voici donné le ton du récit. Brûlant, âpre, acéré. Claire, l’aînée des soeurs Clamont, orchestre en sourdine une tragédie qui se joue entre elle et ses soeurs. Tandis que dehors, partout, la fureur gronde…
« Un vieux prof d’Histoire précolombienne, Javier Leonardo Borges, rendu soudain fringant par une mystérieuse découverte ; son collègue stambouliote qui fouine dans les mosquées à la tombée de la nuit ; un manuscrit turc du XVIe siècle dans lequel, anachronisme insensé, une déesse aztèque se pavane ; et un sultan, Suleyman le Magnifique, qui confie pour la première fois son terrible secret.
« Ignacio Rodriguez Aponte, un Noir de La Havane, gagne sa vie en allant cueillir à l’aéroport les gringos pleins aux as et les Européens romantiques. Un jour, Ignacio récupère à sa descente d’avion un certain El Palenque, venu rôder sur les traces de sa propre histoire qu’il ignore. Natif de Guinée, ses racines maternelles sont ici. Tout a commencé un matin lointain des années cinquante, quand les «barbus» de Fidel Castro pourchassés par les troupes de Batista trouvent refuge sur le domaine agricole du grand-père Alfonso. Une amitié bourrue naît entre les deux hommes et le grand-père obtient, de la main de Castro, une lettre signée lui garantissant dans le futur paradis communiste la propriété privée de son domaine…
« La silhouette, tout au fond de la maison, était grande, sombre, mince.