Hongrie-Hollywood Express, Eric Plamondon
Éditions Phébus
141 pages
14€
Il y a des années charnières symboliques cachées dans l’histoire du monde. 1984 en est une. Johnny Weissmuller et Richard Brautigan s’éteignent. Steve Jobs lance le premier Macintosh d’Apple.
Quand Gabriel Rivages raconte ce siècle et la vie du petit Janos devenu Tarzan au cinéma, c’est tout le patchwork américain qui s’anime, des exploits sportifs qui font rêver la planète tout entière aux soubresauts de l’underground littéraire, des gloires de Hollywood aux déclins obscurs. Burroughs vend des taille-crayons, Al Capone domine Chicago, Albert Einstein croise un chasseur d’écureuils, le record du monde du 100 mètres nage libre passe sous la minute, un comptable véreux s’enfuit avec la caisse et un mythe vivant finit placier dans un restaurant de Las Vegas.De Montréal aux îles Bikini, Éric Plamondon nous promène avec finesse et jubilation dans l’histoire culturelle de la grande Amérique.
Un choix de Vincent






Wendy vient d’être retrouvée morte, manifestement assassinée, ce qui confirme les doutes qui planaient depuis sa disparition dans la petite ville de Headen, dans le nord de l’État de New York. Stacy Flynn, journaliste tourmentée et ambitieuse, rend compte du drame dans son journal local et, avec Alice, une adolescente hors du commun, elles vont tout faire pour retrouver les coupables.
1977. Martin Radford, jeune historien londonien, arrive sur l’île de Madère. Il y rencontre Leo Sellick, qui habite une villa naguère propriété du mystérieux Edwin Strafford, mort en 1951. Homme politique promis à un brillant avenir, Edwin Strafford a été, en 1908, à l’âge de 32 ans, ministre de l’Intérieur du cabinet Asquith aux côtés de Lloyd George et de Churchill, avant de quitter la vie politique en 1910 sans explication aucune.
Empire byzantin, mai 832. Envoyé en ambassade auprès du calife de Bagdad par l’empereur Théophile pour négocier la paix, Léon le protospathaire («premier porte-glaive») arrive à la ville frontalière de Césarée, en Cappadoce, dernière étape avant d’entrer en territoire musulman.
Louis est un écrivain en panne d’inspiration. Il s’isole chez lui, se traîne de pièce en pièce sans aucune énergie. Sa compagne Olivia le quitte. Un vieil ami éditeur, François, l’appelle pour lui proposer de rédiger les mémoires d’un ancien prisonnier célèbre. Louis accepte. C’est un nouveau départ, il découvre l’ennui des entretiens mais la joie renouvelée d’écrire.
À Paris, rencontre entre un homme qui a choisi de vivre dans sa voiture et un groupe de sans-papiers masqués. Se faisant appeler les renards pâles, du nom du dieu anarchiste des Dogon du Mali, ils défient la France. Comme l’homme solitaire, ils attendent la révolution.
Fuir
La vérité sur Marie
La robe en miel était le point d’orgue de la collection automne-hiver de Marie. À la fin du défilé, l’ultime mannequin surgissait des coulisses vêtue de cette robe d’ambre et de lumière, comme si son corps avait été plongé intégralement dans un pot de miel démesuré avant d’entrer en scène. Nue et en miel, ruisselante, elle s’avançait ainsi sur le podium en se déhanchant au rythme d’une musique cadencée, les talons hauts, souriante, suivie d’un essaim d’abeilles qui lui faisait cortège en bourdonnant en suspension dans l’air, aimanté par le miel, tel un nuage allongé et abstrait d’insectes vrombissants qui accompagnaient sa parade. Dernier volet de la série composée de Faire l’amour, Fuir et de La vérité sur Marie.
«Mon neveu Marteinn est venu me chercher à la maison de retraite. Je vais passer le plus clair de l’été dans une chambre avec vue plongeante sur la ferme que vous habitiez jadis, Hallgrímur et toi.» Ainsi commence la réponse – combien tardive – de Bjarni Gíslason de Kolkustadir à sa chère Helga, la seule femme qu’il aima, aussi brièvement qu’ardemment, d’un amour impossible. Et c’est tout un monde qui se ravive : entre son élevage de moutons, les pêches solitaires, et sa charge de contrôleur du fourrage, on découvre l’âpre existence qui fut la sienne tout au long d’un monologue saisissant de vigueur. Car Bjarni est un homme simple, taillé dans la lave, pétri de poésie et d’attention émerveillée à la nature sauvage.
Récit autobiographique de la quête d’identité de l’auteure, et à travers elle, celle des femmes engagées dans la bataille pour leur liberté. Mères, amantes, amies, écrivains, modèles, adorées ou honnies, J. Winterson leur rend hommage dans ces mémoires d’une jeune fille issue du prolétariat de Manchester.
Avant ou après, il vous faudra également lire Les oranges ne sont pas les seuls fruits ! Un roman autobiographique dans lequel l’auteure évoque son enfance au sein d’une famille très pieuse (c’est peu dire) et ses premières relations homosexuelles.
Rien de tout cela ne serait arrivé s’il n’y avait pas eu ce moineau.
En 1721, Philippe d’Orléans prévoit de marier Louis XV avec la très jeune infante espagnole Maria Anna Victoria. Il propose aussi de donner sa fille Mademoiselle de Montpensier comme épouse au jeune prince des Asturies, héritier du trône d’Espagne. L’échange des princesses a lieu en 1722 en grande pompe. Mais rien ne marche comme prévu, et chacune des princesses retourne dans son pays.
Chaque matin, dans le café où elle prend son petit déjeuner, l’éditrice madrilène María Dolz observe un couple qui, par sa complicité et sa gaieté, irradie d’un tel bonheur qu’elle attend avec impatience, jour après jour, le moment d’assister en secret à ce spectacle rare et réconfortant.
« L’amour, ce mot ne finit pas de bégayer en elle, violent et incertain. Sa profondeur, sa vérité ne cessent de lui échapper, depuis l’enfance, depuis toujours, reculant chaque fois qu’elle croit l’approcher au plus près, au plus brûlant. L’amour, un mot hagard. »
Dans un Paris à l’ambiance asphyxiante, le narrateur rencontre André, un écrivain souhaitant fonder une secte spécialement adaptée à la population de la ville. Après avoir établi les grandes lignes de cette nouvelle religion, les deux hommes se mettent en quête d’un lieu de culte au sein des périmètres sécurisés de la capitale (entrepôts de marchandises, cabinets d’avocats, etc.).
Tous les lecteurs de la Beat Generation connaissent les poèmes de Jason Murphy, mais le bruit court qu’il aurait composé un roman, écrit sur un rouleau avant même le célèbre Sur la route de Jack Kerouac. Certains affirment que le professeur Marc Chantier l’aurait eu un moment en sa possession.
Great Falls, Montana, 1960. Dell Parsons a 15 ans lorsque ses parents commettent un hold-up, pour rembourser un créancier menaçant. Le braquage échoue, ses parents sont arrêtés, et Dell a le choix entre la fuite ou l’orphelinat. Choisissant la fuite, il passe la frontière du Canada et se retrouve dans le Saskatchewan où il est recueilli par Remlinger.
Deux hommes errant sur une plage trouvent un bateau et embarquent sur une mer agitée à la rencontre de créatures splendides et angoissantes : sirènes, Ostraciens, Visigres, naufrageurs…Tout un monde qui prend vie, s’agite et tangue
Axel, jeune suédois de 16 ans, se voit obligé de passer des vacances en Islande avec sa mère et Toralf, le compagnon de cette dernière. Coincé avec les deux adultes, il prend son mal en patience, jugeant mentalement leurs paroles et leurs actes, rêvant aux occupations des autres adolescents.
En ce matin de Noël, Holly se retrouve seule avec sa fille Tatiana, adoptée seize ans plus tôt en Russie. Bloqué par le blizzard, son mari ne peut les rejoindre. Tatiana a un comportement étrange : elle s’enferme dans sa chambre, met des tenues extravagantes, a des sautes d’humeur qui ne lui ressemblent pas. La journée va vite tourner au cauchemar pour Holly.