James Sallis
Jeudi 19 septembre
18h30
James Sallis souffrant, la rencontre est annulée. Avec toutes nos excuses.
Pour son roman : Le Tueur se meurt publié aux éditions Rivages (traduction de Christophe Mercier et Jeanne Guyon).
Né en Arkansas en 1944, James Sallis est un touche à tout : chroniqueur de presse, traducteur de Raymond Queneau, poète, romancier, enseignant, musicologue féru de jazz, éditeur… Il a consacré plusieurs essais à Chester Himes, Dashiell Hammett, Jim Thompson et David Goodis.
Les romans composant le cycle Les histoires de Lew Griffin ont été traduits en Série Noire (éditions Gallimard). Les éditions Rivages ont déjà publié : Chester Himes : une vie (2002) et Drive (2011).
« Chrétien, le personnage de James Sallis, est un tueur à gages. C’est avec son chien qu’il a expérimenté, depuis son plus jeune âge, la bonne distance avec la mort, et c’est en temps de guerre qu’il a gagné son surnom de Chrétien. En temps de paix, c’est un tueur illégal. Pour ses contacts sur Internet, il utilise un code basé sur de pseudo-transactions de poupées. Mais Chrétien est aussi un tueur « qui se meurt ». La maladie le ronge et sa dernière cible lui échappe quand un mystérieux concurrent prend sa place.
Internet figure le nouveau chemin d’accès aux trois personnages de l’intrigue : un tueur, un enfant et un flic [...] Jimmy, un enfant abandonné, maintient la fiction d’un foyer familial. Il lit des histoires aux personnes âgées mais tout le monde ignore autour de lui qu’il survit en apesanteur dans le bruissement informe et tumultueux d’Internet, où il croisera le destin du tueur. La Toile lui diffuse les messages de la Visiteuse : une voix dans le cyberespace qui n’est plus que l’écho d’elle-même nous enjoignant d’éprouver la douceur du monde avec nos sens, de ne plus être les simples passagers d’un récit impassible et froid.
James Sallis interroge avec inquiétude cette rumeur monstrueuse qui n’oublie rien de nous sans jamais rien nous rendre. (Lionel Germain, Sud-Ouest)
La rencontre est organisée par l’association Achaab, en prélude au salon du roman noir Polar en cabanes (Gujan-Mestras du 20 au 22 septembre) et sera animée par Lionel Germain, assisté (traduction) par David Diallo.