Silo, Hugh Howey
éditions Actes Sud
640 pages
9,90 Euros

« Dans un futur postapocalyptique indéterminé, une communauté d’hommes et de femmes a organisé sa survie dans un silo souterrain géant. Du monde extérieur, devenu hostile, personne ne sait rien, sinon que l’atmosphère y est désormais irrespirable. Les images de mauvaise qualité relayées par d’antiques caméras, montrant un paysage de ruines et de dévastation balayé de vents violents et de noirs nuages, ne semblent laisser aucune place à l’illusion. Pourtant, certains continuent d’espérer. Ces individus, dont l’optimisme pourrait s’avérer contagieux, représentent un danger potentiel. Leur punition est simple. Ils se voient accorder cela même à quoi ils aspirent : sortir.
Dans une nouvelle qu’il met en ligne en 2011, Hugh Howey décrit une société où l’on ne percevrait plus le monde extérieur que par le biais d’un écran. Peu après, devant le nombre de messages de lecteurs lui réclamant une suite, il imagine quatre nouveaux épisodes – donnant naissance à Silo, devenu depuis un best-seller international.
Conjuguant un art consommé du récit et un infaillible sens du suspense, Hugh Howey a peut-être offert à la science-fiction son dernier classique en date. »
Quand vous l’aurez commencé, plus rien n’existera pour vous…
Un choix de Danielle







« Et l’Ogre parla à son fils en ces mots : «Tu es le fils de l’Ogre et un Ogre qui se respecte mange des enfants ! Comme le renard mange des poules, les araignées des mouches, le lapin des carottes… Et l’âne du foin». »
« Marcelle est la plus curieuse des concierges parisiennes ! Elle épie ses voisins, lit leurs lettres, écoute tous les ragots… Elle n’aime pas les secrets, elle les adore ! Mais, un jour, tous ces secrets accumulés vont la faire gonfler, gonfler, gonfler… »




« En 1966, à l’âge de vingt-quatre ans, Jean-Patrick Manchette commence à écrire son journal. Il le tiendra régulièrement jusqu’à sa disparition en 1995. Ce volume regroupe les quatre premiers cahiers, couvrant la période déterminante du 29 décembre 1966 au 27 mars 1974 où Manchette décide de vivre de sa plume et y parvient au prix d’efforts sans cesse renouvelés. À la lecture de ces pages, qui nous installent d’emblée dans le secret de son atelier, ce sont les faces cachées du grand écrivain qui se révèlent peu à peu : le travailleur perpétuel, l’intellectuel subtil, le lecteur dévoré par la passion de la connaissance, même sous ses formes les plus impures. Un texte exceptionnel, non seulement par son ampleur mais par la férocité de son écriture. »


« Madrid, 11 mars 2004, dix bombes explosent dans des trains de banlieue. Rescapée, le lieutenant Emma Lefebvre oeuvre pour que justice soit faite. Dix ans plus tard, une valise contenant le cadavre d’un trafiquant de drogue est découverte sur une plage landaise : l’heure est venue de régler les comptes. Emma s’attaque alors à une véritable organisation mafieuse, avec à sa tête l’officier de police Javier Cruz, seigneur de l’antiterrorisme. Des rives du fleuve Nervión aux bas-fonds de Bayonne, des banlieues déshéritées madrilènes aux palaces de la côte basque, la corruption n’a pas de frontières. »