Les rencontres de septembre 2015


Nicolas Cavaillès

Mercredi 2 septembre

18h30

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Pour son livre Pourquoi le saut des baleines (éditions du Sonneur).

Nicolas Cavaillès est né en 1981. Docteur ès lettres, spécialisé en littérature française du XXe siècle, il s’est intéressé aux rapports entre écriture et philosophie, à partir de l’œuvre et des manuscrits d’Emil Cioran dont il a édité les œuvres françaises dans la Bibliothèque de la Pléiade (Gallimard, 2011). Traducteur du roumain, il est également l’auteur de plusieurs essais de critique littéraire, dont Cioran malgré lui. Écrire à l’encontre de soi (CNRS, 2011) et L’Élégance et le Chaos. Correspondance de Catherine Pozzi (Non Lieu, 2011). Il a déjà publié aux éditions du Sonneur Vie de monsieur Leguat (2014, prix Goncourt de la nouvelle).

« Pourquoi le saut des baleines prend la forme d’un inventaire incantatoire d’hypothèses autour de cette étrange habitude des mammifères océaniques de bondir « sans loi ni finalité » dans les airs. Mais pourquoi, donc ? Est-ce l’ennui ? (Est-ce la nuit ? presque aveugles dans les profondeurs qu’elles appréhendent autrement, les baleines sont livrées à leur propre intériorité…). [...] Un petit et somptueux traité de métaphysique. « Biologiste » documenté et littéraire féru de philosophie, Nicolas Cavaillès feint de prendre au sérieux le ballet sauvage de quelques créatures lourdaudes pour nous apprendre la subtilité du saut. Les baleines bondissent-elles à cause d’un atavisme et/ou grâce à un pressentiment visionnaire ? Lesté d’un héritage immémorial, l’être humain tente d’effleurer son futur accouchement astral. »  (Christina Hermeziu, ActuaLitté)

La rencontre sera animée par Claude Chambard.

Hélène Balazard 

Jeudi 3 septembre

18h30

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Autour de son ouvrage  Agir en démocratie publié aux éditions de l’Atelier.

Hélène Balazard est ingénieur des Travaux publics de l’État au Cerema, docteur en science politique et chercheur associée à la chaire Unesco « Politiques urbaines et Citoyenneté ».

« Chercheuse engagée, qui a participé à l’aventure de l’Alliance citoyenne de l’agglomération grenobloise, Hélène Balazard en est persuadée : si les formes démocratiques traditionnelles (le parti, le syndicat, le vote, etc.) sont en déclin, l’engagement civique, lui, ne faiblit pas. [...]

Loin d’être un traité théorique new age, le livre s’appuie sur des expériences concrètes, à Grenoble et à Londres, inspirées du « community organizing » né aux États-Unis dans les années 1940. À Londres, London Citizens se donne ainsi comme objectif d’ »organiser les pauvres », et a initié des campagnes ciblées en faveur d’un salaire décent, de l’accès au logement ou pour demander des comptes aux politiques. C’est aussi de cette culture de la mobilisation locale que se revendique un mouvement comme Podemos en Espagne, dont deux représentantes viennent d’emporter les mairies de Madrid et Barcelone. »  (Mathieu Magnaudeix, Médiapart)

La rencontre sera animée par Sandrine Rui.

Éric des Garets 

Vendredi 4 septembre

18h30

garets.jpgAutour de son livre Le rugby publié aux éditions confluences.

Ancien joueur et ancien président de club, écrivain, directeur adjoint des services culture et environnement du conseil départemental de la Gironde, Éric des Garets est l’auteur de plusieurs ouvrages. Le rugby, la poésie et François Mauriac sont ses terrains de prédilection. Parmi ses dernières publications : Gironde. Terres plurielles (Sud-Ouest, 2012), Chasser l’intrus, carnets 2003-2006 (Le Bleu du ciel, 2012), MatcH, avec Donatien Garnier (Atelier des baies, 2013).

Ce petit vocabulaire est précédé d’une genèse du rugby qui raconte ses débuts dans l’Angleterre du XIXe siècle. Il aborde à la fois les questions techniques du jeu, les grands événements tout au long de l’année, la culture rugby, mais aussi la terminologie propre au rugby, les « châtaignes », « marron », « chou-fleur », « moufles », « tampon », « arroser », etc.

S’il ne s’agit pas d’un inventaire des grands joueurs, des figures légendaires apparaissent, égrenées au fil des entrées. Le but de ces pages est de toucher un large public, de faire comprendre que le rugby est d’abord un sport de transmission dont la passe est le geste souverain. Véritable invitation à ce jeu complexe mais si singulier et attachant, ce livre est complété par une synthèse des principales règles que chacun pourra consulter tout en regardant les matchs, ainsi que par quelques lignes sur l’évolution du jeu.

Le débat sera animé par Benoît Lasserre.

Les Géomardis d’ADESS

Mardi 8 septembre

18h30

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Avec Yves Raibaud pour son ouvrage La ville faite par et pour les hommes publié aux éditions Belin.

Spécialiste de la géographie du genre, Yves Raibaud est chercheur au laboratoire Adess et maître de conférences à l’Université Bordeaux Montaigne. Ses thèmes de recherches portent notamment sur le genre et la ville, les loisirs des jeunes, les masculinités et la géographie de la musique. Il est l’auteur de nombreux articles et ouvrages dont Géographie socioculturelle (L’Harmattan, 2011), Mixité Parité Genre (L’Harmattan, 2007).

« Quand des écrivains, des poètes, confèrent un sexe à la ville, ils la comparent unanimement à une femme. Mais quand on passe des livres à la réalité, le constat s’impose : l’espace urbain est profondément masculin. D’abord parce que la ville reste – malgré toutes les lois de modernisation de la vie politique – gouvernée, construite, aménagée et régulée par des élus, architectes, urbanistes, directeurs de services techniques… qui sont très majoritairement des hommes. Ensuite parce que cette domination se traduit par une « production des grands hommes » dont il suffit de lever les yeux vers les plaques de rues pour trouver la trace. [...] Enfin parce qu’il suffit d’entrouvrir la fenêtre des inégalités femmes/hommes pour se rendre compte que les femmes continuent de cumuler la majorité des tâches familiales et ménagères, qu’elles craignent toujours certaines parties de la ville, en particulier la nuit, en raison des incivilités masculines… et que pour toutes ces raisons, et d’autres encore, elles n’ont pas la même « citoyenneté spatiale » que les hommes dans la ville. Ce livre s’intéresse à la façon dont la ville est pensée et appropriée selon qu’on est homme ou femme et met également en avant des exemples de bonnes pratiques pour rendre l’espace public égalitaire, adapté à l’usage de tous et toutes. »

La rencontre, organisée dans le cadre des Géomardis d’Adess, sera animée par Pierre-Yves Saillant.

Bruno Tessarech     

Jeudi 10 septembre

18h30

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Pour son ouvrage L’atelier d’écriture. Lettre à un futur écrivain publié aux éditions JC Lattès.

Après une première carrière de professeur de philosophie, Bruno Tessarech a définitivement lâché son cartable pour se consacrer à l’écriture et à l’animation d’ateliers d’écriture. Il vit à Bordeaux. Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont : La machine à écrire (Le Dilettante, 1996), La galette des rois (Le Dilettante, 1998), Les nouveaux mondes (Calmann-Lévy, 2001), Villa Blanche (Buchet-Chastel, 2005), La femme de l’analyste (Buchet-Chastel, 2005), Pour Malaparte (Buchet-Chastel, 2007), Les sentinelles (Grasset, 20009), Vincennes (Nil, 2011), Art nègre (Buchet-Chastel, 2013).

Dans ce petit recueil bourré d’anecdotes et de citations, il nous livre les conseils simples, délicats, inspirés et précis pour vous accompagner le long de ce voyage en enfer ou au paradis que peut être l’écriture d’un roman : le choix du Je ou du Il, la patience, les bonnes interrogations, de l’usage des carnets, du rythme de l’attaque, des personnages secondaires…

L’enfer d’un travail harassant, plein de doutes et d’angoisses, souvent pour une reconnaissance aléatoire. Le paradis de la création, de la liberté, de l’ouverture sur un autre monde dont vous aurez dessiné les contours. Des rituels de Jules Renard, à la trousse de dépannage d’Italo Calvino en passant par l’espièglerie brillante de Stephen King, Bruno Tessarech nous offre les crayons les plus affutés et les gommes les plus douces pour tenter cette expérience unique.

« L’enfer vous effraie ? Ne tentez pas le diable. » « Le paradis vous attire, avancez vers lui avec courage ! »

La rencontre sera animée par Bertrand Millagou.

Gérard Mordillat

Vendredi 11 septembre

18h30

mordillat.jpgPour son roman La Brigade du rire (ce que nous sommes) publié aux éditions Albin Michel.

Gérard Mordillat est écrivain et cinéaste. Il a publié, entre autres, Vive la sociale ! (Mazarine, 1981), À quoi pense Walter ? (Calmann-Lévy, 1987), L’attraction universelle (Calmann-Lévy, 1990), Corpus Christi, enquête sur les Évangiles (Mille et une nuits / Arte, 1997), Les Vivants et les Morts (Calmann-Lévy, 2005), Le linceul du vieux monde (Le Temps qu’il fait, 2011).

Il est le réalisateur d’une vingtaine de films dont Billy Ze Kick et les séries documentaires L’origine du christianisme et L’Apocalypse et collabore à l’émission de France Culture Des Papous dans la tête.

La réunion de six anciens amis, membres de l’équipe de handball du lycée, tourne à l’équipée vengeresse lorsqu’ils décident de punir le responsable du suicide de Bob, un des leurs. Pour accomplir leur projet, ils kidnappent Pierre Ramut, journaliste économique et chantre de la dérégulation du marché, l’enferment dans un bunker et lui imposent de travailler selon les conditions qu’il prône.

« Dans une grande fresque tragi-comique, fidèle à son univers Gérard Mordillat parle du monde d’aujourd’hui, de ses injustices, de ses luttes, de ceux qui refusent de se soumettre et se vengent d’un grand éclat de rire. »

Le débat sera animé par Georges Monti.

Thierry Paquot 

Mardi 15 septembre

18h30

paquot.jpgAutour de son ouvrage Désastres urbains. Les villes meurent aussi  (éditions La Découverte).

Thierry Paquot, philosophe, professeur des universités (Institut d’urbanisme de Paris, Paris XII) est également l’éditeur de la revue Urbanisme, le producteur de Côté ville sur France-Culture et le responsable scientifique du programme La forme d’une ville au Forum des Images (Paris).

Il a publié de nombreux ouvrages, dont : Homo urbanus (Le Félin, 1990), Vive la ville ! (Arléa-Corlet, 1994), Le Monde des villes (Complexe, 1996), L’Art de la sieste (Zulma, 1998), Le Toit, seuil du cosmos (Alternatives, 2003), Demeure terrestre, enquête vagabonde sur l’ »habiter » (L’Imprimeur, 2005).

« Grands ensembles, centres commerciaux, gratte-ciel, « gated communities » (résidences fermées et sécurisées) et « grands projets » sont les cinq objets architecturalo-urbanistiques examinés par Thierry Paquot. Son constat est cruel : chacun de ces modèles génère de l’enfermement et de l’assujettissement. Le grand ensemble ne fait pas ensemble, le centre commercial ne favorise aucun échange et conforte la seule consommation, l’enclave résidentielle sécurisée rompt avec le reste de la ville, le gratte-ciel s’avère une impasse en hauteur et les grands projets inutiles ne répondent à aucune exigence citoyenne mais à l’arbitraire technocratique ou à la spéculation. Bien que ces modèles soient voués à l’échec, on s’entête à les reproduire. L’urbanisme serait-il mort ? Thierry Paquot pose la question et, à contre-courant, place ses espérances dans des villes à taille humaine donc moyennes et plus horizontales. »  (Catherine Calvet, Libération)

Le débat sera animé par Jean-Michel Dauriac.

Marie-Claude Bergouignan et Matthieu Montalban

Jeudi 17 septembre

18h30

bergou.jpgPrésentation de l’ouvrage collectif  L’industrie pharmaceutique. Règles, acteurs et pouvoir (La documentation Française).

Marie-Claude Bélis-Bergouignan est professeure émérite de sciences économiques à l’Université de Bordeaux.

Matthieu Montalban est maître de conférences en sciences économiques à l’Université de Bordeaux.

« L’industrie pharmaceutique, dont le poids économique reste très important, est confrontée aujourd’hui à de nombreuses difficultés.

Cet ouvrage propose un tour d’horizon complet du secteur, essentiellement en France. Croisant les approches politiques et économiques de plusieurs spécialistes de l’industrie pharmaceutique, il entend répondre aux interrogations de tout citoyen, consommateur et patient désireux de saisir les grandes transformations  d’une industrie qui demeure l’un des secteurs clés de notre économie. [...]

Dépassant le simple périmètre des Big Pharma (multinationales), l’ouvrage  s’intéresse à l’ensemble des acteurs concernés par la filière. Loin des vues partisanes et des considérations purement techniques, il offre une analyse originale et aussi objective que possible de la question. »

Le débat est organisé dans le cadre des rencontres Espaces Marx et sera animé par Nadège Edwards.

Laure Limongi

Vendredi 18 septembre

18h30

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Pour son roman Anomalie des zones profondes du cerveau (éditions Grasset).

Laure Limongi est née à Bastia et vit à Paris. Elle a publié des romans, notamment Fonction Elvis (Léo Scheer, 2006), Le Travail de rivière (Dissonances, 2009), Soliste (inculte, 2013) et un essai littéraire Indociles (Léo Scheer, 2012).
Laure Limongi écrit également pour des revues et des collectifs et donne des lectures publiques, parfois musicales, ainsi que des conférences. Elle dirige la collection de littérature contemporaine Laureli, hébergée par les éditions Léo Scheer de 2006 à 2012 puis aux éditions inculte en 2013.

« C’’est une sorte de migraine colossale nourrie aux OGM et qui aurait bu toute l’eau de Fukushima. Un monstre déchaîné que vous ne voulez vraiment pas fréquenter. Elle touche une à trois personnes pour mille. L’un de ses surnoms sympathiques est « la migraine du suicide ». Sans nier son statut d’épreuve, il s’agit de vivre la maladie comme une aventure, de toucher à la douleur sans pathos mais avec la plus intense douceur : elle est, après tout, le dénominateur commun aux êtres vivants. Ou comment se réapproprier son corps dans sa magnifique imperfection. Et si, à la suite d’un Montaigne, nous redéfinissions la santé comme acceptation souveraine de la maladie ? »

Loin du témoignage ou du récit nombriliste, une équipée qui virevolte de la poésie à la science, de l’humour à l’amour, corps à corps vibrant qui s’achève par ces mots : aujourd’hui, tout va bien.

La rencontre sera animée par Pierre Mazet.

Atiq Rahimi

Mardi 22 septembre

18h30

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Pour son livre La Ballade du calame, portrait intime publié aux éditions L’Iconoclaste.

Né le 26 février 1962 à Kaboul, Atiq Rahimi fait ses études au lycée franco-afghan Estiqlal de Kaboul et étudie la littérature à l’université. En 1984, la guerre l’oblige à se réfugier au Pakistan où il demande et obtient l’asile politique pour la France. Depuis lors, il vit et travaille à Paris où il a fait un doctorat de communication audiovisuelle à la Sorbonne. Il a déjà publié aux éditions P.O.L. Terre et cendres (2000), Les mille maisons du rêve et de la terreur (2002), Le Retour imaginaire (2005), Syngué sabour (2008), Maudit soit Dostoïevski (2011).

« L’exil ne s’écrit pas. Il se vit.

Alors j’ai pris le calame, ce fin roseau taillé en pointe dont je me servais enfant, et je me suis mis à tracer des lettres calligraphiées, implorant les mots de ma langue maternelle.

Pour les sublimer, les vénérer.

Pour qu’ils reviennent en moi.

Pour qu’ils décrivent mon exil. »

Ainsi a pris forme cette ballade intime, métissage de mots, de signes, puis de corps. Celui qui se dit « né en Inde, incarné en Afghanistan et réincarné en France » invente une langue puissante, singulière et libre. Une méditation sur ce qui reste de nos vies quand on perd sa terre d’enfance.

La rencontre sera animée par Maïalen Lafite.

Tobie Nathan

Jeudi 24 septembre

18h30

ce pays.pngPour son roman Ce pays qui te ressemble publié aux éditions Stock.

Né en 1948 au Caire, ethnopsychiatre, disciple de Georges Devereux, professeur de psychologie, et même quelques temps diplomate, Tobie Nathan est l’auteur d’une importante œuvre scientifique. Il est également romancier. Parmi ses derniers ouvrages : La Nouvelle Interprétation des rêves (Odile Jacob, 2011), Ethno-roman (Grasset, 2012, prix Femina essai), Les Nuits de patience (Rivages, 2013).

C’est dans le ghetto juif du Caire que naît d’une jeune mère flamboyante et d’un père aveugle, Zohar l’insoumis. Et voici que sa sœur de lait, Masreya, issue de la fange du Delta, danseuse aux ruses d’enchanteresse, le conduit aux portes du pouvoir.

« Cette saga aux couleurs du soleil millénaire dit tout de l’Egypte : grandeur et décadence du roi Farouk, dernier pharaon, despote à l’apparence de prince charmant, adoré de son peuple et paralysé de névroses. Arrivé au pouvoir de Gamal Abdel Nasser en 1952 et expulsion des Juifs. Islamisation de l’Egypte sous la poussée des Frères Musulmans, première éruption d’un volcan qui n’en finit par de rugir… C’est la chute du monde ancien, qui enveloppait magies et sortilèges sous les habits d’Hollywood. La naissance d’un monde moderne, pris entre dieux et diables. »

La rencontre sera animée par Bruno Tessarech.

Allain Glykos

Vendredi 25 septembre

18h30

glykosPour la parution de ses ouvrages Poétique de famille et N’en parlons plus publiés aux éditions L’Escampette.

Allain Glykos vit et travaille à Bordeaux, où il est né en 1948, d’un père grec et d’une mère charentaise. Maître de conférences à l’Université de Bordeaux, il a enseigné la philosophie aux étudiants scientifiques. Il est l’auteur de romans, de récits et d’ouvrages sur sa ville dont : Les Écailles d’argile (Phalène, 1984), Les Résidences de l’inquiétude (L’Aube , 1989), Montesquieu, hôte fugitif de La Brède , photographies de Jean-Luc Chapin (Christian Pirot, 1994), Parle-moi de Manolis , (L’Escampette, 1997, 2012), Bordeaux regards, photographies d’Alain Béguerie (Sud Ouest, 2009), Manolis, dessins d’Antonin Dubuisson (Cambourakis, 2013).

N’en parlons plus est la réédition en un volume unique de plusieurs ouvrages parus antérieurement aux éditions L’Escampette : Les Boîtes, suivi de La Décision (1994), Le silence de chacun (2002), À proprement parler (2003), Faute de parler (2005).

« Dans Poétique de famille, c’est la mort du père qui réunit les protagonistes. Les tensions sont palpables, les rancœurs tenaces, les liens indéfectibles. Les langues se délient pour exprimer le chagrin, les souvenirs – heureux et malheureux -, les reproches aussi, et tout ce que des circonstances tristes peuvent amener à dire. La plume d’Allain Glykos plonge dans l’oralité, au cœur de cette famille… « 

Hemley Boum et Beata Umubyeyi 

Mardi 29 septembre

18h30

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Pour leurs livres respectifs Les Maquisards et Ejo publiés aux éditions La Cheminante.

Camerounaise, Hemley Boum est née en 1973 à Douala. Elle vit à Paris et a déjà publié Le Clan des femmes (L’Harmattan, 2010) et Si d’aimer… (La Cheminante, 2012).

Beata Umubyeyi Mairesse est née à Butare au Rwanda en 1979. Tutsie et métisse, elle quitte son pays pour l’Europe à l’âge de 15 ans. Après ses études, elle travaille dans le milieu associatif, aujourd’hui à Bordeaux où elle vit.

« Les Maquisards est le long roman de ceux qui luttent contre la colonisation française, depuis les épaisses forêts, au cœur des villages bantous. Mais pas que. C’est surtout l’histoire d’une blessure intime, celle d’une petite bonne violée par un colon. Et de tout ce qui a suivi. Sur cinq générations, Hemley Boum offre avec force l’âme du peuple bassa. La plume est vive, l’émotion immédiate, Conrad n’est pas loin ».  (Séverine Guillemet, Sud Ouest Dimanche)

« Ejo, seulement trois lettres pour dire notre origine et notre avenir. Un seul petit mot en kinyarwanda, la langue nationale du Rwanda, pour reconquérir la vie, retrouver les mots d’avant et inventer ceux d’après le génocide des Tutsi. Ejo, comme un élixir de paroles croisées, vivantes, vibrantes, ambiancées, de femmes très attachantes en quête d’elles-mêmes, comme nous le sommes de nous-mêmes - la terrible parenthèse du pire en moins. »

La rencontre sera animée par Sylvie Darreau.