Les rencontres de mars 2016


William Acin – Exposition Placebo Domingo – Travaux récents

Du samedi 27 février au lundi 21 mars

La Machine à Musique

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Boustrophédon #3
Autour de l’exposition Placebo Domingo -Travaux récents de William Acin.

« J’applique le détournement du sens commun afin de provoquer chez le spectateur un regard critique et distancé sur sa vie quotidienne et sa conception du monde. J’utilise l’humour, l’ironie pour provoquer, instiller du désordre dans « notre » rapport aux objets et dans l’usage quotidien des signes, en explorant notamment la question de l’inquiétante étrangeté de l’ordinaire, afin de faire émerger chez le spectateur une réalité sensible. » William Acin

Pour découvrir le travail de William Acin, vous pouvez aussi consulter son site.

Rencontre avec William Acin le 1er Mars 2016 à 18h30.

 

La Machine à Polar

Mercredi 2 mars

20h

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Sixième édition de La Machine à Polar.

Une nouvelle soirée des rencontres dédiées à la littérature noire et policière avec la présentation de plusieurs romans. Il y sera question notamment de dix universitaires réunis en Suisse par le professeur Bobo pour un colloque sur Sherlock Holmes et bloqués par une avalanche (Le mystère Sherlock J-M Erre, Pocket), d’un boxer doté d’un punch exceptionnel mais d’une mâchoire en verre (Le roi du K.O, H. Crews, Gallimard Folio), d’une photo compromettante du président G-W Bush tombée entre les mains d’un malfrat minable (A poil en civil J. Stahl, Rivages) et de bien d’autres histoires.

Une soirée qui promet d’être décalée et déjantée !

La rencontre est animée par Hervé Le Corre, enseignant et auteur de nombreux romans (récompensé par le Prix Le Point du roman européen en 2014), Yan Lespoux, enseignant et responsable d’un blog sur le roman noir (encoredunoir) et Olivier Pène, libraire à La Machine à Lire et qui a animé une émission sur Radio Campus consacrée au polar. Leur invité pour la soirée : Sébastien Gendron, réalisateur de courts-métrages et auteur (Road tripes, éditions Albin Michel, 2013 ; La revalorisation des déchets, Albin Michel, 2015).

Etienne Péclard 

Jeudi 3 mars

18h30 – La Machine à Musique

péclard.jpgMini concert autour du disque Violoncelle 5 cordes édité chez Triton.

Pour enregistrer la 6e suite pour violoncelle de Jean-Sébastien Bach et rester fidèle au compositeur, Etienne Péclard a demandé à son luthier de lui fabriquer un violoncelle 5 cordes (le piccolo d’autrefois). Par la suite, il a sollicité des compositeurs contemporains comme Gabriel Bille, Jean-Louis Agobet, Maria Luisa Marcellaro La Franca, Etienne Rolin, Patrick Burgan, Didier Lacombe ou Sacha Chaban pour qu’ils écrivent des compositions pour cet instrument. Le disque qu’il propose est le résultat de cette collaboration.

Etienne Péclard est violoncelliste, interprète aussi bien de musique baroque que contemporaine. Il a joué comme soliste, chambriste ou violoncelle-solo d’orchestre. Il a collaboré avec des ensembles comme La Grande Ecurie et la Chambre du Roy, l’ONBA, le nouvel Orchestre philharmonique de Radio France, l’Orchestre de Paris. Il a pu ainsi côtoyer de nombreux musiciens, compositeurs et chefs comme Daniel Baremboïn, Pierre Dutilleux, Zubin Mehta, Armin Jordan, Pierre Boulez, Yo Yo Ma, Brigitte Engerer….

Un moment musical autour de son disque.

Didier Daeninckx 

Vendredi 4 mars

18h30

caché dans la maison des fous.jpgAutour de son livre Caché dans la maison des fous publié aux éditions Bruno Doucey.

Résistante et membre du Mouvement national contre le racisme, recherchée par la police, Denise trouve refuge en 1943 dans l’asile de fous de Saint-Alban, en Lozère. Accueillie par Lucien Bonnafé et François Tosquelles, psychiatres et résistants, elle comprend très vite que cette institution cache des personnes recherchées. Elle y croise notamment Eugène et Maris Grindel, noms d’emprunt de Paul Eluard et de sa femme Nusch. Ce dernier profite du séjour pour créer les éditions clandestines de la Bibliothèque française et publier ses Sept poèmes d’amour en guerre.
« Dans cet émouvant document romancé, fruit captivant d’une enquête historique, Didier Daeninckx fait revivre le séjour de personnages réels dans ce lieu de refuge où les médecins prônèrent la pratique d’une nouvelle psychiatrie« . Gilles Heuré (Telerama).
Le personnage de Denise est en fait Denise Glaser qui créera, en 1959, Discorama, où elle interviewera tous les talents de la scène musicale.

Auteur de plus d’une soixantaine de livres, Didier Daeninckx a vu son oeuvre couronnée en 1994 par la Société des gens de lettres qui lui a décerné le Prix Paul-Féval de littérature populaire.

La rencontre sera animée par Christian Jacquot.

Jacques Demarcq et David Christoffel

Samedi 5 mars

11h

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Les sons à la fabrique du sens, avec les éditions Le Bleu du ciel.

A l’occasion du Printemps de la Poésie, cette rencontre sera consacrée à la poésie sonore et au rapprochement actuel de la littérature et de la musique. Ces genres littéraires se connectent avec la performance, la poésie virtuelle, la musique contemporaine et improvisée. De plus en plus aujourd’hui, dans le cadre de festivals ou de salons du livre, les écrivains proposent des lectures musicales, collaborent avec des artistes.
La rencontre propose d’aborder les notions d’oralité, de lecture à voix haute, de musicalité dans la langue mais aussi de réfléchir à la réception de ces formes ainsi qu’aux relations qui se nouent entre les acteurs du livre et les structures culturelles.

En compagnie de Jacques Demarcq, poète et traducteur – auteur entre autres de Rimbaldiennes (Atelier de l’Agneau, 2015), Tonton au pays des Viets (Passage d’encres, 2014), Avant-taire (Nous, 2013), Nervaliennes (Corti, 2010) – et David Christoffel, écrivain, musicologue et producteur à France Musique, auteur en particulier de Consolante électorale (éditions Passages d’encres, 2015), Judex (éditions cinquième couche, 2015), Littéralicismes (L’Attente, 2010) et des disques suivants : Kaléidoscope du deuxième étage (Le chant de Linos, 2015), Radio Toutlemonde 1 et 2 (SuperMoyen, 2010 et 2014).

La rencontre sera animée par Didier Vergnaud, poète et directeur des éditions Le Bleu du ciel.

Aleph atelier d’écriture

Lundi 7 mars

De 11h30 à 13h30

logoalephLe prochain atelier ouvert d’Aleph Écriture à la Machine à Lire. L’atelier ouvert est lié à la rubrique « Lire pour écrire » de la revue numérique l’Inventoire – la revue de l’écriture de création. Lecture d’extraits, proposition d’écriture, retours, échanges autour d’un livre. Pour cette séance, il s’agit de La robe de mariée, de Katherine L. Battaiellie, publié aux éditions Marguerite Waknine.

Si la littérature contemporaine et les ateliers d’écriture vous intéressent, l’Atelier ouvert pourrait vous passionner…

Animé par Arlette Mondon-Neycensas, formatrice en écriture littéraire.

Inscription : a.mondon@aleph-ecriture.fr, participation : 10 €.

 

 

Atelier philo : la puissance du mental

Mardi 8 mars

16h / 18h

Rencontre philosophique proposée par Bordeaux Accueille.

Renseignements et inscriptions auprès de Jean-François Rémongin (06 78 77 95 17, jeanfrancois.remongin@gmail.com). Une participation de 6 euros est demandée par les organisateurs.

L’atelier se déroulera à la Machine à Musique (successeur Lignerolles), au 13-15 rue du Parlement Sainte-Catherine.

Jean Mondot, Marie-Lise Paoli, Dominique Picco

Mardi 8 mars

18h30

revue lumieres.jpgAutour de la Revue Lumières publiée par les Presses Universitaires de Bordeaux.

Le XVIII° siècle apparait comme un moment particulier dans l’évolution de la réflexion sur la situation des femmes. On peut y voir les prémisses d’une réflexion sur le genre dans la mesure où l’on commence à penser les différences entre les hommes et les femmes comme un conditionnement social et non plus comme seulement fondée sur les données biologiques.
Même si le statut le plus fréquent reste le mariage, certain-e-s sont très critiques sur la situation des épouses tandis que d’autres réfléchissent à l’alternative possible que constitue le célibat et envisagent une instruction différente qui transformerait leur situation dans la société.
Les deux numéros de la revue Lumières reviennent sur la cause des femmes (N° 23) et la condition des femmes au XVIII° siècle (N° 24).

Avec la participation de Marie-Lise Paoli, maîtresse de conférences en langue et civilisation anglophone à l’Université Bordeaux Montaigne, de Dominique Picco, maîtresse de conférences en histoire moderne à l’Université Bordeaux Montaigne, coordonnatrices des deux numéros et de Jean Mondot, professeur émérite en civilisation germanique, co-directeur de la revue.

Pierre Vermeren 

Jeudi 10 mars

18h30

vermen.jpgAutour de son livre Le choc des décolonisations. De la guerre d’Algérie aux printemps arabes publié aux éditions Odile Jacob.

La France aurait-elle raté sa décolonisation ? A partir d’une analyse historique et socio-politique, Pierre Vermeren revient sur le passage de la colonisation à la décolonisation choisissant de montrer les éléments de continuité qui l’emportent sur une rupture souvent symbolique. L’aspiration à la liberté et à l’indépendance aurait été confisquée pour laisser la place à des régimes autoritaires, incapables d’impulser un véritable développement de leur pays. L’auteur analyse l’évolution de ces sociétés, propose une sociologie des élites, des relations qu’entretiennent les intellectuels avec le pouvoir et cela jusqu’aux printemps arabes. Du côté français, la période de décolonisation semble marquée par l’amnésie mais aussi par la mauvaise conscience. Pierre Vermeren étudie l’essor d’un mouvement comme le Tiers-mondisme, le maintien de relations ambigües entre les élites françaises et les responsables politiques des pays anciennement colonisés, à l’image de la Françafrique.
Un livre érudit et documenté qui permet de reconsidérer bien des idées reçues.

Pierre Vermeren est professeur d’histoire contemporaine à l’Université Paris 1 – Panthéon Sorbonne et est un spécialiste du monde arabe, de l’Afrique et de la décolonisation.

La rencontre sera animée par Christophe Lucet.

Eric Pessan 

Vendredi 11 mars

18h30

pessancarnet.jpgAutour de son livre Parfois, je dessine dans mon carnet publié aux éditions de l’Attente.

Parfois, j’invente les raisons pour lesquelles je suis devenu écrivain. Eric Pessan fréquente les salons du livre, participe à des ateliers d’écriture ou à des rencontres scolaires. Parfois, il s’ennuie, doute de son travail. Il a pris l’habitude de consigner dans un carnet ses réflexions et ses dessins.
L’ouvrage est composé immuablement de la même manière avec une phrase qui commence toujours par Parfois et pour laquelle il imagine un dessin. Elles sont à prendre comme autant de réflexions sensibles, humoristiques, contradictoires sur le travail littéraire et la portée de la création.

« Au début, il s’agissait de dessins destinés à moi seul, en marge des carnets. Des dessins nés de l’ennui. Puis, peu à peu, une forme s’est imposée : partir des interrogations banales et quotidiennes d’un écrivain », confie l’auteur.

Eric Pessan est un auteur prolixe. Il a écrit des romans, des pièces de théâtre, des romans pour la jeunesse et de la poésie. Ce journal dessiné est le troisième livre d’une collection créée par les éditions de l’Attente.

La rencontre sera animée par Marie-Laure Picot.

Roland Chemama, Christiane Lacôte-Destribats,Bernard Vandermersch

Samedi 12 mars

11h

psyscha.jpgAutour du livre Le métier de psychanalyste publié aux éditions Erès.

Ecrit par trois psychanalystes qui travaillent ensemble depuis longtemps, ce livre aborde la pratique psychanalytique dans ce qu’elle a de plus quotidien. Il ne s’agit pas de l’aborder d’un point de vue idéal mais de questionner le psychanalyste au travail, à travers la position prise par rapport à son acte ainsi que le désir qui est le sien dans la direction de sa cure.
La situation du psychanalyste aujourd’hui, le style d’une cure, la position de transfert, le début d’une analyse, le diagnostic et l’interprétation, … sont autant de thèmes abordés dans ce livre.

Roland Chemana est psychanalyste à Paris, il a été membre de l’Ecole freudienne de Paris fondée par Jacques Lacan, et président de l’Association lacanienne internationale et de la Fondation européenne pour la psychanalyse. Christiane Lacôte-Destribats est psychanalyste à Paris et ancienne présidente de l’Association lacanienne internationale. Bernard Vandermersch est psychiatre et psychanalyste à Paris, membre de l’Ecole freudienne de Paris et actuel président de l’Association lacanienne internationale.

La rencontre sera animée par Samuel Nelken.

Francis Ayliès

Lundi 14 Mars

18h30

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Autour de son livre Journal d’un curé de quartier publié par les éditions Le Festin.

2016 : 80ème anniversaire de la publication du Journal d’un curé de campagne de Bernanos. Relisant la vie de l’abbé d’Ambricourt, le père Francis Aylies est séduit et, le soir, dans l’intimité de sa chambre, écrit le sien, non sur les feuilles d’un cahier mais sur l’écran de son ordinateur.
Ayant trouvé l’adresse personnelle du pape François, il en fait son destinataire privilégié. Il lui dit sa vie, ses angoisses, ses énervements et ses espérances, espérant une réponse qui le réconforte.
Un livre d’actualité. Le témoignage d’un religieux qui, face à des mouvements radicaux et intolérants qui « ne font pas de quartier », aime vivre dans notre monde qui bouge et brise les cadres.

Francis Ayliès a été prêtre à Bordeaux, à la chapelle de la Trinité au Grand Parc jusqu’en 2011, avant de rejoindre la paroisse de Bègles. Il a publié un premier roman, Le corps du crime (Lattès) ainsi qu’un essai, Les convertis (Lattès).

La rencontre sera animée par Dominique de Laage.

Michel Chandeigne

Mardi 15 mars

18h30

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Carte blanche aux éditions Chandeigne pour leur série Lusitane

Installées à Paris, les éditions Chandeigne, à travers la série Lusitane, proposent des textes concernant tous les pays ou communautés de langue ou de culture portugaise. Il s’agit de textes littéraires, sociologiques, de nouvelles ou de pièces de théâtre souvent proposés en édition bilingue.
Cette rencontre sera l’occasion de découvrir les deux nouveaux ouvrages qu’ils publient dans cette série. Tout d’abord, la nouvelle traduction de Mon oncle le jaguar & autres histoires de Joao Guimaraes Rosa qui est un des auteurs les plus jubilatoires de la littérature lusophone. Dans ce recueil de nouvelles, l’auteur dévoile les instants surnaturels d’un homme qui se fait animal, d’un texte qui se fait voix (Mon oncle le jaguar). Les autres nouvelles empruntent le même chemin fantastique.
Joao Guimaraes Rosa explore les langues et les mythes pour façonner neuf nouvelles hybrides qui éblouissent par la richesse de la langue et la subtilité de l’intrigue.

Les éditions Chandeigne publient également le texte prononcé par le grand écrivain lusophone, Mia Couto, Murer la peur, lors de la Conférence d’Estoril (Lisbonne) dont le but est de susciter des débats internationaux sur les effets de la mondialisation. Il est intervenu sur l’instrumentalisation de la peur. Mia Couto a reçu en 2012 le prix de la francophonie, le prix Camoes en 2013 et le prix Neustadt en 2014 pour son oeuvre.
Rencontre organisée en présence de l’éditeur.

Les femmes dans la BD : mauvais genre !

Mercredi 16 mars

18h30

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Rencontre débat proposée par l’association Mediactuelles – les Ateliers de l’égalité.

Ce sont des femmes, des dessinatrices, réunies au sein du Collectif des créatrices de bandes dessinées contre le sexisme, qui les premières, ont dénoncé la sélection 100% masculine du grand prix du festival de BD d’Angoulême.  Curieusement la presse, en grande partie, s’est emparée de cette polémique lorsque des auteurs (des hommes) ont, par solidarité, soutenu la démarche de leurs collègues féminines. De telles réactions questionnent avec acuité la place des femmes dans la bande dessinée, leurs rapports avec les éditeurs et autres professionnels du secteur, mais aussi leur visibilité et cela va bien au-delà de l’attitude plus que maladroite des organisateurs du festival.  Les femmes représentent aujourd’hui plus de 25% des auteurs francophones, leur contribution et puissance créatrice est loin d’être marginale ou secondaire. Au sein du 9e art, (mais c’est aussi le cas dans toutes les formes d’expression artistique et au sein de toutes les organisations professionnelles notamment) être un homme n’est nullement un gage de qualité….. Comment le monde des bulles se comporte t-il avec ses créatrices ?

Tel est le débat proposé par l’association Médiactuelles-les Ateliers de l’égalité qui se mobilise pour promouvoir et défendre l’égalité professionnelle femmes-hommes au sein de la société.

En présence de :

Marie Gloris Bardiaux Vaïente, scénariste de BD. Travaille pour différents éditeurs :  Delcourt avec Isabelle La Louve de France ; Dupuis, avec des publications régulières dans Spirou… Signataire de la charte du Collectif des créatrices de BD contre le sexisme. Docteure en histoire contemporaine et enseignante

Sandrine Revel, auteure et illustratrice de BD, Prix Artemisia 2016 pour Glenn Gould, une vie à contretemps (ed. Dargaud, 2015). Signataire de la charte du Collectif des créatrices de BD contre le sexisme.

Eric Audebert, directeur artistique de l’association 9-33, organisateur du festival Regard 9, La bande dessinée autrement

La rencontre sera animée par Marie Christine Lipani, chercheuse IJBA-MICA, présidente de Mediactuelles-Les Ateliers de l’égalité et auteure de « Les femmes dans Astérix. Uniquement des emmerdeuses ? (in le Tour du Monde d’Astérix, B. Richet (ed.) Presse Sorbonne Nouvelle, 2011), et « La révolte des personnages féminins de la bande dessinée francophone. Cartographie d’une émancipation de fraîche date » (Le Temps des médias, n°12, 2009).

Patrick Weil

Jeudi 17 mars

18h30

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Autour de son livre Le sens de la République publié aux éditions Grasset.

A travers onze questions clés posées par le journaliste Nicolas Truong, Patrick Weill analyse, dans une perspective politique et historique, l’importance et les enjeux de l’immigration ainsi que les relations que la République entretient avec ses étrangers. Les politiques d’accueil des immigrés, les quatre piliers de l’identité française, la laïcité, l’enseignement d’une histoire commune, l’opposition entre le droit du sol et le droit du sang, les discriminations, l’antisémitisme… sont autant de thèmes sur lesquels l’auteur revient de manière critique et nuancée. Une lecture salutaire permettant de relativiser des fantasmes qui voilent et travestissent la réalité !

Nicolas Truong est journaliste au journal Le Monde et responsable des pages Idées-Débat du journal. Patrick Weill est directeur de recherche au CNRS, professeur invité à l’Université de Yale et à l’École d’économie de Paris. Historien de l’immigration et de la nationalité, il a publié plusieurs livres sur ces sujets. Il a participé à la commission Stasi qui a proposé l’interdiction du port du voile à l’école.

La rencontre, proposée par les Espaces Marx, sera animée par Magali Della Suda.

Boualem Sansal

Vendredi 18 mars

18h30 – La Halle des Douves

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Dans le cadre des avant-premières de l’Escale du livre (1-3 avril 2016), rencontre autour du livre 2084 publié aux éditions Gallimard

L’Abistan est un immense empire de 60 provinces dirigé par le prophète Abi, surnommé Bigaye. L’obéissance, la soumission, la surveillance totale, la justice expéditive, l’amnésie constituent le quotidien des sujets, interdits par ailleurs de circuler librement sauf pour effectuer le pèlerinage dans un lieu saint. Rien n’aurait existé avant ce monde voulu par Yölah et son prophète Abi. Ati a été autorisé à voyager pour soigner sa tuberculose au-delà des montagnes. C’est l’occasion pour lui de découvrir qu’un monde a existé avant l’Abistan et que des individus, ne croyant pas en Dieu, vivent dans des ghettos cachés. Commence pour lui le temps de la remise en cause.
Boualem Sansal propose une fable orwellienne pour dénoncer les dangers des extrémismes religieux et notamment de l’islamisme aujourd’hui. La domination passe autant par la peur que par une novlangue qui appauvrit les esprits.

Boualem Sansal est né en 1949 et a publié plusieurs romans (Gallimard). Il a choisi de rester en Algérie en dépit des menaces et des intimidations quotidiennes dont il est la cible. 2084 a obtenu le Grand prix de l’Académie Française 2015 et a été élu Meilleur livre de l’année 2015 (prix du magazine Lire).

La rencontre sera animée par Pierre Mazet

Nino de Alli 

Vendredi 18 mars

18h30 – La Machine à Musique

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Rencontre poésie avec Nino de Alli

Nino de Alli est un artiste de culture franco-andalouse au parcours musical atypique qui se présente comme un autodidacte. Sa poésie, qui n’est pas qu’affaire de mots, se définit surtout comme un regard posé sur les choses, sur le monde, sur les autres et sur soi. Il chante la poésie française et andalouse et accompagne à la guitare ses propres compositions.
Il fera découvrir quelques nouveaux textes de poésie chantée extraits de son nouveau programme intitulé Cante de mi alma.

Nino de Alli réside à Bordeaux, il est régulièrement invité lors de la manifestation du Printemps de la poésie pour interpréter ses textes. Il s’est produit, pendant plus de dix ans, au théâtre Artisse à Bordeaux, au Poquelin Théâtre à Bordeaux Bastide, au club de la poésie de l’Institut Cervantès.

Une rencontre organisée dans le cadre du Printemps de la Poésie.

Géomardi de PASSAGES : Henri Desbois

Mardi 22 mars

18h30

debois.gifAutour du livre Les mesures du territoire publié aux Presses de l’enssib.

Ce livre est une enquête sur le rôle de la mesure et du calcul dans nos représentations et nos conceptions de l’espace géographique. Il propose d’envisager les changements de la cartographie à travers leurs relations avec le contexte scientifique, politique et culturel. L’auteur revient sur l’histoire des techniques cartographiques, de l’Antiquité à l’apport d’internet aujourd’hui, sur ses aspects politiques dans la mesure où elle est à la fois un outil administratif en temps de paix et stratégique en temps de guerre et enfin sur la place de la carte dans la culture à travers une exploration des imaginaires géographiques. Même si la mesure et le discours scientifiques proposent une appréhension de l’espace de plus en plus précise, il ne faut pas sous-estimer la place de l’imaginaire. L’imaginaire est un moyen d’aborder le discours scientifique par l’extérieur, et de lui contester la prétention à être le seul régime de connaissance valide rappelle Henri Desbois.

Henri Desbois est maître de conférences en géographie à l’université Paris Ouest Nanterre La Défense. Il est un des spécialistes de la cartographie.

Cette rencontre, proposée dans le cadre des Géomardis de PASSAGES*, est organisée dans le cadre du festival Géocinéma 2016 : Le cyberespace. Elle sera animée par Pierre-Yves Saillant.

*Née de la fusion des UMR ADESS (sise à Bordeaux) et SET (sise à Pau), auxquelles se sont jointes des équipes de l’ENSAPBx, l’UMR PASSAGES s’inscrit dans le projet de la section 39 du CNRS « Espaces, Territoires et Sociétés ». La Machine à Lire est heureuse de vous proposer dorénavant des « Géomardis de PASSAGES », ouvrant encore plus largement aux autres sciences sociales les études de l’espace et des territoires proposées par les géographes d’ADESS.

Atelier d’écriture Bruno Tessarech

Mercredi 23 mars

18h

atelierProchain rendez-vous de l’atelier d’écriture proposé et animé par Bruno Tessarech, écrivain et auteur du récent L’atelier d’écriture. Lettre à un futur écrivain (éditions JC Lattès).

L’atelier se déroulera à la Machine à Musique (successeur Lignerolles), au 13-15 rue du Parlement Sainte-Catherine.

Eric Audinet

Jeudi 24 mars

18h30

audinet.jpgAutour de son livre Bande-Annonce, collection Le Refuge en Méditerranée, aux éditions du cipM.

Jouant sur les codes de la bande-annonce au cinéma, Bande-Annonce se présente comme une succession d’extraits d’un roman à venir, entrecoupés d’une voix off. Tom, critique d’art au bout du rouleau, régulièrement victimes d’hallucinations qui lui font perdre ses repères spatio-temporels, écœuré par ses souvenirs d’enfance qui le poursuivent, finit par quitter la France pour le Sud, au milieu d’un monde qui se fracture.

Eric Audinet dirige à Bordeaux les éditions confluences. Il a pu terminer ce livre grâce à une résidence d’écrivain à Tanger à l’automne 2015.
Il a notamment publié Une difficile expédition, 1988-1990, Spectres familiers, 1992 (récit) et Les derniers jours de Venise (1996-2000), éditions Farrago/Léo Scheer, 2002, (récit).

La rencontre sera animée par Didier Arnaudet.

Philippe Bordas 

Vendredi 25 mars

18h30

coeur volant.jpgAutour de son livre Coeur volant publié aux éditions Gallimard.

Jeune homme en rupture, le narrateur a abandonné ses études pour devenir manutentionnaire dans une parfumerie parisienne. Il rêve pourtant d’un avenir d’écrivain et c’est avec Natacha, jeune femme de son âge vivant à Saint-Germain-des-Prés, qu’il découvre l’amour et Paris. Elle est sa source d’inspiration mais le quitte devant son caractère ombrageux. « Sans Natacha, je perds ma force. Sans elle, je redeviens l’affolé que rigueur proscrit. » Il va donc chercher à la reconquérir avec l’aide d’un vieil aristocrate excentrique, Luynes, amoureux des femmes, des voitures de course et fervent de Guitry.

Dans son roman, Philippe Bordas nous plonge dans le Paris du début de la première mandature de François Mitterrand. Il nous offre un oeuvre lyrique, une écriture poétique où il traite la langue comme un parfum de femme.

Ecrivain et photographe, Philippe Bordas vit à Paris. Il a publié son premier roman, Chant furieux chez Gallimard.

La rencontre sera animée par Pierre Mazet.

A call at Nausicaa

Samedi 26 mars

18h30 – La Machine à Musique

grandfeu.jpgMini-concert pour la sortie de Grand Feu chez Velvet Coliseum.

A Call at Nausicaa est un jeune quintette pop folk bordelais qui nous fait partir ailleurs avec son deuxième EP, Grand Feu, amoureux des grands espaces, quels qu’ils soient.
Ils proposent 5 titres qui sèment une poésie spontanée et plénière, l’une de celles qui nous laissent face aux immensités maritimes et forestières. Grand Feu tient un discours faussement léger, non sans sens, vibrant et chaleureux.

A mi-chemin entre une pop mélancolique aux orchestrations grandioses et un folk vibrant et enthousiasme, quelque part entre le maître Sufjan Stevens et les Islandais d’Of Monsters and men.

« Voilà un EP que l’on écoute en boucle, sans jamais s’en lasser » – Les Inrocks.

Le mini-concert aura lieu à La Machine à Musique.

Alain Bertho   

Mardi 29 mars

18h30

bertho.jpgAutour de son livre Les enfants du chaos : essai sur le temps des martyrs publié aux éditions La Découverte.

La radicalisation de l’Islam est-elle la seule explication de Daech et des attentats terroristes qui s’en revendiquent ? Dans son livre, Alain Bertho propose une analyse du chaos géopolitique, politique et culturel qui génère de nouvelles formes de radicalité. Que ce soit en France ou plus généralement dans le monde, la légitimité de l’Etat est remise en cause par la mondialisation, la représentation politique contestée et les classes populaires stigmatisées et abandonnées. La jeunesse se fracture et ne trouve pas de sens à l’avenir. Selon lui, la réponse n’est ni sécuritaire, ni répressive mais passe notamment par la nécessité de proposer un nouveau projet collectif qui intègre le peuple. « On ne gagne pas militairement contre des candidats au martyr, encore moins contre une idée« , rappelle Alain Bertho. Une analyse décalée et engagée d’un monde qui se fracture.

Alain Bertho est anthropologue et professeur à l’Université de Paris 8. Il a travaillé sur les mobilisations et les émeutes urbaines. Il a publié, entre autres, Le temps des émeutes (Fayard, 2009), L’Etat de guerre (La Dispute, 2003).

La rencontre, proposée par le Cercle Condorcet 33, les Espaces Marx et l’Union rationaliste Aquitaine, sera animée par Agnès Villechaise.

Sarah Briand

Mercredi 30 mars

18h30

sarah briand.jpgAutour de son livre Simone, éternelle rebelle publié aux éditions Fayard.

Considérée comme l’une des personnalités politiques préférées des français, Simone Veil reste une éternelle rebelle pour reprendre le compliment que lui a adressé Jean d’Ormesson lors de sa réception à l’Académie Française.
Sarah Briand dresse le parcours exceptionnel de cette femme, depuis son enfance à Nice à son retrait de la vie politique. Elle revient sur des moments douloureux de sa vie (l’expérience concentrationnaire, le décès de ses proches..) mais aussi heureux (la rencontre avec Antoine Veil, les repas dominicaux en famille..), ses engagements comme le combat pour la légalisation de l’IGV, son expérience de femme ministre ou les campagnes électorales. Elle nous propose un portrait à la fois intime et public de Simone Veil.

Sarah Briand est journaliste sur France 2 et collabore avec Laurent Delahousse notamment pour l’émission Un jour, un destin. Elle a réalisé, en parallèle de ce livre, le documentaire Simone Veil. L’instinct de vie.